Pouvoir pathogène chez l’homme
Cette bactérie de découverte récente a affirmé au cours des dernières années son caractère pathogène pour l’homme et pour diverses espèces animales. Quoique les Y. enterocolitica soient répandues chez de nombreuses espèces animales, chaque type de cette bactérie est souvent très spécifiquement lié à un hôte particulier (types du chinchilla, du lièvre, du porc, de l’homme…).
Sur le plan pathogénique, les manifestations chez l’homme peuvent se résumer comme suit :
* Forme entéritique, rappelant les entérites à Salmonella, d’allure souvent traînante. Généralement bénigne, elle peut toutefois entraîner une toxicose importante. C’est la forme qui touche avec prédilection les petits enfants (quelques mois à cinq ans).
* Syndrome de la fosse iliaque droite : il s’agit ici d’une adénite mésentérique comme chez le bacille de Malassez et Vignal mais souvent accompagnée d’une inflammation des derniers centimètres de l’iléon, réalisant une iléïte terminale aiguë, sans rapport avec la maladie de Crohn. Cette manifestation est l’apanage des adolescents et jeunes adultes.
* Rares formes septicémiques avec abcès hépatiques comme chez Y. pseudotuberculosis.
* Erythème noueux surtout chez les femmes au delà de la quarantaine, survenant après un épisode abdominal.
* Arthrites (décrites surtout dans les pays scandinaves).
Le pouvoir pathogène des souches virulentes est lié à la sécrétion d’entérotoxines et a leur capacité d’invasion des cellules intestinales. D’un point de vue clinique, les yersinioses se manifestent par de fortes douleurs abdominales accompagnées de diarrhées très violentes, de vomissements et d’hyperthermie.
Au fil des années, les yersinioses se sont affirmées comme des maladies pouvant être transmises par les aliments. Leur émergence récente serait même liée aux modifications du comportement alimentaire : utilisation large de la réfrigération, consommation de légumes crus prêts à l’emploi et développement de la restauration collective. En effet, Y. enterocolitica peut pousser dans une large gamme de pH (pH entre 4 et 10), supporte une concentration en sel de 5 % et peut se multiplier à des températures variant de 0 à 42 °C
Cette bactérie de découverte récente a affirmé au cours des dernières années son caractère pathogène pour l’homme et pour diverses espèces animales. Quoique les Y. enterocolitica soient répandues chez de nombreuses espèces animales, chaque type de cette bactérie est souvent très spécifiquement lié à un hôte particulier (types du chinchilla, du lièvre, du porc, de l’homme…).
Sur le plan pathogénique, les manifestations chez l’homme peuvent se résumer comme suit :
* Forme entéritique, rappelant les entérites à Salmonella, d’allure souvent traînante. Généralement bénigne, elle peut toutefois entraîner une toxicose importante. C’est la forme qui touche avec prédilection les petits enfants (quelques mois à cinq ans).
* Syndrome de la fosse iliaque droite : il s’agit ici d’une adénite mésentérique comme chez le bacille de Malassez et Vignal mais souvent accompagnée d’une inflammation des derniers centimètres de l’iléon, réalisant une iléïte terminale aiguë, sans rapport avec la maladie de Crohn. Cette manifestation est l’apanage des adolescents et jeunes adultes.
* Rares formes septicémiques avec abcès hépatiques comme chez Y. pseudotuberculosis.
* Erythème noueux surtout chez les femmes au delà de la quarantaine, survenant après un épisode abdominal.
* Arthrites (décrites surtout dans les pays scandinaves).
Le pouvoir pathogène des souches virulentes est lié à la sécrétion d’entérotoxines et a leur capacité d’invasion des cellules intestinales. D’un point de vue clinique, les yersinioses se manifestent par de fortes douleurs abdominales accompagnées de diarrhées très violentes, de vomissements et d’hyperthermie.
Au fil des années, les yersinioses se sont affirmées comme des maladies pouvant être transmises par les aliments. Leur émergence récente serait même liée aux modifications du comportement alimentaire : utilisation large de la réfrigération, consommation de légumes crus prêts à l’emploi et développement de la restauration collective. En effet, Y. enterocolitica peut pousser dans une large gamme de pH (pH entre 4 et 10), supporte une concentration en sel de 5 % et peut se multiplier à des températures variant de 0 à 42 °C