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Dentist – Health Career Factsheet

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la cytologie

1 – Introduction à la cytologie
Plan du document:
I. Définition

II. Morphologie et structure d une cellule

1. Définition

2. Morphologie et structure de la cellule

1. Le noyau

1. Enveloppe nucléaire

2. Des pores

3. Chromatine

4. Le nucléole

2. Le cytoplasme

1. La membrane plasmique

2. Le morphoplasme

1. Le réticulum endoplasmique

1. Le réticulum endoplasmique granulaire

2. Le réticulum endoplasmique lisse

2. La mitochondrie

3. Appareil de golgi

4. Le lysosome

5. Le centre cellulaire

6. Des microtubules

7. Le hyaloplasme

3. Les propriétés fondamentales des cellules

1. Organisation

2. Génétique

3. Énergétique

4. Chimiques

5. Mécanique

6. Réponse aux stimulus

7. Autorégulation

I Définition

La cytologie se définie comme la science des lois qui régissent les phénomènes communs aux diverses unités élémentaire d’organisation de la matière à l’état vivant.
Nous savons aujourd’hui que ces unités élémentaire sont représentées par des cellules qui constituent l’unités morphologique et fonctionnelle des êtres vivants.
II Morphologie et structure d une cellule

II.A. Définition

La cellule est la plus petite unité capable de manifester les propriétés d’un être vivant, c’est la plus petite portion qui est en mesure de synthétiser l’ensemble ou presque de ses constituants en utilisant les éléments du milieux extracellulaire, mais aussi de croître et de se multiplier.
II.B. Morphologie et structure de la cellule

Les innombrables cellules d’un organisme humain présentent une unité architecturale caractérisée par un ensemble ordonné de macromolécules reparties en deux compartiments.
• Le noyau
• Le cytoplasme
II.B.a. Le noyau

Arrondie ou ovalaire contient dans le nucléoplasme un ou deux nucléoles et des chromosomes plus ou moins spirales (ADN)
La membrane nucléaire observée en microscope optique n’indique pas la limite externe du noyau et cela est du a l’accolement de hétérochromatine à l’enveloppe nucléaire, par l’intermédiaire de filaments de lamine.
1 Enveloppe nucléaire

Possède deux membranes:
• Une membrane externe en relation avec le cytoplasme
• Une membrane interne sépare de la chromatine par la lamina
• Un espace périnucléaire sépare ces deux membranes
2 Des pores

Ouverture dans l’enveloppe, offrent aux substances exogènes ou endogènes une possibilité de transit.
3 Chromatine

Substance fortement colorable par des colorants basiques, elle est constituée de filaments d’ADN super spiralés qui constituent les mottes de chromatine ou d’hétérochromatine.
4 Le nucléole

Avec sa matrice dense un réseau de mailles anastomosées contenant des fibrilles et des grains d’ARNr.
II.B.b. Le cytoplasme

L’organisation du cytoplasme est beaucoup plus complexe que celle du noyau.
Le cytoplasme est limité par une membrane plasmique, et regroupe deux entités différentes:
1 La membrane plasmique

La membrane plasmique est une enveloppe de 8.5nm limite le cytoplasme et le noyau.
Elle contrôle les échanges entre le milieux extra et intra-cellulaire tout en maintenant un gradient de concentration ionique équilibré entre les deux milieux.
L’ensemble des propriété de la membrane permet à chaque cellule d’avoir une activité sociale en coordination parfaite avec les différentes collectivités cellulaires au sein d’un organisme.
2 Le morphoplasme
Désigne l’ensemble des organites cellulaires suivants :
1 Le réticulum endoplasmique
Peut être subdiviser en deux sous-compartiments:
1 Le réticulum endoplasmique granulaire

Il s’agit d’un ensemble de cavités anastomosées occupant la presque totalité de la cellule.
Sa membrane externe et recouverte de polysome et de ribosomes.
Son rôle est la synthèse des protéines.
2 Le réticulum endoplasmique lisse

Dépourvu de polysomes, il ne participe pas à la synthèse protéique.
Ils intervient dans le transport intracellulaire de molécules et sa membrane d’enveloppe intervient dans la synthèse de certain lipide.
2 La mitochondrie

Eléments de petite dimension (1µm en moyenne) est limité par deux membranes:
• une membrane externe, périphérique lisse.
• une membrane interne, dont les crêtes augmente la surface.
La mitochondrie est un petit atelier mobile assurant la respiration cellulaire (consommation d’oxygène, production de CO2), et la synthèse de molécule riches en énergie (centrale énergétique de la cellule)
Nous verrons que les mitochondries possèdent plusieurs molécules d’ADN circulaire qui constituent leur génome propre différents du génome nucléaire.
Elles jouent un rôle majeur dans le processus de mort cellulaire programmée ou apoptose.
3 Appareil de golgi

Désigne l’ensemble des dictyosomes de la cellule.
Chaque dictyosome regroupe des saccules empilés, des vésicules de petites dimensions et des vacuoles disposées sur l’une de ses faces lorsqu’il est actif.
L’appareil de golgi est le lieu de synthèse et/ou de modification des glucides et des glycoprotéines.
4 Le lysosome

Organite limité par une membrane, constitue une vésicule contenant des enzymes lytiques en relation étroite avec les phénomènes d’endocytoses et de phagocytose.
5 Le centre cellulaire

Se localise souvent près du noyau.
Un ou deux centrioles le constituent, chacun affectant l’aspect d’un cylindre dont la paroi légèrement opaque contenant 9 triples tubules parallèles, équidistants.
6 Des microtubules

Isolés ou groupés en faisceaux, dispersés ou localisés, ils parcourent le cytoplasme.
7 Le hyaloplasme

Le hyaloplasme (plasma transparent), solution aqueuse de Ph 7, homogène, transparent sans structure, contient un réseau microtrabéculaire correspondant ou cytosol, c’est à dire au dernier surnageant obtenu après ultracentrifugation différentielle.
Il est organisé et contient outre des enclaves et des inclusions (inconstantes), un cytosquelette.
Le cytosquelette comprend le micro filaments d’actine, de myosine, les filaments intermédiaires et les microtubules.
NB

• Les organismes pluricellulaires sot constitues par une grande variété de type cellulaire qui ont des formes , des tailles et des particularités biochimique qui leur sont propres et qui leur permettent d assurer des fonctions spécialisées.
• Des cellules d un ou plusieurs types s associent pour former une entité morphologique et fonctionnelle appelle tissu.
II.C. Les propriétés fondamentales des cellules

II.C.a. Organisation

Les cellules sont éminemment complexes et organisées en unité :
• Unité de plan : Chaque cellule est recouverte par une membrane et possède un noyau et un cytoplasme
• Unité de fonction : Chaque cellule effectue son propre métabolisme
• Unité de composition : Les cellules sont organisées en macromolécules spécifiques qui expliquent les problèmes de diversités de la structure et la fonction des cellules
• Problème de l’heridité.
• Problème de la diversification des espèces.
II.C.b. Génétique

Les cellules possèdent un programme génétique et les moyens permettent son utilisation :
Les organisme sont construits selon une information codée par un ensemble de germes ; le programme génétique de l’homme contient assez d’information pour remplir des millions de textes.
II.C.c. Énergétique

Les cellules acquièrent et utilisent l’énergie :
Pour la plus part des cellules humaines, l’énergie arrive à la cellule sous forme de glucose pour être dégradée et stockée sous forme d’ATP dans les mitochondrie pour être utilisée ultérieurement.
II.C.d. Chimiques

Les cellules effectuants une grande variété de réaction chimique :
Les cellules fonctionnent comme des usines chimiques miniatures elle sont capable d effectuer des centaine de transformation chimique qui nécessitent des enzymes.
II.C.e. Mécanique

Les cellules mettent en œuvre de nombreuses activités mécanique :
Les cellules sont le siège d une intense activité qui nécessite des matériaux (ARNr, ARNt, ADN, ribosomes, lysosomes, vacuoles, gènes)
II.C.f. Réponse aux stimulus

Les cellules sont capable de répondre à des stimulus :
La plus part des cellules sont couvertent de récepteurs qui réagissent aux substances de l’environnement (hormones, facteurs de croissance, matériaux extracellulaires)
II.C.g. Autorégulation

Les cellules sont capable d’une autorégulation :
Il existe dans la cellule un mécanisme de régulation interne.
Ce dernier devient particulièrement lorsqu’il fait défaut.
Par exemple, l’incapacité pour une cellule de corriger une erreur quand elle duplique son ADN peut conduire à une mutation qui affaiblit la cellule, ou à une défaillance, dans le contrôle de sa croissance pouvant la transformer en cellule cancéreuse.


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Les greffes d’organes

1 – Les greffes d’organes
Plan du document:
I. Généralités

II. Législation

III. Conditions de mise en œuvre

1. Indications

2. modalités de prélèvement et de transplantation

1. Donneur vivant

2. Donneur décédé

3. Le receveur

I Généralités

La greffe c’est le prélèvement et la transplantation d’un organe ou d’un tissu d’un point à un autre d’un même individu ou d’un individu à un autre, énormément de problèmes se posent :
• La législation rigoureuse
• Problèmes d’ordre technique (disponibilité d’organes, du personnel, moyens et structures sanitaires adéquates)
• Le rejet
• Trafic d’organes…
II Législation

D’après les articles des lois sanitaires de 1985 et de 1990 et celles du code de la déontologie médicale.
Stipule que:
• Art 161 : ne sont fait qu’à des fins thérapeutiques
• Art 162 : le prélèvement ne doit poser de danger de vie pour le donneur
• obtenir le consentement écrit du donneur après avoir été informé des risques encourus.
• Art 166 : la transplantation soit le seul moyen pour préserver la vie du receveur.
• Art 167 : les prélèvements et transplantations d’organes sont effectués par des médecins dans des hôpitaux autorisés par le ministère chargé de la santé ; une commission médicale au sein de l’hôpital décide la nécessité et autorise l’intervention.
Lois du 31 juillet 1990 :
• Art 164 : autorise le prélèvement d’organes chez le cadavre après constatation médico-légale par la commission scientifique
P.S : le consentement de prélèvement chez le cadavre soit préalablement exprimé par le donneur écrit en présence du médecin.
S’il ne l’a pas exprimé avant sa mort, le consentement sera donné par ordre des priorités : père, mère, conjoint, enfants, frère, sœur ou tuteur légal s’il n’a pas de famille.
III Conditions de mise en œuvre

III.A. Indications

• Les prélèvements et les transplantations ne sont effectués qu’à des fins thérapeutiques.
• Aucune transaction financière.
• Il faut que l’organe remplacé soit incapable d’assurer sa tâche et que la transplantation reste le seul moyen.
III.B. modalités de prélèvement et de transplantation

Une fois l’indication posée, le problème de la disponibilité se pose.
III.B.a. Donneur vivant

• Le prélèvement chez le vivant ne doit pas mettre sa vie en danger.
• Le consentement doit être libre, éclairé (information claire et honnête)
• Il peut retirer son consentement à n’importe quel moment.
III.B.b. Donneur décédé

• Chez les sujets en état de mort cérébrale.
• Le consentement peut être exprimé préalablement sinon on peut l’avoir dans l’ordre de priorités.
III.B.c. Le receveur

• L’organe à remplacer est incapable d’assurer sa tâche et son remplacement est nécessaire pour sauver sa vie
• Le consentement du receveur doit être fait par écrit en présence de 2 témoins et du chef de service où il est admit.
• S’il n’est pas en état de donner son consentement, ce dernier on l’obtient par ordre de priorité.


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L’herpès.

Définition.

L’herpès est une maladie infectieuse provoquée par un virus à ADN: l’herpès simplex ou HSV.

Il existe deux types antigéniques d’HSV:

– HSV 1 responsable des herpès de la partie haute du corps et plus particulièrement de l’herpès buccal

– HSV 2 responsable de l’herpès génital qui est une maladie sexuellement transmissible (MST).

Epidémiologie.

– Environ 10 millions de français sont touchés par l’herpès.

– La transmission se fait par contact direct d’une personne à l’autre.

– Le sujet contaminé peut être asymptomatique; en effet, les signes cliniques n’apparaissent qu’en cas de forte virulence et / ou d’une diminution des défenses immunitaires.

– Entre 70 et 95 % de la population mondiale est atteinte par HSV 1.

– Pour HSV 2, la séropositivité est très variable selon les pays: elle dépend du nombre de partenaires sexuels, des antécédents de MST et du niveau socio-économique.

Mode de transmission.

-Transmission inter humaine: contact direct avec une vésicule herpétique / salive / sécrétions génitales / doigt

-Auto inoculation: doigt

-Objets souillés: le virus peut résister quelques heures sur un objet.

Physiopathologie.

On distingue trois stades:

1. La primo infection herpétique.

Lors d’un premier contact du virus avec la peau ou la muqueuse, celui ci pénètre dans l’organisme à la faveur d’une brèche qui peut être très discrète. Ensuite le virus gagne une terminaison nerveuse puis chemine le long d’un axone neuronal jusqu’à un ganglion sensitif où il va s’installer. A ce stade deux éventualités sont possibles:

– Si le virus présente un fort potentiel de virulence ,il va se multiplier rapidement et entraîner une primo infection cliniquement visible.

– Si par contre sa virulence est faible et que le sujet contaminé à de fortes potentialités immunitaires, il n’y aura pas de symptomatologie. C’est le cas dans 80 % des herpès buccaux et 50 % des herpès génitaux.

2. La phase de latence.

Le virus reste au repos dans les corps cellulaires du ganglion sensitif qu’il occupe jusqu’à ce qu’un facteur déclenchant extérieur vienne le réveiller et provoquer une réplication virale.

Quels sont les principaux facteurs déclenchants ?

-La fièvre, le rhume, la grippe

-Le stress: dépression, fatigue

-Les traumatismes locaux: soins dentaires, mouchages, frottements.

-Le soleil

-Les variations thermiques: chaud, froid.

-Les règles.

3. L’herpès récurrent.

Les virus répliqués par l’action du facteur déclenchant vont cheminer le long de l’axone neuronal, envahir le territoire cutané correspondant et provoquer des lésions plus ou moins importantes selon la résistance du sujet et la quantité de virus libéré. La libération virale peut être asymptomatique mais le patient reste contaminant.

Sémiologie.

Des signes annoncent la survenue des lésions: brûlures, picotements, démangeaisons, plus rarement des douleurs de type neurologique (névralgie faciale).

La lésion élémentaire caractéristique de l’herpès est une vésicule apparaissant sur une base érythémateuse. Cette vésicule évolue en quelques jours vers un stade de pustule puis de croûte. Cette dernière tombe dès que la cicatrisation est terminée. Parfois, plusieurs vésicules se regroupent pour former un bouquet

Signes buccaux.

Gingivostomatite aiguë.

Survient le plus souvent chez l’enfant entre 6 mois et 5 ans. Le jeune patient est fatigué, fébrile et se plaint de douleurs buccales et de céphalées. A ces signes sont souvent associés une pharyngite et des douleurs abdominales. La muqueuse buccale est rouge, hémorragique, parsemée de multiples érosions. Le pourtour des lèvres est atteint de lésions à l’aspect pustulo-crouteux. Des adénopathies sous angulo mandibulaires et sous mentonnières sont palpables et sensibles. Sans traitement, la guérison survient au bout de 10 à 15 jours sans cicatrice.

Herpès labial.

Il est caractérisé par de petites vésicules qui disparaissent au bout de 6 à 7 jours.

Lésions discrètes.

Le patient ne ressent que des picotements ou une fatigue.

Signes génitaux.

Cervicovulvovaginite aigue.

Elle survient, chez la jeune femme, suite à des rapports sexuels. Après 2 à 10 jours d’incubation, apparaît un œdème vulvaire accompagné de douleurs importantes. A l’examen on observe des vésicules, parfois des ulcérations ainsi que des adénopathies inguinales. Des signes d’accompagnement sont fréquents: dysurie, ténesme, sciatalgie, cruralgie, céphalées, fièvre, pharyngite. Sans traitement, la guérison survient en 15 à 20 jours.

Balanite.

Elle touche les hommes. Les lésions localisées sur le gland, le prépuce et le fourreau de la verge se présentent sous forme de vésiculopustules sur fond érythémateux. Des signes d’accompagnement semblables à ceux de la femme sont possibles. Par contre l’évolution est plus courte et moins douloureuse.

Formes discrètes.

Les signes sont atténués, parfois il n’existe qu’une simple gêne sans lésion visible.

Complications graves de l’herpès

La kératoconjonctivite aiguë provoquée par l’HSV1. Elle se traduit par une conjonctivite, un larmoiement, une photophobie, un œdème des paupières et des adénopathies au niveau du cou. Le passage à la chronicité peut entraîner une cécité.

L’hépatite avec le risque d’une insuffisance hépatique.

La pustulose varioliforme de Kaposi Juliusberg chez le sujet atteint d’une dermatite atopique. La dermatite atopique regroupe l’eczéma et d’autres affections cutanées qui se développent sur un terrain allergique constitutionnel.

La méningoencéphalite.

– Chez le nouveau né qui ne possède pas de défenses immunitaires suffisantes, le virus provoque une méningoencéphalite qui entraîne, en l’absence de traitement, le décès ou des séquelles neurologiques. Le diagnostic est souvent posé trop tardivement en raison de l’absence de signes cutanés ou muqueux.

– Chez l’adulte, la méningoencéphalite commence par des troubles psychiques et aphasiques en l’absence de tout signe cutanéo muqueux. Si la prise en charge n’est pas précoce, il y a risque de décès ou de séquelles neurologiques.

Traitement.

Il n’existe pas de traitement capable d’éliminer le virus. Par contre des médicaments permettent d’agir sur le virus pendant sa phase de multiplication. Ce sont les inhibiteurs de l’ADN polymérase, enzyme indispensable pour la réplication du virus. Pour traiter l’herpès buccal, nous disposons de plusieurs inhibiteurs de l’ADN polymérase: l’aciclovir et le valaciclovir. Ces molécules sont bien tolérées mais elles n’ont aucun effet sur le virus pendant les phases de latence. Cependant, le traitement diminue la fréquence des récurrences

Traitement de la gingivostomatite aiguë lors d’une primo infection herpétique:

Voie orale

Enfant de plus de 2 ans: aciclovir (Zovirax 200 forme pédiatrique), 1 mesure 5 fois par jour pendant 10 jours.

Adulte:

aciclovir (Zovirax 200), 1 comprimé 5 fois par jour pendant 10 jours.

valaciclovir (Zelitrex), 1 comprimé 2 fois par jour pendant 10 jours.

Traitement local

A partir de 6 ans: aciclovir (Zovirax crème à 5 %): 5 applications par jour pendant 5 à 10 jours

Traitement de l’herpès buccal récurrent:

Le patient est pris en charge par le médecin.

Un traitement par voie intra veineuse est généralement nécessaire chez les patients immunodéprimés ou atteints d’une dermatite atopique. Le traitement par voie orale est réservé aux patients immunocompétents qui présentent au moins 6 épisodes de récurrence par an.

Voie intra veineuse

Sujet immunodéprimé ou dermatite atopique: aciclovir en intra veineuse 5 mg /Kg / 8 heures pendant 5 à 10 jours.

Voie orale

Sujet immunocompétent avec au moins 6 récurrences annuelles: aciclovir (Zovirax 200), 4 comprimés par jour pendant 6 mois.

Chez l’enfant, si lors d’une récurrence la gravité de la gingivostomatite ne permet pas d’utiliser la voie orale, l’aciclovir est administré par voie intra veineuse.


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Les virus

2 – Les virus
Plan du document:
I. Définition

II. Obtention d’un virus

1. Culture

1. Culture virale

2. Culture sur œuf embryonné

3. Culture sur animaux

2. La purification

3. Remarque

III. Morphologie et structure des virus

1. Enveloppe virale

2. L’acide nucléique central de type ARN ou ADN

3. Des protéines

1. Protéines non structurales

2. Protéine structurale

IV. Ultra structure des virus

1. Le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal)

2. Le virus asymétrie cubique

V. La réplication viral

1. La fixation

2. La pénétration

1. Par fusion

2. Par endocytose (cas des virus dénudes)

3. La transcription et traduction

1. Le virus à grand ADN

2. Le virus à ARN

4. La maturation, l’assemblage et la libération

I Définition

Les virus sont des entités plus petites que les bactéries, entre 15 et 350nm.
Leur importance tient au fait qu il peuvent être responsable de maladies virales très divers (grippe, poliomyélite)
II Obtention d’un virus

II.A. Culture

II.A.a. Culture virale

Elle nécessite des cellules qui seront infectées et détruites par le virus en multiplication.
Ces cellules pourront être des cellules en culture, des cellules d’œuf embryonnaire ou des cellules d’un animal entier et vivant.
II.A.b. Culture sur œuf embryonné

Les œufs embryonnes 5 à 10 jours ensuite ensemencés quand le temps d’inclusion est jugé suffisant on récupère le contenu des cavités inoculés et on purifie.
II.A.c. Culture sur animaux

Cette méthode reste la seule possible pour certain virus incultivable, et pour les études sur les vaccins.
Dans certains cas, comme le HIV, les animaux doivent être très proche de l’homme : on est contreint alors de choisir le chimpanze, on utilise aussi les sourcieaux, les lapins, les oiseaux (poulet), pour la rage on utilise la moelle de lapin.
II.B. La purification

La purification comprend toutes les phases classiques d’une purification en biochimie après la lyse des cellules.
Une fois les virus purifie, ils peuvent être utilises pour:
• Leur étude biochimique.
• Leur identification par les antigènes.
II.C. Remarque

L’essentiel de la culture virale est la reproduction de l’acide nucléique.
III Morphologie et structure des virus

III.A. Enveloppe virale

L’enveloppe est une bi-couche lipidique renfermant des phospholipides, glycolipides, des protéines…
La membrane constituant l’enveloppe peut avoir plusieurs origines différentes selon le lieu ou le virus emprunte la membrane de la cellule:
• enveloppe nucléaire
• membrane de réticulum endoplasmique
• membrane plasmique
III.B. L’acide nucléique central de type ARN ou ADN

Les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique ARN ou ADN, rarement circulaire donc généralement linéaire, très rarement morcelé (9 fragments chez le virus grippal)
De plus cet acide nucléique peut être mono ou bicatenaire, et ne peut s’exprimer que dans la cellule hôte parce qu’il est trop réduit pour s’auto-suffire et la synthèse d’ATP est impossible pour le virus isole.
III.C. Des protéines

III.C.a. Protéines non structurales

Il s’agit de protéine enzymatique qui règlent la transcription et interviennent dans la synthèse des acides nucléiques tel que la transcriptase.
III.C.b. Protéine structurale

Ces protéines forment la capside une enveloppe qui emballe l’acide nucléique et les protéines enzymatiques.
L’architecture de cette capside est très complexe.
IV Ultra structure des virus

Elle peut présenter une symétrie cubique ou une symétrie hélicoïdale
Ces deux critères sont utilises pour la classification des virus
IV.A. Le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal)

Le model majeur de ce type de virus est le MTV le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal ) :
Il est forme d’une baguette cylindrique creuse ressemblant fortement à un flagelle bactérien ou a une microtubule eucaryote, de 300µm de long et de 17nm de diamètre.
Cette baguette inclue un ARN de 2m/.mol.
Elle est constituée d’une seule protéine de M 17500g/mol.
Ce monomère est répété 2200 fois dans le virus et forme l’hélice à raison de 16.3 protéines par tour d’hélice.
Jusqu’en 1960 aucun virus hélicoïdal animal n’était connu.
En effet, ces virus sont toujours enveloppes et l’hélice est, de plus peu rigide, ce qui conduit à une structure globulaire les faisant confondre avec les virus a symétrie cubique.
Ces virus sont ceux de la grippe , les myxovirus , les paramyxovirus.
IV.B. Le virus asymétrie cubique

Ces virus ont les éléments de symétrie de l’icosaèdre, ce dernier est un volume polyèdre de 20 faces formées d’un triangle équilatéral qui possède 12 sommets et 30 arêtes.
Cette capside est formée par l’assemblage d’unités morphologique appelles CAPSOMÈRES.
À l’intérieur de la capside, on trouve:
• l’acide nucléique
• des protéines internes
L’assemblage est appelle virion.
V La réplication viral

Le cycle de réplication comporte plusieurs phases, la fixation, et la pénétration, la synthèse d’acide nucléique et la transcription, la synthèse protéique, la maturation, l’assemblage et la libération.
V.A. La fixation

Se fait par une interaction entre le virus et un récepteur sur la membrane plasmique de la cellule.
Exemple
HIV
Le virus HIV par l’intermédiaire de sa principale glycoprotéine (gp 120), se lie au récepteur CD4 du lymphocyte T4.
V.B. La pénétration

La pénétration du virus se fait par fusion ou par endocytose.
V.B.a. Par fusion

Il s’agit de la fusion de la membrane virale à la membrane plasmique, il y a alors libération de la nucléocapside dans le cytoplasme.
V.B.b. Par endocytose (cas des virus dénudes)

La membrane s’invagine en enfouissant le virus ce qui aboutit à une vacuole qui transporte la capside dans le cytoplasme.
V.C. La transcription et traduction

V.C.a. Le virus à grand ADN

Se réplique principalement dans le noyau de la cellule, bien que la synthèse protéique et les modifications post-traductionnelles aient lieu dans le cytoplasme.
Le génome code pour des douzaines de protéines virales spécifiques, la plupart ayant une activité enzymatique (Ex : thymidine kinase , ADN polymérase)
Ces types de protéines sont généralement non structurelles (c’est a dire qui ne seront pas contenus dans le virion).
D’autre sont des protéines de structure et forment la capside, l’enveloppe et le tégument (structure entre la capside et l enveloppe)
V.C.b. Le virus à ARN

Le virus à ARN présente des procédures de réplication et de contrôle plus simple.
Le génome de ce virus, qui est un brin d’ARN, agit aussi en tant que ARNm (virus à chaîne d’ARN positive) et est immediatement transcrit en une longue polyprotéine qui sera clivée en un certain nombre de protéines virales structurelles et non structurelles.
Parmi elles : les protéine de structure VP1 et VP3 et la protéine précurseur VPO.
Parmi les protéines non structurelles, on a une protéase et une ARN-polymérase et des facteurs cellulaires, réplique via une série de molécules intermédiaires qui servent de matrice pour la synthèse de nouveaux brins positifs.
Ceux si agissent en tant qu ARNm pour la synthèse de protéines, ou deviennent des génomes dans les nouveaux virions formes.
V.D. La maturation, l’assemblage et la libération

Comme les protéine et l’acide nucléique sont synthétisés dans la cellule infectée, ils sont dirigés vers des endroits variés pour assurer l’assemblage des virions.
Les capsides s’assemble dans le noyau ou le cytoplasme.
Les étapes de l’assemblage des capsides varient en fonction de la complexité de la capside mature ; et pour les virus ayant une enveloppe, ils acquièrent au niveau de la membrane nucléaire, ou la membrane du réticulum endoplasmique la membrane cytoplasmique.


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Os occipital

3 – Os occipital
Plan du document:
I. Introduction

II. L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital

III. Les masses latérales

IV. L’écaille

I Introduction

C’est un os impair qui occupe la partie postéro-inférieure du crâne.
Il participe à la formation de l’étage postérieur de l’endobase.
Il est uni en avant par l’apophyse basilaire au corps du sphénoïde, et traversé par un orifice: le “trou occipital” qui livre passage à certains organes vasculo-nerveux.
On lui distingue quatre segments :
• L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital,
• Les masses latérales droite et gauche,
• L’écaille de l’occipital.
II L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital

Elle se dirige en avant et vers le haut, entre les apophyses pétreuses de l’os temporal, jusqu’au corps du sphénoïde avec lequel elle est soudée.
Sa face endocrânienne est une large gouttière en rapports avec éléments du tronc cérébral (bulbe et protubérance).
Sa face exocrânienne présente le tubercule pharyngien au centre, et la fossette naviculaire en avant.
Latéralement, elle présente les bords latéraux soudés au rocher ; en avant, l’extrémité supérieure est soudée au sphénoïde.
III Les masses latérales

Elles sont situées à l’union du corps et de l’écaille et de part et d’autre du trou occipital.
Sur la face endocrânienne on trouve :
• L’orifice interne du canal condylien antérieur (canal de l’hypoglosse) ;
• L’orifice interne du canal condylien postérieur ;
• La gouttière du sinus sigmoïde ;
• La gouttière du sinus pétreux inférieur.
Sur la face exocrânienne on trouve :
• Les condyles articulés avec les cavités glénoïdes de l’atlas ;
• L’orifice externe du canal condylien antérieur, en avant du condyle ;
• Le trou condylien postérieur et la fossette condylienne, en arrière du condyle ;
• Les apophyses jugulaires, latéralement.
Par les bords latéraux, les masses latérales s’articulent avec le temporal.
IV L’écaille

Elle est située en arrière des masses latérales et du trou occipital.
Elle participe à la constitution de l’étage postérieur de la base du crâne.
Sur ces deux faces on trouve les formations suivantes :
Sur la face endocrânienne :
• La protubérance occipitale interne au niveau de la partie centrale de l’écaille ;
• Les gouttières horizontales des sinus latéraux ;
• La gouttière du sinus longitudinal supérieur ;
• La crête occipitale interne ;
• Les fosses cérébelleuses en bas, et les fosses cérébrales en haut.
Sur la face exocrânienne :
• Une saillie médiane, la protubérance occipitale externe ;
• La crête occipitale externe ;
• Les lignes courbes occipitales supérieure et inférieure ;
• La surface nucale au-dessous de la ligne courbe supérieure.
Les bords s’articulent avec les pariétaux et les temporaux.


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Les superpositions

01 – Les superpositions
I Définition
C’est un procédé qui consiste à superposer deux tracés de TLR d’un sujet effectués à un intervalle de temps: 1 cliché initial, cliché final et cliché intermédiaire.
Ces superpositions permettent d’apprécier les modifications dans l’espace et le temps des structures dentaire, squelettiques et cutanés d’un même individu.
Ces superpositions ne sont possibles que sur des clichés standardisés et exécutés sur une même installation.
II Intérêts
Permettent
• d’une part: l’étude de la croissance et des facteurs héréditaires
• D’autre part, le contrôle des modifications observées au cours d’un traitement, et
• contrôle du mode de croissance d’un patient avant le traitement.
• Analyse des résultats d’un traitement
III Technique
Les différentes couleurs sont utilisées par les différents tracés aux stades successifs du traitement
• En cour du traitement, on utilise le bleu
• Fin de traitement actif, on utilise le rouge
• Fin de contention, on utilise le vert
• Après la contention, on utilise le marron
Et pour effectuer une superposition, on a besoin de définir un point d’enregistrement « R » et un plan de superposition (ou ligne)
Le point d’enregistrement est le repère fixe sur lequel on fait coïncider exactement les tracés des clichés successifs.
Le plan de superposition est déterminé à partir du point d’enregistrement.
Critères du choix d’un plan de superposition :
• Il faut qu’il soit stable, éloigné de la zone de croissance
• Il faut qu’il soit proche de la zone à étudier
IV Les différentes superpositions
On procède généralement à des superpositions d’ensemble à partir des plan crâniens et les superpositions locales à partir des structures maxillaires
IV.A.Les superpositions d’ensemble
Au niveau de la base du crâne, elles objectivent les différences de position des structures de la face sans
permettre de distinguer la part qui revient à la croissance et celle qui revient au traitement orthodontique.
IV.A.a.Plan de Bolton
.Du point BO au point Na utilisé par Broadbent.
.Du point S (centre de la celle turcique) on abaisse une perpendiculaire sur le plan de Bolton et le milieu de cette perpendiculaire, le point R est enregistré, il superpose sur la perpendiculaire en conservant le .plan Bo-Na parallèle à lui-même.
.Le point Bolton (BO) est le point le plus déclive de la concavité postérieur du condyle de l’occipital, il est à mi distance entre le Basion (Ba) et Opisthion (Op)
.Le Basion (Ba) : c’est le point le plus inférieur du bord antérieur du trou occipital.
.Le point Opisthion (Op) : c’est le point le plus postérieur du trou occipital.
IV.A.b.Ligne de Decoster
C’est une ligne utilisée depuis 1922, qui suit la région antérieur de la base du crâne (cortical interne
frontal, ethmoïde, suture sphéno-ethmoïdale et le bord antérieur de la selle turcique)
Decoster estime que cette ligne ne présente pas des modifications après l’âge de 7ans et dans sa longueur est une garantie pour les superpositions.
IV.A.c.Ligne S-Na
Utilisée par de nombreux auteurs tel que Byork, Steiner, Brodie et ce en raison de la facilité de localisation des point S et Na qui est situé dans une région stable après 7 et 8ans.
Les superpositions sur cette ligne montrent des modifications dans le sens antéropostérieur et vertical
Si on prend comme point d’enregistrement le point sous nasale, nous aurons des modifications au
niveau du point Na (se déplace vers le haut et vers l’avant)
La deuxième modification est l’inclinaison du plan bispinal, des modifications dans l’ATM
Et on aura une estimation de la croissance faciale dans son ensemble.
Si le point Na est enregistré, on aura des informations sur les modifications du plan cutané, du plan facial et du plan bispinal (la croissance est rejetée vers l’arrière)
IV.B.Les superpositions locales
IV.B.a.Au niveau du maxillaire supérieur
Ces superpositions locales, montrent la croissance du maxillaire en longueur et son déplacement par rapport à la base du crâne.
Suivant les auteurs, les superpositions peuvent montrer soit les modifications dues au traitement et à l’effet de la croissance.
La Ligne épine nasale, post-épine nasale antérieure (plan de superposition)
• Avec épine nasale antérieure enregistrée, on peut mettre en évidence les modifications au niveau du point A, déplacement de la première incisive supérieure et la première molaire dans les sens antéropostérieur et vertical.
• Avec épine nasale postérieure enregistrée, on retrouvera au niveau des bords antérieurs du maxillaire, les effets combinés de la croissance et du traitement.
• Avec la partie antérieure de la fente ptérygo-maxillaire (point d’enregistrement) cette superposition montre le déplacement de la première molaire, la croissance au niveau antérieur et l’étude du plan d’occlusion.
IV.B.b.Au niveau mandibulaire
Ces superpositions isolent les changement intervenus à ce niveau là et ceux qui ce sont produits dans le reste de la face.
Comme au maxillaire et suivant le mode de superposition adoptée, on pourra soit obtenir la somme des modifications de la croissance et traitement orthodontique soit l’effet de la croissance du traitement isolé.
Sur le bord postérieur de la branche montante avec le sommet du condyle enregistré, on trouvera dans la région symphysaire les résultats de l’activité des divers centres fertiles de la croissance dans les deux directions verticale et horizontale.
2ème plan : au niveau des la symphyse avec le point Me enregistré, on aura des modifications au niveau des dents, on trouvera les résultats de l’activité du rebord alvéolaire dans le sens vertical, ce déplacement est objectivé par le déplacement du plan d’occlusion dans le sens vertical.
On aura aussi l’augmentation de la longueur de la mandibule dans le sens horizontal elle est montré par le déplacement du bord postérieur de la branche montante au niveau duquel se produit l’apposition osseuse
La 3ème modification est l’activité du centre condylien objectivé par le déplacement du sommet du condyle en direction verticale.
V Conclusion
Pourquoi les superpositions?
Faire les superpositions locales, c’est pour avoir des résultats concrets, il ne s’agit pas de comparer une série de valeurs angulaires et linéaires portées sur les fiches céphalométriques et après le traitement mais surtout d’observer dans un même coup d’œil des schémas différents dessiné avec des couleurs différentes de procédé simple et les différents sont visibles sans interprétation de chiffres.


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Les cellules procaryotes

3 – Les cellules procaryotes
Plan du document:
I. Introduction

II. Les cellules procaryotes (bactéries)

1. Définition de la bactérie

2. Structure morphologique de la bactérie

1. Capsule (absente chez certaines bactéries)

2. Les flagelles

3. Pilis

1. Les pilis communs

2. Les pilis sexuels

4. La paroi bactérienne

1. La coloration de gram

2. Structure

3. Structure biomoléculaire

5. La membrane cytoplasmique

6. L’appareil nucléaire

7. Cytoplasme

8. Pigments

9. Les plasmides

10. Nutrition bactérienne

1. Bacteries phosphosynthétiques

2. Les bactéries chimiosynthetiques

3. Métabolisme

I Introduction

Les microbes ne sont ni des animaux ni des végétaux, ils appartiennent à un troisième règne crée par HAECKEL: celui des protistes.
Le monde des protistes est divise en deux, il y a a les protistes supérieures ou eucaryotes (qui sont les cellules animales ou végétales), et les protistes inférieurs ou procaryotes représentes par les bactéries et les cyanophycées.
Procaryotes Eucaryotes
Mode de vie Autotrophe, aérobie, anaérobie, unicellulaire Autotrophe, aérobie, hétérotrophe, uni ou pluricellulaire
Membrane plasmique Bicouche phospholipidique doublée ou non par une paroi externe Bicouche lipidique simple
Système membranaire intra cytoplasmique Aucun Mitochondrie, réticulum, A golgi , lysosomes …
Mobilité Flageline Microtubules et tubulines, actines et myosines
Division Scissiparité Mitose
Génome
Acide nucléaire ADN ADN
Morphologie Zone nucléaire Noyau structure
Structure d’ADN Circulaire Linéaire et segmenté
Structure du gène Linéaire Morcellé
Nucléole absent présent
Nombre de chromosomes Un Plusieurs
II Les cellules procaryotes (bactéries)

II.A. Définition de la bactérie

Les bactéries (bacteria=bâton) sont des organisme unicellulaire (d’un diamètre de 1 à 10µm) complets indépendants, et capable de se reproduire de manière autonome.
II.B. Structure morphologique de la bactérie

II.B.a. Capsule (absente chez certaines bactéries)

Il s’agit d’une enveloppe de 0.2A° à 1 micron de diamètre faite essentiellement de polysaccharide.
Cependant chez certaine bactéries telles que les streptocoques, elle est faite d’acide hyaluronique plus rarement, la capsule est de nature polypeptidique (bacillus anthracis).
Sa biosynthèse est codée par l’ADN chromosomique et favorisée par le milieu extracellulaire.
Elle joue un rôle de protection et intervient dans la virulence du germe ainsi que dans le transport de l’antigénique.
II.B.b. Les flagelles

On ne les observe qu’après coloration spéciale.
Ce sont des filaments très fins, de 20 à 30 millimicrons de diamètre sur 5 à 10 microns de largeur.
Ils sont constitue d’un protéine appellée flageline, qui présente une structure périodique analogue à la myosine du muscle.
La flageline de PM20KDa fibreuse est constituée de monomères (sous unités) disposés de façon hélicoïdale en 6 à 8 rangées autour d’un axe cylindrique creux.
Les flagelles sont l’organe locomoteur de la bactéries, ils sont également le support d’une antigénique (antigène H)
II.B.c. Pilis
Les pilis sont des filaments rigides retrouvés à la surface de la bactérie, il existe deux variétés, les pilis communs et les pilis sexuels.
1 Les pilis communs

Ce sont de courts filaments de 0.3 à 1 micron de longueur et de 7 micron de diamètre, ils sont constitues d’une proteine: la piline.
La fonction de ces pilis est l’absorption bacterienne.
2 Les pilis sexuels

Ce sont de long filaments de 20 micron de longueurs et de 8 à 9 micron de diamètre, moins nombreux, ils interviennent dans le phénomène de conjugaison en réalisant l’accolement des bactéries entre elles.
II.B.d. La paroi bactérienne

1 La coloration de gram

Il s’agit d’une coloration par le violet de gentiane, suivi d une décoloration à l’alcool puis d’une recoloration à la fischine.
Cette coloration permet de distinguer deux type de bactéries:
• Celle qui gardent la coloration par le violet de gentiane et apparaissent bleue ou violettes au microscope, elles sont dites à gram positif.
• Celle qui perdent la coloration par le violet de gentiane et qui apparaissent roses au microscope elles sont dites à gram négatif.
2 Structure

La paroi des bactéries à gram positif est généralement épaisse mesurant de 200 à 500 A, celle des acteries à gram négatif est plus mince mesurant 100 à 150A.
3 Structure biomoléculaire

La paroi bactérienne est formée d’un réseau macromoléculaire structural essentiel: le peptidoglycane appellé mureine.
Ce dernier est forme de disaccharide qui se répète pour former des chaînes reliées entre elles par des polypeptides.
Cet assemblage en treillis enveloppe toute la cellule et la protege.le disaccharide est composée de monosaccharide appellée :
• NAG (N-Acetylglycosamine)
• MAM (M-acetylmuramique (de murus , mur apparente au glucose)
II.B.e. La membrane cytoplasmique

C’est une enveloppe délimitant le cytoplasme, elle est constituée de 60 à 70% de proteine et 30 à 40% de lipide.
Elle se présente en microscopie électronique comme un triple feuillet : deux feuillet denses limitant un feuillet clair.
Cette membrane présente le plus souvent des invaginations appelle mésosomes.
Rôle de la membrane plasmique:
• Régler les échanges entre le milieu extra et intracellulaire
• Régler le gradient de concentration osmotique pour permettre à la bactérie de conserver ses ions essentiels
• Régler le métabolisme grâce à une perméabilité sélective.
Certaines molécules diffusent passivement à l’intérieur de la bactérie d’autres nécessitent un transport actif utilisant des enzymes appellées perméases.
• Rôle d excrétion: les bactéries synthétisent des exo-enzymes et exotoxines qui augmentent le pouvoir pathogène des bactéries
• Rôle de respiration : la membrane est le siège des enzymes respiratoires, apparaissent comme l’équivalent fonctionnel des mitochondries des cellules eucaryotes.
• Sert de point d’ancrage pour les flagelles, elle reste la cible des antibiotiques.
II.B.f. L’appareil nucléaire

Il n’existe pas un noyau délimité par une membrane nucléaire, mais un chromosome bactérien qui représente le centre de l’information génétique de la bactérie, sur le plan structural il est constitué par un enchevêtrement d’ADN bicatenaire, à disposition circulaire, pelotonne sur lui-même.
Il n’y a pas de nucléole et lors de la division cellulaire il n’y a pas de chromosomes individualise ni d’élément de l’appareil mitotique (fuseau chromatique, centrosomes) la division du matériel génétique se fait par simple réplication de l’ADN avec séparation des molécules filles.
II.B.g. Cytoplasme

Le cytoplasme est aqueux contient des acides nucléiques (ARN), des protéine des ribosomes des vacuoles contenant des substances organiques, des sels minéraux (fer, soufre, MG, inclusion de silice, carbonate du calcium)
Cependant ce cytoplasme est dépourvu d’organites.
II.B.h. Pigments
Certaines bactéries contiennent des grains de pigments rouges, bruns, violets.
II.B.i. Les plasmides

Sont des fragments d’ADN extra chromosomiques, circulaires pouvant s’autorepliquer independamment du chromosome, ce sont des replicons.
Les plasmides sont transférables d’une bactéries à une autre par le phénomène de conjugaison mais également par transduction.
II.B.j. Nutrition bactérienne

Il y a deux types de bactéries:
• Les bactéries photosynthétiques
• Les bactéries chimiosynthétiques
1 Bacteries phosphosynthétiques
Ces bacteries sont capables d’utiliser l’énergie lumineuse pour réaliser des photosynthèses grâce aux pigments chlorophylliens qui se trouvent dans leur cytoplasme.
2 Les bactéries chimiosynthetiques
Ces bactéries puisent leur énergie à partir de composes organique grace à la réaction d oxydo-reduction.
3 Métabolisme

Les bactéries, grâce à leur équipement enzymatique très complet, toutes les réaction chimiques sont catalysées par des enzymes spécifiques.
Elles intéressent à la fois des glucides, des protides, et les lipides


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L’os sphénoïde

L’os sphénoïde
Plan du document:
I. Introduction

II. Le corps

1. La face supérieure

2. La face inférieure

3. La face antérieure

4. La face postérieure

5. Les faces latérales

III. Les petites ailes

IV. Les grandes ailes

1. La face endocrânienne

2. La face exocrânienne

3. Le bord anguleux

V. Les apophyses ptérygoïdes

I Introduction

L’os sphénoïdal (ou sphénoïde) est un os impair, situé à la partie moyenne de la base du crâne, en arrière de l’ethmoïde et du frontal et en avant de l’occipital et des temporaux.
Par cette situation, le sphénoïde est en contact avec la plupart des os du crâne.
Sa forme très particulière présente quarte parties : le corps, les petites ailes, les grandes ailes et les apophyses ptérygoïdes.
II Le corps

De forme cubique, avec six faces, il occupe la partie médiane de l’os.
Il est creusé d’une cavité appelée sinus sphénoïdal.
II.A. La face supérieure

Elle est endocrânienne.
Elle présente, d’avant en arrière, les éléments suivants :
• Une surface plane en rapport avec la lame criblée de l’ethmoïde (le jugum sphénoïdal) ;
• Une gouttière transversale (la gouttière optique), avec de part et d’autre les trous optiques ;
• La selle turcique ou fosse pituitaire est limitée en avant par un bourrelet transversal (le tubercule de la selle) et en arrière par la lame quadrilatère ou dos de la selle qui présente sur son bord supérieur les apophyses clinoides postérieures.
II.B. La face inférieure

Se prolonge en avant, constituant ainsi la partie la plus postérieure de la voûte des fosses nasales.
Elle est articulaire avec le vomer.
II.C. La face antérieure

S’articule par sa crête médiane avec la lame perpendiculaire de l’ethmoïde, et de part et d’autre de cette crête avec les masses latérales.
De chaque côté de cette crête se trouvent les orifices du sinus sphénoïdal.
II.D. La face postérieure

Elle est soudée à la partie basilaire de l’occipital.
II.E. Les faces latérales

Représentent les zones d’attache des petites et grandes ailes.
Les petites ailes naissent en haut et en avant et les grandes ailes en bas.
Au-dessus de la zone d’implantation des grandes ailes, se trouvent les gouttières caverneuses. La lingula limite en dehors et en arrière ces gouttières.
Entre les petites ailes en haut et les grandes ailes en bas, se trouvent les fentes sphénoïdales.
III Les petites ailes

De forme triangulaire, les petites ailes présentent une base d’implantation, deux faces et deux bords.
• La base d’implantation est située au-dessus des grandes ailes et présente deux racines qui délimitent l’orifice du canal optique.
• La face supérieure se continue en avant avec la face supérieure des lames orbitaires du frontal.
• La face inférieure constitue la limite supérieure de la fente sphénoïdale.
• Le bord antérieur est soudé au frontal.
• Le bord postérieur est libre et se prolonge en dedans par l’apophyse clinoide antérieure.
Les petites ailes du sphénoïde limitent en avant l’étage moyen, et en arrière l’étage antérieur.
IV Les grandes ailes

De leur base d’implantation au niveau du corps du sphénoïde, chaque aile se porte en dehors et en haut.
En bas et en arrière, elle présente l’épine du sphénoïde.
Par sa forme, on lui distingue deux faces, l’une endocrânienne ou cérébrale, l’autre exocrânienne ou orbitaire, et un bord anguleux.
IV.A. La face endocrânienne

Présente près de la base d’implantation de la grande aile des orifices qui livrent passage à certains éléments vasculo-nerveux. On trouve d’avant en arrière : le trou grand rond, le trou ovale et le trou petit rond ou trou épineux.
IV.B. La face exocrânienne

Présente deux parties séparées par la crête malaire :
• La partie orbitaire est une face qui contribue à la formation de la paroi externe ou latérale de l’orbite. Son bord supérieur limite en bas la fente sphénoïdale, son bord inférieur limite en haut la fente sphéno-maxillaire.
• La partie temporale est une face qui se prolonge dans la fosse temporale.
IV.C. Le bord anguleux

Circonscrit la grande aile.
– Dans sa partie antérieure, il limite en bas la fente sphénoïdale et en haut la face orbitaire.
– Dans sa partie externe, il s’articule avec l’écaille du temporal, le frontal et le pariétal.
V Les apophyses ptérygoïdes

Elles sont implantées sur la face inférieure du corps du sphénoïde et se dirigent verticalement en bas.
L’implantation se fait par deux racines, l’une interne, l’autre externe.
Le canal ptérygoïdien ou canal vidien est l’union des deux racines.
A ces racines, font suite deux lames osseuses appelées ailes médiale et latérale, formant un angle dièdre ouvert en arrière et en dehors, et limitant ainsi la fosse ptérygoïde.
L’extrémité inférieure de l’apophyse ptérygoïde présente une échancrure, l’échancrure ptérygoïdien.
L’aile médiale se termine à son extrémité inférieure par le crochet ptérygoïdien, et présente à sa partie supérieure l’apophyse vaginale et le sillon ptérygo-palatin


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Métallotechnie en O.D.F

3 – Métallotechnie en O.D.F
3 – Métallotechnie en O.D.F

I-Introduction
L’orthodontiste utilise des métaux sous forme de fils actifs ou passifs pour réaliser les mouvements dentaires.
Les fils actifs se présentent sous la forme d’arc ou de ressort servant à stocker de l’énergie mécanique et de la restituer ensuite pour provoquée le mouvement dentaire.
II-Définition d’un alliage
Les métaux utilisés en O.D.F ne sont pas pur mais se présentent sous forme d’un alliage.
Un alliage est un mélange de plusieurs métaux, obtenus en général par fusion et refroidissement.
III- Propriétés des métaux
Les métaux doivent en général conserver la forme qui leur a été donné et se laisser travailler sans casser et résister à la force de mastication.
III.A. Déformation élastique
L’élasticité est la propriété que possède un métal déformé momentanément par l’action des forces extérieures, de retrouver sa forme initiale dès que la force a cessé d’agir
III.B. Déformation plastique : Loi de Hooke
En traction, la déformation ou l’allongement par unité est proportionnelle à la force appliquée tant qu’on n’a pas atteint la limite plastique. En effet, au delà d’un certain seuil, le métal ne revient pas a sa forme initiale, on dit que la limite élastique est dépassée, on assistera de l’apparition d’une déformation permanente ou déformation plastique qui peut aller jusqu’à la repture du fil.
III.C. Propriétés des métaux
III.C.a. Ténacité
C’est la propriété qui rend le matériau difficile à briser
III.C.b. Fragilité
C’est l’opposé de la ténacité, un matériau fragile peut se fracturer après la limite plastique
III.C.c. Résilience
C’est la résistance aux chocs
III.C.d. Malléabilité
C’est la facilité de façonner un fil, elle correspond à la capacité d’un matériau de supporter une
déformation permanente
III.C.e. Phénomène de fatigue et endurance
On appel fatigue ou endommagement par fatigue, la modification des propriétés des matériaux consécutives à l’apparition répétée ou cyclique des charges et on appel endurance, la capacité de résister à la fatigue.
IV Traitement des métaux
IV.A. Traitement mécanique
Ecrouissage, c’est faire durcir le métal en le battant à froid (température ambiante pour le rendre plus élastique et plus dense)
IV.B. Traitement thermique
IV.B.a. Recuit
C’est chauffer au rouge l’alliage au dessus du point de transformation pendant un temps donné puis on le refroidi lentement Le recuit élimine l’effet de l’écrouissage et de la trempe
IV.B.b. Trempe
C’est un traitement qui permet de ramener brusquement sans modification de structure, un métal depuis une température supérieure à la température de transformation jusqu’à la température ambiante. Elle est effectuée par immersion brusque du métal dans l’eau d’où son nom, résultat : le métal devient plus tenace et plus résistant.
IV.B.c. Le revenu
C’est une opération qui consiste à porter à une température supérieure au point de transformation un métal préalablement trempé pour annuler une tension interne et augmenter la résilience
IV.B.d. Homogénéisation
C’est le fait de faire passer un fil façonné à la pince (le fil subit des contraintes) au four à une température de 450° pendant 2 à 3 minutes pour qu’il devienne homogène.
IV.C. Comportement du fil orthodontique
Le choix du fil dépend de ces propriétés élastiques
IV.C.a. Elasticité en traction
Ca correspond à l’allongement d’un fil sous l’action d’une force qui s’exerce selon son axe Le fil reprend sa longueur initiale quand la force a cessé d’agir.
IV.C.b. Elasticité en torsion
C’est la propriété que possède un fil tordu sur lui-même de reprendre son état primitif quand la force a cessé d’agir.
IV.C.c. Elasticité en flexion
C’est la propriété que possède un fil encastré à l’une de ces extrémités de reprendre sa forme initiale quand la force a cessée d’agir.
V Les principaux alliages utilisés en ODF
• Acier inoxydable : 18% de Chrome et 8% Ni
• Elgiloy : fil australien : 40% Cobalt et 20% chrome
• Fil tressé : on torsade de NiCr
• Nitinol : 50% Ni, 45% Ti, 3% Cobalt
VI Intérêts des boucles et spires
VI.A. Boucles
Ont pour but de diminuer le rapport charge/flexion d’un arc Une boucle diminue l’intensité de la force et
augmente sa constance et sa durée
VI.A.a. La boucle verticale
Agit dans le sens horizontal, exemple : boucle en U, fermer un diastème.
VI.A.b. Boucle horizontale
Agit dans le sens vertical, exemple : boucle en T.
VI.A.c. Boucle en double chaussette
Agit dans les deux sens, utilisée dans le cas d’une incisive en linguo-version.
VI.B. Spires
Utilisés pour faire baisser ou remonter un secteur de dentes, exemple : arc d’ingression en cas de supraclusion et l’arc d’égression en cas d’infaclusion ou béance antérieure.