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Les virus

2 – Les virus
Plan du document:
I. Définition

II. Obtention d’un virus

1. Culture

1. Culture virale

2. Culture sur œuf embryonné

3. Culture sur animaux

2. La purification

3. Remarque

III. Morphologie et structure des virus

1. Enveloppe virale

2. L’acide nucléique central de type ARN ou ADN

3. Des protéines

1. Protéines non structurales

2. Protéine structurale

IV. Ultra structure des virus

1. Le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal)

2. Le virus asymétrie cubique

V. La réplication viral

1. La fixation

2. La pénétration

1. Par fusion

2. Par endocytose (cas des virus dénudes)

3. La transcription et traduction

1. Le virus à grand ADN

2. Le virus à ARN

4. La maturation, l’assemblage et la libération

I Définition

Les virus sont des entités plus petites que les bactéries, entre 15 et 350nm.
Leur importance tient au fait qu il peuvent être responsable de maladies virales très divers (grippe, poliomyélite)
II Obtention d’un virus

II.A. Culture

II.A.a. Culture virale

Elle nécessite des cellules qui seront infectées et détruites par le virus en multiplication.
Ces cellules pourront être des cellules en culture, des cellules d’œuf embryonnaire ou des cellules d’un animal entier et vivant.
II.A.b. Culture sur œuf embryonné

Les œufs embryonnes 5 à 10 jours ensuite ensemencés quand le temps d’inclusion est jugé suffisant on récupère le contenu des cavités inoculés et on purifie.
II.A.c. Culture sur animaux

Cette méthode reste la seule possible pour certain virus incultivable, et pour les études sur les vaccins.
Dans certains cas, comme le HIV, les animaux doivent être très proche de l’homme : on est contreint alors de choisir le chimpanze, on utilise aussi les sourcieaux, les lapins, les oiseaux (poulet), pour la rage on utilise la moelle de lapin.
II.B. La purification

La purification comprend toutes les phases classiques d’une purification en biochimie après la lyse des cellules.
Une fois les virus purifie, ils peuvent être utilises pour:
• Leur étude biochimique.
• Leur identification par les antigènes.
II.C. Remarque

L’essentiel de la culture virale est la reproduction de l’acide nucléique.
III Morphologie et structure des virus

III.A. Enveloppe virale

L’enveloppe est une bi-couche lipidique renfermant des phospholipides, glycolipides, des protéines…
La membrane constituant l’enveloppe peut avoir plusieurs origines différentes selon le lieu ou le virus emprunte la membrane de la cellule:
• enveloppe nucléaire
• membrane de réticulum endoplasmique
• membrane plasmique
III.B. L’acide nucléique central de type ARN ou ADN

Les virus ne contiennent qu’un seul type d’acide nucléique ARN ou ADN, rarement circulaire donc généralement linéaire, très rarement morcelé (9 fragments chez le virus grippal)
De plus cet acide nucléique peut être mono ou bicatenaire, et ne peut s’exprimer que dans la cellule hôte parce qu’il est trop réduit pour s’auto-suffire et la synthèse d’ATP est impossible pour le virus isole.
III.C. Des protéines

III.C.a. Protéines non structurales

Il s’agit de protéine enzymatique qui règlent la transcription et interviennent dans la synthèse des acides nucléiques tel que la transcriptase.
III.C.b. Protéine structurale

Ces protéines forment la capside une enveloppe qui emballe l’acide nucléique et les protéines enzymatiques.
L’architecture de cette capside est très complexe.
IV Ultra structure des virus

Elle peut présenter une symétrie cubique ou une symétrie hélicoïdale
Ces deux critères sont utilises pour la classification des virus
IV.A. Le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal)

Le model majeur de ce type de virus est le MTV le virus de la mosaïque du tabac (hélicoïdal ) :
Il est forme d’une baguette cylindrique creuse ressemblant fortement à un flagelle bactérien ou a une microtubule eucaryote, de 300µm de long et de 17nm de diamètre.
Cette baguette inclue un ARN de 2m/.mol.
Elle est constituée d’une seule protéine de M 17500g/mol.
Ce monomère est répété 2200 fois dans le virus et forme l’hélice à raison de 16.3 protéines par tour d’hélice.
Jusqu’en 1960 aucun virus hélicoïdal animal n’était connu.
En effet, ces virus sont toujours enveloppes et l’hélice est, de plus peu rigide, ce qui conduit à une structure globulaire les faisant confondre avec les virus a symétrie cubique.
Ces virus sont ceux de la grippe , les myxovirus , les paramyxovirus.
IV.B. Le virus asymétrie cubique

Ces virus ont les éléments de symétrie de l’icosaèdre, ce dernier est un volume polyèdre de 20 faces formées d’un triangle équilatéral qui possède 12 sommets et 30 arêtes.
Cette capside est formée par l’assemblage d’unités morphologique appelles CAPSOMÈRES.
À l’intérieur de la capside, on trouve:
• l’acide nucléique
• des protéines internes
L’assemblage est appelle virion.
V La réplication viral

Le cycle de réplication comporte plusieurs phases, la fixation, et la pénétration, la synthèse d’acide nucléique et la transcription, la synthèse protéique, la maturation, l’assemblage et la libération.
V.A. La fixation

Se fait par une interaction entre le virus et un récepteur sur la membrane plasmique de la cellule.
Exemple
HIV
Le virus HIV par l’intermédiaire de sa principale glycoprotéine (gp 120), se lie au récepteur CD4 du lymphocyte T4.
V.B. La pénétration

La pénétration du virus se fait par fusion ou par endocytose.
V.B.a. Par fusion

Il s’agit de la fusion de la membrane virale à la membrane plasmique, il y a alors libération de la nucléocapside dans le cytoplasme.
V.B.b. Par endocytose (cas des virus dénudes)

La membrane s’invagine en enfouissant le virus ce qui aboutit à une vacuole qui transporte la capside dans le cytoplasme.
V.C. La transcription et traduction

V.C.a. Le virus à grand ADN

Se réplique principalement dans le noyau de la cellule, bien que la synthèse protéique et les modifications post-traductionnelles aient lieu dans le cytoplasme.
Le génome code pour des douzaines de protéines virales spécifiques, la plupart ayant une activité enzymatique (Ex : thymidine kinase , ADN polymérase)
Ces types de protéines sont généralement non structurelles (c’est a dire qui ne seront pas contenus dans le virion).
D’autre sont des protéines de structure et forment la capside, l’enveloppe et le tégument (structure entre la capside et l enveloppe)
V.C.b. Le virus à ARN

Le virus à ARN présente des procédures de réplication et de contrôle plus simple.
Le génome de ce virus, qui est un brin d’ARN, agit aussi en tant que ARNm (virus à chaîne d’ARN positive) et est immediatement transcrit en une longue polyprotéine qui sera clivée en un certain nombre de protéines virales structurelles et non structurelles.
Parmi elles : les protéine de structure VP1 et VP3 et la protéine précurseur VPO.
Parmi les protéines non structurelles, on a une protéase et une ARN-polymérase et des facteurs cellulaires, réplique via une série de molécules intermédiaires qui servent de matrice pour la synthèse de nouveaux brins positifs.
Ceux si agissent en tant qu ARNm pour la synthèse de protéines, ou deviennent des génomes dans les nouveaux virions formes.
V.D. La maturation, l’assemblage et la libération

Comme les protéine et l’acide nucléique sont synthétisés dans la cellule infectée, ils sont dirigés vers des endroits variés pour assurer l’assemblage des virions.
Les capsides s’assemble dans le noyau ou le cytoplasme.
Les étapes de l’assemblage des capsides varient en fonction de la complexité de la capside mature ; et pour les virus ayant une enveloppe, ils acquièrent au niveau de la membrane nucléaire, ou la membrane du réticulum endoplasmique la membrane cytoplasmique.


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Os occipital

3 – Os occipital
Plan du document:
I. Introduction

II. L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital

III. Les masses latérales

IV. L’écaille

I Introduction

C’est un os impair qui occupe la partie postéro-inférieure du crâne.
Il participe à la formation de l’étage postérieur de l’endobase.
Il est uni en avant par l’apophyse basilaire au corps du sphénoïde, et traversé par un orifice: le “trou occipital” qui livre passage à certains organes vasculo-nerveux.
On lui distingue quatre segments :
• L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital,
• Les masses latérales droite et gauche,
• L’écaille de l’occipital.
II L’apophyse basilaire ou corps de l’occipital

Elle se dirige en avant et vers le haut, entre les apophyses pétreuses de l’os temporal, jusqu’au corps du sphénoïde avec lequel elle est soudée.
Sa face endocrânienne est une large gouttière en rapports avec éléments du tronc cérébral (bulbe et protubérance).
Sa face exocrânienne présente le tubercule pharyngien au centre, et la fossette naviculaire en avant.
Latéralement, elle présente les bords latéraux soudés au rocher ; en avant, l’extrémité supérieure est soudée au sphénoïde.
III Les masses latérales

Elles sont situées à l’union du corps et de l’écaille et de part et d’autre du trou occipital.
Sur la face endocrânienne on trouve :
• L’orifice interne du canal condylien antérieur (canal de l’hypoglosse) ;
• L’orifice interne du canal condylien postérieur ;
• La gouttière du sinus sigmoïde ;
• La gouttière du sinus pétreux inférieur.
Sur la face exocrânienne on trouve :
• Les condyles articulés avec les cavités glénoïdes de l’atlas ;
• L’orifice externe du canal condylien antérieur, en avant du condyle ;
• Le trou condylien postérieur et la fossette condylienne, en arrière du condyle ;
• Les apophyses jugulaires, latéralement.
Par les bords latéraux, les masses latérales s’articulent avec le temporal.
IV L’écaille

Elle est située en arrière des masses latérales et du trou occipital.
Elle participe à la constitution de l’étage postérieur de la base du crâne.
Sur ces deux faces on trouve les formations suivantes :
Sur la face endocrânienne :
• La protubérance occipitale interne au niveau de la partie centrale de l’écaille ;
• Les gouttières horizontales des sinus latéraux ;
• La gouttière du sinus longitudinal supérieur ;
• La crête occipitale interne ;
• Les fosses cérébelleuses en bas, et les fosses cérébrales en haut.
Sur la face exocrânienne :
• Une saillie médiane, la protubérance occipitale externe ;
• La crête occipitale externe ;
• Les lignes courbes occipitales supérieure et inférieure ;
• La surface nucale au-dessous de la ligne courbe supérieure.
Les bords s’articulent avec les pariétaux et les temporaux.


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Les superpositions

01 – Les superpositions
I Définition
C’est un procédé qui consiste à superposer deux tracés de TLR d’un sujet effectués à un intervalle de temps: 1 cliché initial, cliché final et cliché intermédiaire.
Ces superpositions permettent d’apprécier les modifications dans l’espace et le temps des structures dentaire, squelettiques et cutanés d’un même individu.
Ces superpositions ne sont possibles que sur des clichés standardisés et exécutés sur une même installation.
II Intérêts
Permettent
• d’une part: l’étude de la croissance et des facteurs héréditaires
• D’autre part, le contrôle des modifications observées au cours d’un traitement, et
• contrôle du mode de croissance d’un patient avant le traitement.
• Analyse des résultats d’un traitement
III Technique
Les différentes couleurs sont utilisées par les différents tracés aux stades successifs du traitement
• En cour du traitement, on utilise le bleu
• Fin de traitement actif, on utilise le rouge
• Fin de contention, on utilise le vert
• Après la contention, on utilise le marron
Et pour effectuer une superposition, on a besoin de définir un point d’enregistrement « R » et un plan de superposition (ou ligne)
Le point d’enregistrement est le repère fixe sur lequel on fait coïncider exactement les tracés des clichés successifs.
Le plan de superposition est déterminé à partir du point d’enregistrement.
Critères du choix d’un plan de superposition :
• Il faut qu’il soit stable, éloigné de la zone de croissance
• Il faut qu’il soit proche de la zone à étudier
IV Les différentes superpositions
On procède généralement à des superpositions d’ensemble à partir des plan crâniens et les superpositions locales à partir des structures maxillaires
IV.A.Les superpositions d’ensemble
Au niveau de la base du crâne, elles objectivent les différences de position des structures de la face sans
permettre de distinguer la part qui revient à la croissance et celle qui revient au traitement orthodontique.
IV.A.a.Plan de Bolton
.Du point BO au point Na utilisé par Broadbent.
.Du point S (centre de la celle turcique) on abaisse une perpendiculaire sur le plan de Bolton et le milieu de cette perpendiculaire, le point R est enregistré, il superpose sur la perpendiculaire en conservant le .plan Bo-Na parallèle à lui-même.
.Le point Bolton (BO) est le point le plus déclive de la concavité postérieur du condyle de l’occipital, il est à mi distance entre le Basion (Ba) et Opisthion (Op)
.Le Basion (Ba) : c’est le point le plus inférieur du bord antérieur du trou occipital.
.Le point Opisthion (Op) : c’est le point le plus postérieur du trou occipital.
IV.A.b.Ligne de Decoster
C’est une ligne utilisée depuis 1922, qui suit la région antérieur de la base du crâne (cortical interne
frontal, ethmoïde, suture sphéno-ethmoïdale et le bord antérieur de la selle turcique)
Decoster estime que cette ligne ne présente pas des modifications après l’âge de 7ans et dans sa longueur est une garantie pour les superpositions.
IV.A.c.Ligne S-Na
Utilisée par de nombreux auteurs tel que Byork, Steiner, Brodie et ce en raison de la facilité de localisation des point S et Na qui est situé dans une région stable après 7 et 8ans.
Les superpositions sur cette ligne montrent des modifications dans le sens antéropostérieur et vertical
Si on prend comme point d’enregistrement le point sous nasale, nous aurons des modifications au
niveau du point Na (se déplace vers le haut et vers l’avant)
La deuxième modification est l’inclinaison du plan bispinal, des modifications dans l’ATM
Et on aura une estimation de la croissance faciale dans son ensemble.
Si le point Na est enregistré, on aura des informations sur les modifications du plan cutané, du plan facial et du plan bispinal (la croissance est rejetée vers l’arrière)
IV.B.Les superpositions locales
IV.B.a.Au niveau du maxillaire supérieur
Ces superpositions locales, montrent la croissance du maxillaire en longueur et son déplacement par rapport à la base du crâne.
Suivant les auteurs, les superpositions peuvent montrer soit les modifications dues au traitement et à l’effet de la croissance.
La Ligne épine nasale, post-épine nasale antérieure (plan de superposition)
• Avec épine nasale antérieure enregistrée, on peut mettre en évidence les modifications au niveau du point A, déplacement de la première incisive supérieure et la première molaire dans les sens antéropostérieur et vertical.
• Avec épine nasale postérieure enregistrée, on retrouvera au niveau des bords antérieurs du maxillaire, les effets combinés de la croissance et du traitement.
• Avec la partie antérieure de la fente ptérygo-maxillaire (point d’enregistrement) cette superposition montre le déplacement de la première molaire, la croissance au niveau antérieur et l’étude du plan d’occlusion.
IV.B.b.Au niveau mandibulaire
Ces superpositions isolent les changement intervenus à ce niveau là et ceux qui ce sont produits dans le reste de la face.
Comme au maxillaire et suivant le mode de superposition adoptée, on pourra soit obtenir la somme des modifications de la croissance et traitement orthodontique soit l’effet de la croissance du traitement isolé.
Sur le bord postérieur de la branche montante avec le sommet du condyle enregistré, on trouvera dans la région symphysaire les résultats de l’activité des divers centres fertiles de la croissance dans les deux directions verticale et horizontale.
2ème plan : au niveau des la symphyse avec le point Me enregistré, on aura des modifications au niveau des dents, on trouvera les résultats de l’activité du rebord alvéolaire dans le sens vertical, ce déplacement est objectivé par le déplacement du plan d’occlusion dans le sens vertical.
On aura aussi l’augmentation de la longueur de la mandibule dans le sens horizontal elle est montré par le déplacement du bord postérieur de la branche montante au niveau duquel se produit l’apposition osseuse
La 3ème modification est l’activité du centre condylien objectivé par le déplacement du sommet du condyle en direction verticale.
V Conclusion
Pourquoi les superpositions?
Faire les superpositions locales, c’est pour avoir des résultats concrets, il ne s’agit pas de comparer une série de valeurs angulaires et linéaires portées sur les fiches céphalométriques et après le traitement mais surtout d’observer dans un même coup d’œil des schémas différents dessiné avec des couleurs différentes de procédé simple et les différents sont visibles sans interprétation de chiffres.


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Les cellules procaryotes

3 – Les cellules procaryotes
Plan du document:
I. Introduction

II. Les cellules procaryotes (bactéries)

1. Définition de la bactérie

2. Structure morphologique de la bactérie

1. Capsule (absente chez certaines bactéries)

2. Les flagelles

3. Pilis

1. Les pilis communs

2. Les pilis sexuels

4. La paroi bactérienne

1. La coloration de gram

2. Structure

3. Structure biomoléculaire

5. La membrane cytoplasmique

6. L’appareil nucléaire

7. Cytoplasme

8. Pigments

9. Les plasmides

10. Nutrition bactérienne

1. Bacteries phosphosynthétiques

2. Les bactéries chimiosynthetiques

3. Métabolisme

I Introduction

Les microbes ne sont ni des animaux ni des végétaux, ils appartiennent à un troisième règne crée par HAECKEL: celui des protistes.
Le monde des protistes est divise en deux, il y a a les protistes supérieures ou eucaryotes (qui sont les cellules animales ou végétales), et les protistes inférieurs ou procaryotes représentes par les bactéries et les cyanophycées.
Procaryotes Eucaryotes
Mode de vie Autotrophe, aérobie, anaérobie, unicellulaire Autotrophe, aérobie, hétérotrophe, uni ou pluricellulaire
Membrane plasmique Bicouche phospholipidique doublée ou non par une paroi externe Bicouche lipidique simple
Système membranaire intra cytoplasmique Aucun Mitochondrie, réticulum, A golgi , lysosomes …
Mobilité Flageline Microtubules et tubulines, actines et myosines
Division Scissiparité Mitose
Génome
Acide nucléaire ADN ADN
Morphologie Zone nucléaire Noyau structure
Structure d’ADN Circulaire Linéaire et segmenté
Structure du gène Linéaire Morcellé
Nucléole absent présent
Nombre de chromosomes Un Plusieurs
II Les cellules procaryotes (bactéries)

II.A. Définition de la bactérie

Les bactéries (bacteria=bâton) sont des organisme unicellulaire (d’un diamètre de 1 à 10µm) complets indépendants, et capable de se reproduire de manière autonome.
II.B. Structure morphologique de la bactérie

II.B.a. Capsule (absente chez certaines bactéries)

Il s’agit d’une enveloppe de 0.2A° à 1 micron de diamètre faite essentiellement de polysaccharide.
Cependant chez certaine bactéries telles que les streptocoques, elle est faite d’acide hyaluronique plus rarement, la capsule est de nature polypeptidique (bacillus anthracis).
Sa biosynthèse est codée par l’ADN chromosomique et favorisée par le milieu extracellulaire.
Elle joue un rôle de protection et intervient dans la virulence du germe ainsi que dans le transport de l’antigénique.
II.B.b. Les flagelles

On ne les observe qu’après coloration spéciale.
Ce sont des filaments très fins, de 20 à 30 millimicrons de diamètre sur 5 à 10 microns de largeur.
Ils sont constitue d’un protéine appellée flageline, qui présente une structure périodique analogue à la myosine du muscle.
La flageline de PM20KDa fibreuse est constituée de monomères (sous unités) disposés de façon hélicoïdale en 6 à 8 rangées autour d’un axe cylindrique creux.
Les flagelles sont l’organe locomoteur de la bactéries, ils sont également le support d’une antigénique (antigène H)
II.B.c. Pilis
Les pilis sont des filaments rigides retrouvés à la surface de la bactérie, il existe deux variétés, les pilis communs et les pilis sexuels.
1 Les pilis communs

Ce sont de courts filaments de 0.3 à 1 micron de longueur et de 7 micron de diamètre, ils sont constitues d’une proteine: la piline.
La fonction de ces pilis est l’absorption bacterienne.
2 Les pilis sexuels

Ce sont de long filaments de 20 micron de longueurs et de 8 à 9 micron de diamètre, moins nombreux, ils interviennent dans le phénomène de conjugaison en réalisant l’accolement des bactéries entre elles.
II.B.d. La paroi bactérienne

1 La coloration de gram

Il s’agit d’une coloration par le violet de gentiane, suivi d une décoloration à l’alcool puis d’une recoloration à la fischine.
Cette coloration permet de distinguer deux type de bactéries:
• Celle qui gardent la coloration par le violet de gentiane et apparaissent bleue ou violettes au microscope, elles sont dites à gram positif.
• Celle qui perdent la coloration par le violet de gentiane et qui apparaissent roses au microscope elles sont dites à gram négatif.
2 Structure

La paroi des bactéries à gram positif est généralement épaisse mesurant de 200 à 500 A, celle des acteries à gram négatif est plus mince mesurant 100 à 150A.
3 Structure biomoléculaire

La paroi bactérienne est formée d’un réseau macromoléculaire structural essentiel: le peptidoglycane appellé mureine.
Ce dernier est forme de disaccharide qui se répète pour former des chaînes reliées entre elles par des polypeptides.
Cet assemblage en treillis enveloppe toute la cellule et la protege.le disaccharide est composée de monosaccharide appellée :
• NAG (N-Acetylglycosamine)
• MAM (M-acetylmuramique (de murus , mur apparente au glucose)
II.B.e. La membrane cytoplasmique

C’est une enveloppe délimitant le cytoplasme, elle est constituée de 60 à 70% de proteine et 30 à 40% de lipide.
Elle se présente en microscopie électronique comme un triple feuillet : deux feuillet denses limitant un feuillet clair.
Cette membrane présente le plus souvent des invaginations appelle mésosomes.
Rôle de la membrane plasmique:
• Régler les échanges entre le milieu extra et intracellulaire
• Régler le gradient de concentration osmotique pour permettre à la bactérie de conserver ses ions essentiels
• Régler le métabolisme grâce à une perméabilité sélective.
Certaines molécules diffusent passivement à l’intérieur de la bactérie d’autres nécessitent un transport actif utilisant des enzymes appellées perméases.
• Rôle d excrétion: les bactéries synthétisent des exo-enzymes et exotoxines qui augmentent le pouvoir pathogène des bactéries
• Rôle de respiration : la membrane est le siège des enzymes respiratoires, apparaissent comme l’équivalent fonctionnel des mitochondries des cellules eucaryotes.
• Sert de point d’ancrage pour les flagelles, elle reste la cible des antibiotiques.
II.B.f. L’appareil nucléaire

Il n’existe pas un noyau délimité par une membrane nucléaire, mais un chromosome bactérien qui représente le centre de l’information génétique de la bactérie, sur le plan structural il est constitué par un enchevêtrement d’ADN bicatenaire, à disposition circulaire, pelotonne sur lui-même.
Il n’y a pas de nucléole et lors de la division cellulaire il n’y a pas de chromosomes individualise ni d’élément de l’appareil mitotique (fuseau chromatique, centrosomes) la division du matériel génétique se fait par simple réplication de l’ADN avec séparation des molécules filles.
II.B.g. Cytoplasme

Le cytoplasme est aqueux contient des acides nucléiques (ARN), des protéine des ribosomes des vacuoles contenant des substances organiques, des sels minéraux (fer, soufre, MG, inclusion de silice, carbonate du calcium)
Cependant ce cytoplasme est dépourvu d’organites.
II.B.h. Pigments
Certaines bactéries contiennent des grains de pigments rouges, bruns, violets.
II.B.i. Les plasmides

Sont des fragments d’ADN extra chromosomiques, circulaires pouvant s’autorepliquer independamment du chromosome, ce sont des replicons.
Les plasmides sont transférables d’une bactéries à une autre par le phénomène de conjugaison mais également par transduction.
II.B.j. Nutrition bactérienne

Il y a deux types de bactéries:
• Les bactéries photosynthétiques
• Les bactéries chimiosynthétiques
1 Bacteries phosphosynthétiques
Ces bacteries sont capables d’utiliser l’énergie lumineuse pour réaliser des photosynthèses grâce aux pigments chlorophylliens qui se trouvent dans leur cytoplasme.
2 Les bactéries chimiosynthetiques
Ces bactéries puisent leur énergie à partir de composes organique grace à la réaction d oxydo-reduction.
3 Métabolisme

Les bactéries, grâce à leur équipement enzymatique très complet, toutes les réaction chimiques sont catalysées par des enzymes spécifiques.
Elles intéressent à la fois des glucides, des protides, et les lipides


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L’os sphénoïde

L’os sphénoïde
Plan du document:
I. Introduction

II. Le corps

1. La face supérieure

2. La face inférieure

3. La face antérieure

4. La face postérieure

5. Les faces latérales

III. Les petites ailes

IV. Les grandes ailes

1. La face endocrânienne

2. La face exocrânienne

3. Le bord anguleux

V. Les apophyses ptérygoïdes

I Introduction

L’os sphénoïdal (ou sphénoïde) est un os impair, situé à la partie moyenne de la base du crâne, en arrière de l’ethmoïde et du frontal et en avant de l’occipital et des temporaux.
Par cette situation, le sphénoïde est en contact avec la plupart des os du crâne.
Sa forme très particulière présente quarte parties : le corps, les petites ailes, les grandes ailes et les apophyses ptérygoïdes.
II Le corps

De forme cubique, avec six faces, il occupe la partie médiane de l’os.
Il est creusé d’une cavité appelée sinus sphénoïdal.
II.A. La face supérieure

Elle est endocrânienne.
Elle présente, d’avant en arrière, les éléments suivants :
• Une surface plane en rapport avec la lame criblée de l’ethmoïde (le jugum sphénoïdal) ;
• Une gouttière transversale (la gouttière optique), avec de part et d’autre les trous optiques ;
• La selle turcique ou fosse pituitaire est limitée en avant par un bourrelet transversal (le tubercule de la selle) et en arrière par la lame quadrilatère ou dos de la selle qui présente sur son bord supérieur les apophyses clinoides postérieures.
II.B. La face inférieure

Se prolonge en avant, constituant ainsi la partie la plus postérieure de la voûte des fosses nasales.
Elle est articulaire avec le vomer.
II.C. La face antérieure

S’articule par sa crête médiane avec la lame perpendiculaire de l’ethmoïde, et de part et d’autre de cette crête avec les masses latérales.
De chaque côté de cette crête se trouvent les orifices du sinus sphénoïdal.
II.D. La face postérieure

Elle est soudée à la partie basilaire de l’occipital.
II.E. Les faces latérales

Représentent les zones d’attache des petites et grandes ailes.
Les petites ailes naissent en haut et en avant et les grandes ailes en bas.
Au-dessus de la zone d’implantation des grandes ailes, se trouvent les gouttières caverneuses. La lingula limite en dehors et en arrière ces gouttières.
Entre les petites ailes en haut et les grandes ailes en bas, se trouvent les fentes sphénoïdales.
III Les petites ailes

De forme triangulaire, les petites ailes présentent une base d’implantation, deux faces et deux bords.
• La base d’implantation est située au-dessus des grandes ailes et présente deux racines qui délimitent l’orifice du canal optique.
• La face supérieure se continue en avant avec la face supérieure des lames orbitaires du frontal.
• La face inférieure constitue la limite supérieure de la fente sphénoïdale.
• Le bord antérieur est soudé au frontal.
• Le bord postérieur est libre et se prolonge en dedans par l’apophyse clinoide antérieure.
Les petites ailes du sphénoïde limitent en avant l’étage moyen, et en arrière l’étage antérieur.
IV Les grandes ailes

De leur base d’implantation au niveau du corps du sphénoïde, chaque aile se porte en dehors et en haut.
En bas et en arrière, elle présente l’épine du sphénoïde.
Par sa forme, on lui distingue deux faces, l’une endocrânienne ou cérébrale, l’autre exocrânienne ou orbitaire, et un bord anguleux.
IV.A. La face endocrânienne

Présente près de la base d’implantation de la grande aile des orifices qui livrent passage à certains éléments vasculo-nerveux. On trouve d’avant en arrière : le trou grand rond, le trou ovale et le trou petit rond ou trou épineux.
IV.B. La face exocrânienne

Présente deux parties séparées par la crête malaire :
• La partie orbitaire est une face qui contribue à la formation de la paroi externe ou latérale de l’orbite. Son bord supérieur limite en bas la fente sphénoïdale, son bord inférieur limite en haut la fente sphéno-maxillaire.
• La partie temporale est une face qui se prolonge dans la fosse temporale.
IV.C. Le bord anguleux

Circonscrit la grande aile.
– Dans sa partie antérieure, il limite en bas la fente sphénoïdale et en haut la face orbitaire.
– Dans sa partie externe, il s’articule avec l’écaille du temporal, le frontal et le pariétal.
V Les apophyses ptérygoïdes

Elles sont implantées sur la face inférieure du corps du sphénoïde et se dirigent verticalement en bas.
L’implantation se fait par deux racines, l’une interne, l’autre externe.
Le canal ptérygoïdien ou canal vidien est l’union des deux racines.
A ces racines, font suite deux lames osseuses appelées ailes médiale et latérale, formant un angle dièdre ouvert en arrière et en dehors, et limitant ainsi la fosse ptérygoïde.
L’extrémité inférieure de l’apophyse ptérygoïde présente une échancrure, l’échancrure ptérygoïdien.
L’aile médiale se termine à son extrémité inférieure par le crochet ptérygoïdien, et présente à sa partie supérieure l’apophyse vaginale et le sillon ptérygo-palatin


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Métallotechnie en O.D.F

3 – Métallotechnie en O.D.F
3 – Métallotechnie en O.D.F

I-Introduction
L’orthodontiste utilise des métaux sous forme de fils actifs ou passifs pour réaliser les mouvements dentaires.
Les fils actifs se présentent sous la forme d’arc ou de ressort servant à stocker de l’énergie mécanique et de la restituer ensuite pour provoquée le mouvement dentaire.
II-Définition d’un alliage
Les métaux utilisés en O.D.F ne sont pas pur mais se présentent sous forme d’un alliage.
Un alliage est un mélange de plusieurs métaux, obtenus en général par fusion et refroidissement.
III- Propriétés des métaux
Les métaux doivent en général conserver la forme qui leur a été donné et se laisser travailler sans casser et résister à la force de mastication.
III.A. Déformation élastique
L’élasticité est la propriété que possède un métal déformé momentanément par l’action des forces extérieures, de retrouver sa forme initiale dès que la force a cessé d’agir
III.B. Déformation plastique : Loi de Hooke
En traction, la déformation ou l’allongement par unité est proportionnelle à la force appliquée tant qu’on n’a pas atteint la limite plastique. En effet, au delà d’un certain seuil, le métal ne revient pas a sa forme initiale, on dit que la limite élastique est dépassée, on assistera de l’apparition d’une déformation permanente ou déformation plastique qui peut aller jusqu’à la repture du fil.
III.C. Propriétés des métaux
III.C.a. Ténacité
C’est la propriété qui rend le matériau difficile à briser
III.C.b. Fragilité
C’est l’opposé de la ténacité, un matériau fragile peut se fracturer après la limite plastique
III.C.c. Résilience
C’est la résistance aux chocs
III.C.d. Malléabilité
C’est la facilité de façonner un fil, elle correspond à la capacité d’un matériau de supporter une
déformation permanente
III.C.e. Phénomène de fatigue et endurance
On appel fatigue ou endommagement par fatigue, la modification des propriétés des matériaux consécutives à l’apparition répétée ou cyclique des charges et on appel endurance, la capacité de résister à la fatigue.
IV Traitement des métaux
IV.A. Traitement mécanique
Ecrouissage, c’est faire durcir le métal en le battant à froid (température ambiante pour le rendre plus élastique et plus dense)
IV.B. Traitement thermique
IV.B.a. Recuit
C’est chauffer au rouge l’alliage au dessus du point de transformation pendant un temps donné puis on le refroidi lentement Le recuit élimine l’effet de l’écrouissage et de la trempe
IV.B.b. Trempe
C’est un traitement qui permet de ramener brusquement sans modification de structure, un métal depuis une température supérieure à la température de transformation jusqu’à la température ambiante. Elle est effectuée par immersion brusque du métal dans l’eau d’où son nom, résultat : le métal devient plus tenace et plus résistant.
IV.B.c. Le revenu
C’est une opération qui consiste à porter à une température supérieure au point de transformation un métal préalablement trempé pour annuler une tension interne et augmenter la résilience
IV.B.d. Homogénéisation
C’est le fait de faire passer un fil façonné à la pince (le fil subit des contraintes) au four à une température de 450° pendant 2 à 3 minutes pour qu’il devienne homogène.
IV.C. Comportement du fil orthodontique
Le choix du fil dépend de ces propriétés élastiques
IV.C.a. Elasticité en traction
Ca correspond à l’allongement d’un fil sous l’action d’une force qui s’exerce selon son axe Le fil reprend sa longueur initiale quand la force a cessé d’agir.
IV.C.b. Elasticité en torsion
C’est la propriété que possède un fil tordu sur lui-même de reprendre son état primitif quand la force a cessé d’agir.
IV.C.c. Elasticité en flexion
C’est la propriété que possède un fil encastré à l’une de ces extrémités de reprendre sa forme initiale quand la force a cessée d’agir.
V Les principaux alliages utilisés en ODF
• Acier inoxydable : 18% de Chrome et 8% Ni
• Elgiloy : fil australien : 40% Cobalt et 20% chrome
• Fil tressé : on torsade de NiCr
• Nitinol : 50% Ni, 45% Ti, 3% Cobalt
VI Intérêts des boucles et spires
VI.A. Boucles
Ont pour but de diminuer le rapport charge/flexion d’un arc Une boucle diminue l’intensité de la force et
augmente sa constance et sa durée
VI.A.a. La boucle verticale
Agit dans le sens horizontal, exemple : boucle en U, fermer un diastème.
VI.A.b. Boucle horizontale
Agit dans le sens vertical, exemple : boucle en T.
VI.A.c. Boucle en double chaussette
Agit dans les deux sens, utilisée dans le cas d’une incisive en linguo-version.
VI.B. Spires
Utilisés pour faire baisser ou remonter un secteur de dentes, exemple : arc d’ingression en cas de supraclusion et l’arc d’égression en cas d’infaclusion ou béance antérieure.


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La mitose

La mitose
Plan du document:
I. Définition

II. Étude cytologique de mitose

1. Définition

2. Déroulement de la mitose

1. La prophase

1. Début

2. Fin

2. Métaphase

1. Prométaphase

2. Métaphase

3. Anaphase

1. Début

2. Fin

4. Télophase

III. Mitoses et agents antimitotiques

1. Les antibiotiques

2. Les antimétabolites

3. Les agents aikylants

4. Atteinte fusoriale

I Définition

Un organisme eucaryote est formé de cellules.
Chacune de ces cellules provient de la multiplication d’une cellule préexistante.
La mitose ou division cellulaire permet de multiplier le nombre de cellules en conservant la quantité et la qualité des informations contenues dans les chromosomes.
Le déroulement de la mitose dépend de mécanismes très précis, ces mécanismes sont universels c’est-à-dire communs, à quelques détails près, à tous les organismes vivants eucaryotes, végétaux et animaux.
II Étude cytologique de mitose

II.A. Définition

La mitose distribue également l’ADN entre les deux cellules filles ; mais le processus de réparation est très complexe pour diverses raisons
• L’ADN est reparti entre plusieurs chromosomes
• Les chromosomes sont séparés du cytoplasme par l’enveloppe nucléaire
• Les organites subissent des modifications
La mitose intéresse:
• Tous les éléments nucléaires: caryodiérèse
• Tous les éléments cytoplasmiques :cytodiérèse
Elle est caractérisé par:
• La spiralisation des chromosomes qui se regroupent puis se séparent entre les deux cellules filles
• L’apparition dans le cytoplasme d’un fuseau de microtubules (fuseau mitotique) qui guideront les chromosomes dans leurs mouvements.
• La disparition de l’enveloppe nucléaire.
• La reconstitution du noyau de chacune des cellules filles à la fin de la mitose.
II.B. Déroulement de la mitose

II.B.a. La prophase

1 Début

• Les chromosomes s’individualisent
• Le centrosome a été dupliqué en fin d’interphase
2 Fin

• Les chromosomes s’épaississent et se raccourcissent ils sont constitués de deux chromatides qui restent liées entre elles au niveau des centromères (kinétochores)
• Les deux centrosomes accompagnés de microtubules rayonnants constituent des asters qui migrent vers les deux pôles de la cellule en se repoussant l’un l’autre grâce à des moteurs agissant sur les microtubules chevauchants.
• Les microtubules émis par chacun des asters constituent le fuseau.
• La membrane nucléaire se désintègre pour disparaître compétemment.
II.B.b. Métaphase

1 Prométaphase

Les microtubules s’allongent en direction des chromosomes, lorsque l’un d’entre eux rencontre un centromère kinetochore d’un chromosome, il le capture.
2 Métaphase

Par le jeux de la polymérisation et de la dépolymérisation des microtubules et grâce à des moteurs, Le chromosome capturé est placé à l’équateur du fuseau.
Lorsque tous les chromosomes sont placés à l’équateur du fuseau ils constituent la plaque équatoriale.
II.B.c. Anaphase

1 Début

D’un seul coup, tous les kinétochores se séparent, les microtubules attachés au kinétochores se séparent, les microtubules attachés au kinétochores se dépolymérisent et les chromosomes montent vers les pôles grâce a leurs moteurs.
2 Fin

Les deux lots de chromosomes sont rassemblés au pôles car ils sont guidés par la cage formée par le fuseau lui-même.
Un cercle de fibres contractiles (acto-myosine) apparaît autour de la cellule dans le plan de l’équateur.
II.B.d. Télophase

Les fibres contractiles acto-myosine réalisent un sphincter qui resserre le diamètre de la cellule au niveau de l’équateur.
La cellule se partage en deux progressivement avec reconstitution du noyau c’est une sorte de prophase se déroulant à l’envers.
Les chromosomes deviennent moins compact, ils se déspécialiser.
L’enveloppe nucléaire se reconstitue à partir des fragments qui adhérent aux chromosomes et du réticulum endoplasmique qui pendant la mitose apparaît sous la forme de vésicules situées en dehors du fuseau.
À la fin de cette période, les nucléoles apparaissent à partir organisateurs nucléaires de certain chromosomes.
En même temps, une membrane se forme et sépare les deux futures cellules filles c’est la plasmode ou cytodiérese.
La partie moyenne de la cellule s’amincie progressivement, cet amincissement dépend d’un anneau contractile de micro filaments, qui se forment par dépolymérisation de sous unités d’actines sous la membrane plasmique.
Cet anneau est situé dans la partie moyenne de 1a cellule autour de la région préalablement occupée par la plaque équatoriale.
En se contractant, il entraîne la membrane plasmique dans un mouvement de fermeture, comparable à celui d’un diaphragme.
Le fuseau est étranglé par la formation de la membrane séparant les cellules filles.
Les mitochondries se répartissent au hasard entre les deux cellules filles qui s’écartent: La télophase est finie.
III Mitoses et agents antimitotiques

III.A. Les antibiotiques

Sont capables d’arrêter le développement des micro-organismes en inhibant la synthèse des acides nucléiques ou en bloquent la synthèse protéique au niveau des ribosomes.
III.B. Les antimétabolites

Ce sont des métabolites dont la configuration spatial est très voisine des métabolites indispensables aux synthèses cellulaires.
Ils inhibent les synthèses par mécanisme de compétition.
Leur forme leur permet en effet de se substituer aux métabolites et de provoquer la synthèse de molécules non fonctionnelles ou incomplètes.
III.C. Les agents aikylants

Ces substances toxiques se complexent avec l’ADN et bloque la cellule pendant la phase G2.
III.D. Atteinte fusoriale

Les substances végétales comme la colchicine, la colcimide, la vincristine sont des poisons fusoriaux qui inhibe la formation de l’appareil mitotique


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Les forces extra-orales

4 – Les forces extra-orales
I-Définition
Les F.E.B sont des dispositifs prenant leurs point d’appui hors de la cavité buccale.
Parmi ces appareillages, nous avons :
• FEB avec différents appuis
• Le masque de Delaire
• La fronde occipito-mentonnière
II- Les forces extra-buccales
L’appareillage comprend:
• un appui péri-crânien qui peut être:
• Cervical
• occipita1 ou Low pull
• pariétal ou High Pull
• arc facial avec:
• Arc externe de 18/1Omm de diamètre possédant ou non des boucles.
• Arc interne de 15/10mm de diamètre soudé à sa partie antérieure à l’are externe et distant de 5 à 8 min du bord incisif sans remonter ou descendre les lèvres.
• bagues scellées sur molaires.
• élément dynamique: bande élastique.
III- Principes généraux
• nécessitent une parfaite motivation du patient
• doivent être placées au moment de la croissance pour bénéficier au maximum des ses potentialités
• peuvent être appliquées seuls ou en adjonction avec d’autres dispositifs.
• Prévention de la croissance antérieure du maxillaire supérieure.
• Changement de la direction de croissance.
• Rotation mandibulaire dans le sens de rotation antérieure ou de rotation postérieure.
• Modification du plan occlusale.
• Mouvement distal des molaires.
• Peuvent provoquer une ingression ou égression des molaires.
• Renforcent l’ancrage selon les besoins mécaniques du traitement.
IV -Les differents type de F.E.B
IV.A. A traction basse (appui cervical)
Elles sont indiquées dans les cas de classe 2 division 1 ou cas de classe 2 division 2, où l’on désire l’ouverture de l’articulé avec rotation mandibulaire.
IV.A.a. Effets de ces F.E.B
• égression molaire.
• mouvement distal des molaires.
• freinage de la croissance maxillaire tandis que la croissance mandibulaire continue.
• ouverture de l’articulé en améliorant la supraclusion incisive.
• rotation postérieure de la mandibule.
• augmentation de l’ancrage molaire.
IV.A.b. Contre-indications
Dans les cas de classe 2 avec une dimension verticale augmentée avec ou sans béance incisive.
IV.B. A traction horizontale appui occipital)
Elle a pour effet principal une action distalante, donc elle trouve son indication dans le recul des molaires
avec espoir de ne pas modifier la dimension verticale du patient.
IV.C. A traction haute appui péri-crânien)
Elles sont indiqués dans le cas de classe 2 avec dimension verticale augmentée avec ou sans béance incisive.
IV.C.a. Effets de ces F.E.B
• Ingression des molaires supérieures.
• Rotation antérieure de la mandibule.
• Augmentation de l’ancrage molaire supérieure.
IV.C.b. Contre-indications
Cas de classe 2 en deep-bite (D.V. diminuée) avec ou sans supraclusion incisive.
V- La fronde occipito-mentonnière
Ce sont des forces extra-buccales appliquées niveau du menton.
Elles sont constituées d’une mentonnière reliée à un casque par l’intermédiaire de bandes élastiques.
On distingue les F.O.M à traction horizontale et à traction verticale.
La fronde mentonnière est disponible dans le marché orthodontique, à défaut on peut fabrique une fronde mentonnière en prenant l’empreinte du menton, au laboratoire, on confectionne la mentonnière à l’aide de résine auto-polymérisable dans laquelle seront noyés les crochets pour la traction.
V.A. La F.O.M horizontale
Utilisée dans le cas de classe 3 avec une dimension verticale diminuée en provoquant une rotation postérieure de la mandibule, le menton s’abaisse et recul, l’angle facial diminue et on note un changement de la croissance condylienne, celle ci devient postérieure.
Comme on peut l’utiliser dans les cas de proglissement mandibulaire en denture mixte.
• Contre indication
Cas de classe 3 avec une dimension verticale augmentée.
V.B. La F.O.M verticale
Utilisée dans les cas de classe 1 ou classe 2 d’excès vertical antérieur provoquant une rotation antérieure de la mandibule.
Le menton, s’avance et remonte, l’angle facial augmente, la croissance condylienne devient plus antérieure.
• Contre indication
Tous les cas de classe 1 et classe 2 avec D.V diminuée.
VI Le masque de delaire
Le masque de Delaire est une force extra-buccale qui trouve sa principale indication dans le traitement d’une classe 3 d’origine maxillaire c’est à dire une rétrognathie maxillaire avec brachygnathie.
Il se compose :
• d’un élément externe : le masque de Delaire
• un élément interne constitué de deux arcs, un du côté vestibulaire, l’autre du côté palatin soudés aux bagues molaires.
l’arc situé du côté vestibulaire possède 2 éperons qui sont placés en regard des canines et qui serviront pour la traction élastique.
• Effets du masque de delaire
• Effet tiroir, le maxillaire est tracté en avant en éclatant la suture maxillo-palatine.
• Bloquer la croissance condylienne jusqu’à créer l’obstacle antérieur incisif.


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La méiose

La méiose
Plan du document:
I. Introduction

II. Description du processus méiotique

1. Première division méiotique

1. La prophase I

1. Le stade leptotène

2. Le stade zygotène

3. Le stade pachytène

4. Le stade diplotène

5. La diacinèse

2. La métaphase I

3. Anaphase I

4. Télophase I

2. La deuxieme division méiotique équationnelle

III. La chronologie de la méiose

1. La Meiose spermatocytaire

2. Méiose ovocytaire

IV. La non disjonction méiotique et ses conséquences

I Introduction

La méiose est un mécanisme de division cellulaire particulière à la gamétogenèse (la lignée germinale), destinée à donner naissance à des gamètes haploïdes.
On peut définir la méiose comme la succession de deux divisions cellulaires qui suivent une phase unique de réplication d’ADN et qui conduisent à la formation de quatre cellules haploïdes pour une cellule diploïde subissant la méiose.
La finalité de la méiose est triple:
• Transmission de l’information génétique d’une génération à la suivante
• La réduction du nombre de chromosome qui diploïde (2n) devient haploïde (n), la reconstitution du capital génétique au cours de la fécondation
• Elle assure le brassage de l’information génétique qui aboutit à la diversification maximale des membres de l’espèce.
La première division méiotique occupe presque la totalité du temps et réalise la réduction du nombre de chromosomes et le brassage de l’information génétique.
La deuxième division méiotique ressemble à une mitose avec deux différences:
• Elle n’est pas précédée d’une synthèse d’ADN
• Elle survient sur des chromosomes représentés en un seul exemplaire.
II Description du processus méiotique
Avant le démarrage de la méiose, le noyau contient deux exemplaires de chaque chromosome homologue (un d’origine maternel et l’autre d’origine paternel). Au cours de la dernière synthèse d’ADN (stade préleptotène), chaque chromosome est dupliqué et se présente sous deux chromatides soeurs étroitement associées l’une à l’autre par leur centromère.
II.A. Première division méiotique

Elle est caractérisée par la longueur de sa prophase qui occupe 90% de la durée de méiose
II.A.a. La prophase I
Elle est subdivisée en 5 stades définis par les modifications morphologiques des chromosomes;
1 Le stade leptotène

Est caractérisé par:
• Une augmentation du volume du noyau
• Par la condensation des chromosomes (dont chacun est constitué de deux chromatides soeurs) sous forme de long filaments attachés par leur extrémités à la membrane nucléaire.
2 Le stade zygotène

C’est le début des appariements chromosomiques (synapsis) pour former des paires de chromosomes appelés bivalents (un bivalent = 4 chromatides réunies deux à deux par leur centromères)
L’appariement se fait par le complexe synaptonémal qui est formé par deux éléments latéraux et un élément central de nature protéique.
La chromatine des chromosomes sexuels commence à se condenser.
3 Le stade pachytène

Il est marqué par l’achèvement du synapsis.
Les chromosomes appariés constituent 22 bivalents autosomiques et bivalent sexuel condensé sous forme d’une vésicule sexuelle (VS)
Les chromosomes se condensent progressivement jusqu’à atteindre leur maximum au milieu du pachytène puis ils se décondensent jusqu’au stade suivant.
4 Le stade diplotène

Les chromosomes homologues commencent à se séparer, les centromères s’éloignent l’un de l’autre.
Les bivalents restent réunis en certains points appelés chiasimas.
Ceux-ci doivent être la manifestation morphologique d’échange de matériel génétique entre deux chromatides c’est à dire le crossing-over.
5 La diacinèse

C’est une étape de transition entre le stade diplotène et la métaphase.
Elle marque la fin de la prophase.
Au cours de ce stade, les chromosomes se condensent à nouveau et la membrane nucléaire disparaît.
II.A.b. La métaphase I

À ce stade, les bivalents se disposent dans le plan médian de la cellule pour former la plaque équatoriale.
Il existe un seul chiasma sur le bivalent XY et deux à trois chiasmas sur bivalent XX.
Les chiasmas sont bien visibles, leur nombre est variable entre 50 à 52.
II.A.c. Anaphase I

Débute par la rupture de chiasmas, les chromosomes homologues se séparent, se sont les chromosomes ayant chacun deux chromatides qui migrent au pôles opposés du fuseau.
II.A.d. Télophase I

Elle marque la fin de la 1 division méiotique.
La cellule mère se divise en deux cellules filles selon un mécanisme appelé cytodiérèse, chacune emporte un lot haploïde de chromosomes (23 chromosomes à 2 chromatides) puis chaque cellule fille va réaliser la 2ème division méiotique après une brève intercinése sans synthèse d’ADN.
II.B. La deuxieme division méiotique équationnelle

Cette 2ème division suit rapidement la première.
L’interphase est transitoire et n’est pas accompagnée de réplication de l’ADN.
Le clivage des centromères à l’anaphase permet la séparation des chromatides soeurs et à la fin de la méiose, chaque cellule germinale contient 23 chromosomes possédant chacun une seule chromatide.
Il à été suggéré que l’absence de la reconstitution du noyau entre les deux divisions mélotiques étant liée à la persistance du taux élevé de MPF actif (Maturation Promoting Factor) dans la cellule germinale contrairement à la mitose où l’activité de MPF chute provoquant le passage de la cellule en interphase.
Le maintien de l’activité de MPF est responsable du blocage de l’ovocyte en métaphase Il.
III La chronologie de la méiose

II existe un décalage chronologique entre la méiose spermatocytaire et la méiose ovocytaire.
III.A. La Meiose spermatocytaire

Est un phénomène continu se déroulant depuis la puberté jusqu’à un âge très avancé de la vie.
Chez l’homme, elle dure 24 jours dont 23 jours pour la première division et 1 jour pour la deuxième division.
Elle est précédée par une phase de multiplication des spermatogonies.
Une première étape de prolifération, suivie d’une vague dégénérescence par apoptose (la mort cellulaire programmée) se produisant pendant la vie foetale.
À la puberté, les multiplications spermatogoniales reprennent par vague sur toute la hauteur du tube séminifère.
Lorsque les spermatogonies arrêtent leur prolifération, elles se différencient en spermatocytes I qui réalisent la première division méiotique en aboutissant à des spermatocytes II.
À la fin de la deuxième méiotique, les spermatides qui vont se différencier sans se diviser pour se transformer en spermatozoïdes. 1 spermatogonier ———–16 spermatozoïdes
Les échecs méiotiques aboutissant à une perte cellulaire de l’ordre de 45% au cours de la spermatogenèse.
III.B. Méiose ovocytaire

Elle est beaucoup plus complexe dans sa chronologie.
Elle débute pendant la vie fœtale (4 millions d’ovocytes sont produites) à partir de la 10ème semaine jusqu’au 8ème mois de la vie intra-utérine.
Cette prolifération est suivie d’une vague dégénérescence et il ne reste à la naissance que 400 000 ovocytes I.
Les ovocytes réalisent les stades leptotène ; zygotène, pachytène et sont bloqués au stade diplotène de prophase lorsque les cellules folliculaires s’organisent autour des cellules germinales pour former les follicules primordiaux, ces ovocytes sont en prophase I par un facteur appelé OMI = ovocyte méiose inhibitor sécrété par les cellules folliculaires.
L’achèvement de la première division méiotique ne se fait qu’à la puberté lorsque les cycles apparaissent.
À chaque cycle, 5 à 15 follicules démarrent le phénomène de maturation mais un seul ovocyte achève sa méiose et les autres dégénèrent.
La reprise de la méiose est déclenchée par le pic de LH (lutéinzing hormone) 20 à 24 heures après le pic, provoquant la rupture des jonctions des cellules folliculaires levant inhibition méiotique réalisé par CMI.
L’achèvement de la première division méiotique entraîne l’expulsion du premier globule polaire et formation de l’ovocyte 2 qui est bloqué en métaphase et c’est cet ovocyte qui est expulsé au moment de l’ovulation 36~40 heure après le pic de l’ovulation.
En cas de fécondation, il y a reprise de la deuxième division méiotique en expulsant le globule polaire.
IV La non disjonction méiotique et ses conséquences

Les chromosomes peuvent ne pas se séparer l’un de l’autre en première division méiotique où bien les chromatides soeurs ne peuvent s’écarter durant la deuxième division méiotique.
La conséquence dans les deux cas c’est la formation des gamètes avec un nombre anormal de chromosome (soit un chromosome en plus ou en moins).
Si un des gamètes fusionne avec un gamète normal ; il se produit un zygote dont je nombre de chromosome est anomal, on parle d’aneuploïdie l’embryon meurt le plus souvent entre la conception et la naissance.


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Les tractions intermaxillaires

5 – Les tractions intermaxillaires
I-Introduction
Ce sont des auxiliaires indispensable pour l’orthodontiste dans la conduite du traitement d’où leur utilisation fréquente pour arriver à la finalité de notre thérapeutique
II- Présentation
Ils se présentent en élastiques intra-buccaux et extra-buccaux, présentant de différentes tailles selon la force désirées.Ils sont en latex, en caoutchouc ou en silicone.
III- Avantages
• peuvent être mis et enlevés par le patient lui-même.
• pas de nettoyage, sont jetés après usure.
• pas d’activation par l’orthodontiste.
l’activation est augmentée après les mouvements mandibulaires
IV- Inconvénients
• la salive détruit petit à petit l’élastique qui gonfle et perd de son élasticité,
• la force exercée n’est pas constante,
• ils peuvent être mis et enlèves par le patient, le patient peut les accrocher de façon erronée et provoquer un bouleversement de l’ancrage,
• la négligence du patient peut retarder ou compromettre le traitement.
V- Les différents types d’élastiques
V.A.- Les élastiques de classe 1
Ils sont placés depuis la molaire à la canine sur une même arcade (16-13, 26-23, 36-33, 46-43).
Sont souvent utilisés pour la rétraction du secteur antérieur ou pour la fermeture de diastèmes résiduels après extraction des 1ères PM.
V.B. Les élastiques de classe 2
Elastique intermaxillaire oblique allant de la molaire inférieure à un dispositif en avant de la canine supérieure.
V.B.a. Effet des élastiques de classe 2
1- Sur la maxillaire
• secteur antérieur subit une égression
• la molaire inférieure subit une légère version corono-distale
• Le maxillaire recule distalement
2- Sur la mandibule
• la molaire inférieure subit une égression avec une version corono-mésiale
• la mandibule subit une translation mésiale,
• les incisives inférieures se versent vestibulairement.
3- Sur le schéma facial
• la mandibule fait une rotation postérieure,le menton s’abaisse et recule,
• Le sens verticale de l’étage inférieur de la face est augmenté.
V.B.b.- Indications des élastiques de classe 2
Ils sont indiqués dans le cas de classe 2 dentaire de type squelettique deep-bite. C’est à dire que quand l’étage inférieur de la face est normal ou diminué.
V.B.c. Contre-indications
Ils sont contre-indiqués dans tous les cas de classe 2 où l’étage inférieur de la face est augmenté (cas open-bite, D.V augmentée).
V.C. Les élastiques de classe 3
Sont désignés pour traiter une malocclusion de classe 3, ils sont obliques allant de la canine inférieure à la 1ère molaire supérieure.
V.C.a. Action des élastiques de classe 3
1- Sur l’arcade supérieure
• La molaire supérieure subit une égression avec une version corono-mésiale,
• Les incisives supérieures se versent vestibulairement,
• L’arcade supérieure fait une translation mésiale.

2- Sur l’arcade inférieure
• la molaire inférieure fait une version corono-distale,
• les incisives inférieures font un mouvement d’égression linguale avec version linguale,
• l’arcade inférieure réalise un mouvement distal.
3- Sur le schéma facial
• la mandibule fait une rotation postérieure,
le menton s’abaisse et recule,
• augmentation de la dimension verticale.
V.C.b. Indications
• cas de classe 3 dentaire
• cas de classe 3 dentaire avec classe 3 squelettique en deep-bite (D.V diminué)
V.C.c. Contre indications
Tous les cas de classe 3 avec D.V augmentée.
V.D. Elastiques de classe 2 et classe 3
Elastiques obliques allant d’un côté de la molaire supérieure à la canine inférieure et de l’autre côté de la molaire inférieure à la canine supérieure
V.D.a. Indications
Trouvent leur indication dans la correction des déviations de lignes médiane.
V.D.b. Contre indication
Dans tous les cas où la D.V. est augmentée.
V.E. Les élastiques verticaux
Elastiques verticaux placés depuis l’arcade supérieure à l’arcade inférieure.
Ils sont tendus depuis le bracket de l’arcade supérieure à un bracket de l’arcade inférieure ou à partir de petites boucles prévues sur les arcs.
V.E.a. Actions des élastiques verticaux
Provoquent une extrusion de toutes les dents.
V.E.b. Indications
Ils sont indiqués dans tous les cas de béance antérieure ou béances totales en deep-bite
V.E.c. Contre indication
Dans tous les cas de supraclusion antérieure avec D.V augmentée.
V.F. Les élastiques triangulaires de classe 2 et classe 3
Trouvent leur indication dans le traitement de classe 2 et classe 3 dentaire ainsi que les cas de classe 2 et
classe 3 squelettique avec une D.V diminuée et le patient présentent une légère béance latérale.
Par contre, sont contre indiqués chaque fois que l’on soit en présence d’un cas de classe 2 ou classe 3 avec une D.V augmentée.
V.G. Les élastiques croisés
Appelés également élastiques de “cross-bite”, ils sont tendus depuis la face vestibulaire d’une dent
supérieure à la face linguale d’une dent inférieure et inversement.
V.G.a. Indications
Ils sont indiqués dans le cas d’articulé inversé uni- ou bilatéral avec une dimension verticale
diminuée.
V.G.b. Contre-indications
Cas d’articulé inversé avec une D.V augmentée