LA PESTE طاعون
La peste est due à une bactérie, Yersinia pestis, capable de survivre des années à l’abri de la lumière et de la dessiccation (ou sécheresse) dans les terriers ou les cadavres des rongeurs.
Cette maladie faisait autrefois des ravages : la peste de Justinien au VIe siècle, sur le pourtour méditerranéen, et la Peste Noire qui tua plus de 20 millions de personnes au XIVe siècle, sont de sinistre mémoire. Il n’existe à présent plus de cas de peste en Europe. Mais plusieurs centaines de cas sont recensés chaque année dans les pays du Tiers-Monde, ainsi qu’aux États-Unis.
COMPRENDRE
Le germe de la peste, une bactérie du nom de Yersinia pestis, est transmis par l’intermédiaire des puces, des rats, et plus rarement par le contact direct avec un malade. – Le germe : le bacille de Yersinia pestis est un colibacille immobile, négatif à la coloration de Gram (index, Qu’est-ce qu’une bactérie ?). Il résiste très bien au froid dans le milieu extérieur, dans des cadavres de rongeurs par exemple. – La transmission : une puce piquant un rat absorbe le bacille. Cette puce piquant l’homme lui transmet la bactérie. Les rats, à cause de leur proximité avec l’homme en milieu urbain, jouent ainsi un rôle fondamental dans la transmission de la maladie. Dans d’autres cas, beaucoup plus rares, la transmission se fait directement par voie aérienne (gouttelettes en suspension dans l’air), au contact d’un malade atteint de la peste.
RECONNAÎTRE
Il existe deux grands types de peste : la peste bubonique et la peste pulmonaire. La peste bubonique, autrefois la plus fréquente, est légèrement moins grave que la peste pulmonaire. – La peste bubonique : le début de la maladie est brutal, avec une fièvre à 40° C, une conjonctivite, un malaise général. Le bubon apparaît : un gros ganglion, de l’aine le plus souvent, devient rapidement inflammatoire. Une insomnie, un délire et une agitation s’y associent. La mort survient, en l’absence de traitement, dans à peu près un cas sur deux. Les soins apportent une guérison rapide. – La peste pulmonaire : son début est extrêmement brutal, avec asphyxie, toux productive, déshydratation et mort rapide en l’absence de traitement. Les soins, à condition d’être rapidement entrepris, sont en général efficaces.
TRAITER
Le traitement antibiotique, débuté rapidement, permet à présent une guérison rapide. La streptomycine et les cyclines (index, Antibiotiques) sont très utilisées. Il faut cependant isoler le malade.
Un autre aspect du traitement est la lutte contre les rats (dératisation) et la désinsectisation (pour tuer les puces).
La peste est due à une bactérie, Yersinia pestis, capable de survivre des années à l’abri de la lumière et de la dessiccation (ou sécheresse) dans les terriers ou les cadavres des rongeurs.
Cette maladie faisait autrefois des ravages : la peste de Justinien au VIe siècle, sur le pourtour méditerranéen, et la Peste Noire qui tua plus de 20 millions de personnes au XIVe siècle, sont de sinistre mémoire. Il n’existe à présent plus de cas de peste en Europe. Mais plusieurs centaines de cas sont recensés chaque année dans les pays du Tiers-Monde, ainsi qu’aux États-Unis.
COMPRENDRE
Le germe de la peste, une bactérie du nom de Yersinia pestis, est transmis par l’intermédiaire des puces, des rats, et plus rarement par le contact direct avec un malade. – Le germe : le bacille de Yersinia pestis est un colibacille immobile, négatif à la coloration de Gram (index, Qu’est-ce qu’une bactérie ?). Il résiste très bien au froid dans le milieu extérieur, dans des cadavres de rongeurs par exemple. – La transmission : une puce piquant un rat absorbe le bacille. Cette puce piquant l’homme lui transmet la bactérie. Les rats, à cause de leur proximité avec l’homme en milieu urbain, jouent ainsi un rôle fondamental dans la transmission de la maladie. Dans d’autres cas, beaucoup plus rares, la transmission se fait directement par voie aérienne (gouttelettes en suspension dans l’air), au contact d’un malade atteint de la peste.
RECONNAÎTRE
Il existe deux grands types de peste : la peste bubonique et la peste pulmonaire. La peste bubonique, autrefois la plus fréquente, est légèrement moins grave que la peste pulmonaire. – La peste bubonique : le début de la maladie est brutal, avec une fièvre à 40° C, une conjonctivite, un malaise général. Le bubon apparaît : un gros ganglion, de l’aine le plus souvent, devient rapidement inflammatoire. Une insomnie, un délire et une agitation s’y associent. La mort survient, en l’absence de traitement, dans à peu près un cas sur deux. Les soins apportent une guérison rapide. – La peste pulmonaire : son début est extrêmement brutal, avec asphyxie, toux productive, déshydratation et mort rapide en l’absence de traitement. Les soins, à condition d’être rapidement entrepris, sont en général efficaces.
TRAITER
Le traitement antibiotique, débuté rapidement, permet à présent une guérison rapide. La streptomycine et les cyclines (index, Antibiotiques) sont très utilisées. Il faut cependant isoler le malade.
Un autre aspect du traitement est la lutte contre les rats (dératisation) et la désinsectisation (pour tuer les puces).