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Le cytosquelette

5 – Le cytosquelette
Plan du document:
I. Généralité

II. Composition chimique

1. Microtubules

1. Formation des protofilaments

2. Formation des microtubules

3. Association des microtubules

2. Filament intermédiaire

3. Microfilaments

III. Rôles physiologiques des structures filamenteuses

1. Filaments intermédiaires

2. Microtubules et microfilaments

1. Centrioles

2. Ciles et flagelles

1. L’axonème

2. Cinétochore

1. Fonctionnenement

3. Actine musculaire

4. Structure labiles

I Généralité

Le cytosquelette est constitué par 3 types de structures filamenteuses:
• Les microtubules : 20 à 30 nm de diamètre
• Les filaments intermédiaires : 7 à 12 nm de diamètre
• Les microfilaments : 5 à 7 nm de diamètre
Ces filaments : polymères constitués de monomères protéique différents selon le filament considéré, sont :
• Dispersés dans le cytoplasme ou
• Organisés en formations complexe comme dans le centrioles, les cils et les flagelles
II Composition chimique

II.A. Microtubules

Les microtubules sont des polymères de tubuline : hétérodimère protéique formés par l’association d’une molécule de tubuline A et tubuline B, d’un poids moléculaire de 110KDa.
La polymérisation des hétérodimères de tubulines se fait en plusieurs étapes:
II.A.a. Formation des protofilaments

En présence de :
• GTP : son hydrolyse apporte l’énergie nécessaire à la polymérisation des hétérodimères.
Le GPD obtenu reste entre deux hétérodimères.
• MAPs (microtubules associated proteines) : comme la protéine t(tau) qui accélère la polymérisation de la tubuline
II.A.b. Formation des microtubules

Les protofilaments s’associent pour former des microtubules, chaque microtubules étant forme de 13 protofilament.
II.A.c. Association des microtubules

Les microtubules peuvent s’associer entre eux, en mettent en commun 3 de leurs protofilaments.
La longueur du microtubule n’est par fixe, chaque extrémité pouvant s’associer à de nouveaux hétérodimère ou bien s’en séparer.
Le microtubule ainsi formé est une structure polarisée avec deux extrémité aux propriétés différentes :
• Le pôle positif a une tendance plus marquée pour la polymérisation.
• Le pole négatif a une tendance plus marquée pour la dépolymérisation
Il est à noter que la concentration du milieu en hétérodimères influe sur la capacité du microtubule à se polymériser et se dépolymériser :
• En cas de concentration faible en hétérodimères, il y a dépolymérisation et le microtubule se raccourcit.
• En cas de concentration forte en hétérodimères, il y a polymérisation et le microtubule s’allonge.
D’autre part, le microtubule, structure instable, peut être stabilisée par différents mécanismes endogènes comme les protéines stabilisatrice qui empêchent la dépolymerisation (lors de la formation du fuseau mitotique par exemple)
II.B. Filament intermédiaire

Ils désignent l’élément le plus stable du cytosquelette et donc ce sont surtout eux qui maintiennent la forme et la résistance cellulaire.
Ils constituent donc l’élément essentiel du cytosquelette.
Le filament intermédiaire est constitué d’un polymère de sous-unites fibreuses protéiques, dont la nature varie en fonction des types cellulaire, les filaments intermédiaires sont ainsi classés en 4 catégories :
Filament intermédiaire (FI) Protéine Localisation
Fl de type 1 Kératine Épiderme
Fl type 2 Desmine
• Cheveux
• Ongles
vimentine Cellule mésenchymateuse
Protéine fibrillaire de la névroglie Cellule nerveuse
Fl de type 3 Neurofilament Axones et dendrites
Fl de type 4 Lamine A, B et C Face interne de l’enveloppe nucléaire
L’unité de base du filament intermédiaire : son monomère est une chaîne polypeptidique dont la portion centrale (d’environ 310 acides amines) est commune à tous les filaments intermédiaires.
Les monomères s’assemblent en dimères qui s’associent à leur tour, deux, pour former des tétramères.
Les tétramères enfin se lient à plusieurs dans le plan tranversal pour former un filament intermédiaire de 7 à 12 nm de diamètre.
II.C. Microfilaments

Les microfilaments sont des polymères de sous-unites d’actine globulaire (actine G).
En présence d’ATP et de Ca++ , ces monomères d’actine G s’associent entre eux (grâce à l’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP) pour former l’actine F (actine fibrillaire) de structure hélicoïdale serrée, à l’origine des microfilaments.
Le microfilament (comme le microtubule) est une structure polarisée : l’extrémité positive du mirofilament s’allonge plus rapidement que l’extrémité négatif.
Il est à noter que les microfilaments s’associent parfois à d’autre protéines :
• Protéine régulant la polymérisation : il s’agit des proteines de « caping » qui se placent aux extrémités des microfilaments.
• Protéine de maintien du faisceau : en effet, les microfilaments d’actine peuvent s’assembler pour former des faisceaux comme dans le cas d’une microvillosité où tous les microfilaments ont la même orientation et sont reliés :
• Entre eux par une protéine de maintien : la fibrine, cette dernière assure le pontage entre deux microfilaments.
• Avec la membrane plasmique : par des protéine de liaison
• Protéines s’associant aux microfilaments dans des structures complexe : par exemple, l’actine F s’associe dans le cellule musculaire à la tropomyosine et à la troponine pour former un microfilament d’actine.
Cet ensemble joue un rôle dans l’accrochage de la myosine ATPasique.
III Rôles physiologiques des structures filamenteuses

III.A. Filaments intermédiaires

Les filaments intermédiaire sont des structures stables et resistantes :
• Au niveau d’un épithélium, ces filaments constitués de cytokératine, de desmine et de vimentine forment un réseau reliant les cellules par divers point d’ancrage : les desmosomes ou les hémidesmosomes.
• Au niveau du noyau cellulaire, les lamines nucléaires forment un feutrage observable sur la face interne de l’enveloppe nucléaire : la lamina.
Ces lamines sont fortement remaniés au moment de la mitose, permettant le disparition puis la reconstruction de l’enveloppe nucleaire.
III.B. Microtubules et microfilaments

Ces derniers sont remaniables par la cellule et forment, à vrai dire, la cytomusculature.
On distingue deux types d’agencement :
• Les structures stables : comme les cils, les flagelles, les centrioles et les myofilaments.
• Les structures labiles : caractérisées par leur instabilité comme les microtubules du fuseau mitotique ou ceux du cytoplasme.
III.B.a. Centrioles

Dans les cellules eucaryotes, deux centrioles (proximal et distal) sont situés à proximité du noyau et constituent le diplosome (ou centrosome)
Il s’agit du centre organisateur des microtubules (ou MTOC)
Chaque centriole est un ensemble de 9 triplets de microtubules, reliés entre eux par des ponts protéiques de nexines et agences en tonnelets d’environ 0.2um de diamètre sur 0.5µm de long.
Les deux centrioles s’agencent perpendiculairement pour former un diplosome.
III.B.b. Ciles et flagelles

Les cils et les flagelles ont une structure semblable (le flagelle serait un long cil)
Ce sont des expansions cellulaire de 10à 50µm de long, délimitées par la membrane plasmique (plasmalemme) et douées de mouvements.
Un cil possède deux parties différentes : l’axonème et cinétochre :
1 L’axonème

Il est forme de 9 doublets périphériques et d’un doublet de microtubules centraux soit 20 microtubules au total:
• La paire de microtubules centraux est située dans l’axe du cil, sur une plaque basale protéique (à la base du cil) et enveloppe dans une gaine centrale fibreuse.
• Pour ce qui est des 9 doublet périphériques, un des microtubules de chaque doublet porte deux bras de dynéine.
Les doublets sont reliés :
• Entre eux par des ponts protéique de nexine ;
• Avec la gaine centrale par des fibres rayonnantes
Les microtubules qui constituent l’axoneme sont polarises :
• Leur pôle positif est situe à l’extrémité du cil
• Leur pôle négatif est localise lui à la bas du cil , en continuité avec les microtubules du cinétochore.
2 Cinétochore

Situe à la base du cil (ou du flagelle), il a la même structure qu’un centriole, c’est-à-dire 9 triplets de microtubules reliés entre eux par des ponts protéiques de nexine.
La base du cil constituée de la plaque basale protéique et du cinétochore forme la zone d’ancrage de l’axoneme prise dans un réseau de fibres cytosquelettiques.
• Fonctionnenement

Les bras de dynéine des microtubules périphériques sont des protéines à propriété ATPasique.
– En effet, en présence d’ATP, les molécules de dynéine s’accrochent au doublet suivant et glissent vers le pôle négatif des microtubules.
Ce glissement provoque l’inclinaison du cil.
Lorsque l’ATP est hydrolysé, la dynéine se détache, les cils se redressent au mouvement de retour passif qui les fait dépasser l’axe initial du cil.
III.B.c. Actine musculaire

Elle est présente dans les myofibrilles des cellules musculaire : cette actine ; liée à la myosine, est à l’origine de microfilaments (fins, filaments d’actine et épais :filaments de myosine) formant des complexe capables de se raccourcir, d’ou les propriétés de contraction du tissu musculaire.
III.B.d. Structure labiles

Leur grande maniabilité explique leurs différents rôles :
• Détermination de la forme cellulaire : elle est assurée par les microtubules. En effet, lorsqu’une cellule de forme ovoïde se devise, elle devient ronde puisque les microtubules sont mobilises pour formation du fuseau mitotique.
• Mouvements endocellulaires : il s’agit des déplacements de constituants cellulaires, conditionnés par le fonctionnement des microtubules et des microfilaments.
• Mobilité cellulaire : comme dans le cas des mouvements amiboïdes de leucocytes neutrophiles.

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Les réactions tissulaires

I- Introduction
L’hypothèse de départ d’un traitement ODF est qu’il est possible de déplacer les dents sur une certaine distance à travers
l’os alvéolaire et ce à l’aide de dispositifs orthodontiques.
La dent se déplace avec son parodonte.
II- Rappel sur le parodonte
Il est constitué de l’os alvéolaire (os spongieux creusé d’alvéoles dans lesquelles s’insèrent les dents par l’intermédiaire du desmodonte), le ligament alvéolo-dentaire, le cément, la gencive épithéliale et attachée
Remarque : Parodonte sain Pour entreprendre un traitement ODF, le parodonte du patient doit être sain.
III- Biomécanique appliquée au déplacement orthodontique
A la suite de l’application d’une force orthodontique, il y a un déplacement dentaire.
A chaque type de force correspond un mode de déplacement dentaire:
• Force horizontale: mouvement de version ou gression.
• Force verticale: mouvement d’égression ou d’ingression.
• Couple de forces: mouvement de rotation
La force est caractérisé par:
• Sa durée d’application
• Son intensité
• Sa direction
• Son rythme d’application
IV Réponse biologique à une force orthodontique
Les pressions transmises au cours du déplacement orthodontique s’appliquent au niveau du desmodonte, de l’os alvéolaire et du cément.
Nous observons suite à ces pressions au niveau des ligaments des zones comprimées dites en pression et des zones relativement étirées dites en tension.
IV.A. Modifications histologiques au niveau des zones comprimées
IV.A.a. Résorption osseuse directe
Si la force est légère et appliquée sur la totalité de la surface radiculaire, la résorption osseuse se
fait ainsi:
• Le ligament ne subit qu’une faible compression.
• La circulation sanguine reste à peu près normale.
• Il y a une augmentation du nombre des cellules conjonctives dans le ligament et l’os sous-jacent.
• Il y a apparition d’ostéoclastes qui produisent des enzymes qui vont détruire la trame organique
de l’os.
La résorption débute au niveau de la lamina dura si les conditions mécaniques restent les mêmes
cette résorption se poursuit et le déplacement dentaire va s’opérer.
IV.A.b. Résorption osseuse indirecte
Lorsque la force augmente, la membrane périodontale va se trouver comprimée en certains points,
la dent peut être venir au contact de l’os alvéolaire ceci va ralentir et même supprimer la circulation
sanguine intraligamentaire se qui se traduit:
• Une dégénérescence des noyaux des cellules conjonctives
• Disparition d’ostéoclastes, de capillaires sanguins et de débris épithéliales de Mallassez
• Unification des fibres ligamentaires et apparition d’une masse d’aspect hyalin, c’est le
phénomène de hyalinisation.
La vie cellulaire est provisoirement suspendue dans cette zone du parodonte.
Cette hyalinisation débute au bout de 36 heures après l’application de la force et peut durer une
dizaine de jours voir quelques semaines.
La hyalinisation retarde le déplacement dentaire.
• Par la suite, les ostéoclastes vont résorber le mur alvéolaire et le processus va reprendre.
IV.B. Modifications histologiques au niveau des zones de tension
IV.B.a. Apposition directe
Cette zone se situe du côté opposé à la force appliquée.
La traction des fibres desmodontales va stimuler l’apposition osseuse qui va se faire sous forme de
languette osseuse le long des fibres étirées et sur la surface interne de l’os alvéolaire.
L’apposition osseuse commence par la formation d’un tissu de transition dit “ostéoïde”: Matrice
organique où se déposent ultérieurement des éléments minéraux pour donner l’os complet: ces
éléments sont les cristaux d’apatite.
IV.B.b. Apposition indirecte
Elle est dite compensatrice, elle se fait au niveau de la partie profonde de l’alvéole en voie de
résorption et sous le périoste externe afin de maintenir l’épaisseur de l’os alvéolaire.
V- Facteurs influençant le déplacement
V.A. Facteurs biologiques intrinsèques
V.A.a. Facteurs généraux
• L’âge
• Facteurs nutritionnels
• Facteurs endocriniens
V.A.b. Facteurs locaux
La dent
• Facteur morphologique (forme et taille, exemple: racine courte, déplacement plus rapide)
• Dépulpation: se déplace aisément par rapport à une dent saine si le canal est correctement traité.
• Desmodonte: dépend de facteurs individuels
• Os alvéolaire: densité variable selon les individus
• Site: plus difficile de déplacer les dents mandibulaires que les dents maxillaires
V.B. Facteurs extrinsèques
Ces facteurs sont liées à l’appareillage: amovible, multiattaches, forces légères continues ou discontinues.


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La membrane plasmique

4 – La membrane plasmique

I Définition

À la surface de cellule, il existe une enveloppe continue de très faible épaisseur (75A°) “la membrane plasmique” qui sépare le milieu intracellulaire et le milieu extracellulaire, tout en assurant un contrôle strict des échanges dans les deux sens.
Elle reçoit des signaux chimiques émis par des cellules proches ou lointaines, traduit et transmet (transduction) ces signaux au cytoplasme et au noyau.
Enfin elle possède des caractères antigéniques spécifiques de l’organisme.
II Structure de la membrane plasmique

II.A. Microscopie optique

Elle apparaît comme un mince liseré de 0.24µ qui correspond à un dépôt de colorant
II.B. Microscope électronique

Après cryofracture et coloration au tétroxyde dosmium OSO4 ou au permanganate de potassium KMnO4 puis inclusion dans une résine synthétique, la membrane plasmique apparaît constitue de 3 feuillets:
• un feuillet externe dense osmiophile ( 20 A°) revêtu par feutrage de fibrilles le glycocalyx ( celle coat)
• un feuillet médian clair osmiophobe de 35 A°.
• un feuillet interne dense osmiophile 20A° qui rentre en rapport avec les éléments périphérique du cytosquelette.
Cet aspect tri-laméllaire est si constant et si répandu qu’il a été considère comme formation élémentaire désignée par Roberson sous le nom de Membrane unitaire.
Cette structure concerne aussi les autres membranes observées au microscope électronique dans les mêmes conditions (réticulum endoplasmique, appareil de golgi, mitochondries)
III Composition chimique

En 1899 Ovèrton a travaillé sur des algues et a constaté que les substances liposolubles pénètrent plus vite que les substances hydrosolubles.
Il en a conclu que la surface cellulaire est formée d’une couche mince de lipides.
La présence de protéines dans la membranes plasmique a été révélée par la suite par diverses méthodes cytochimiques (ex : ummunocytochimie)
IV Isolement de la membrane plasmique: Expérience de Gorter et Grendel

Objectif: isolement des fractions pures de membranes plasmiques
Méthode:
• Centrifugations successives d’hématies dans différents types de solutions
• On isole les hématies des autres constituants sanguins par centrifugation en milieu isotonique (Nacl 9 pour 1000)
• On provoque l’hémolyse (rupture de la membrane plasmique des hématies) en plaçant les globules rouges dans une solution hypotonique (eau distillée ou Nacl 5 pour 1000)
• Centrifugation des hématies lysées pour séparer le cytoplasme (hemologlobine + cytoplasme) qui constitue le surnageant des fractions pures de membranes plasmiques (fantômes d’hématies) qui forment le culot
Une fois les membranes plasmiques isolées en étudie leur constitution chimique.
V Analyse chimique

V.A. Les lipides

Les lipides membranaires sont des molécules amphiphiles qui possèdent une partie hydrophobe (lipophile) et une autre hydrophile.
Il en existe 3 catégories :
• Les lipides a glycérol (les phospholipides 55%)
• Le cholestérol 25%
• Les glycolipides 18%, Acides gras 2%
V.B. Les protéines

Il y a environ une molécule de protéine pour 50 molécules de lipides.
Elles sont classes en deux catégories:
V.B.a. Protéines intrinsèques

Elles sont enchâssées ou intégrées dans la membrane et possèdent deux parties :
• Une partie apolaire (hydrophobe) en contact avec la partie apolaire des lipides
• Une partie polaire (hydrophile) située en dehors de la bicouche lipidique (vers le milieu aqueux)
V.B.b. Protéines extrinsèques

Ceux sont des protéines polaires qui se trouvent à la surface de la membrane plasmique du côte extracellulaire ou intracellulaire.
Elles sont en contact avec les parties polaires des lipides membranaires et des protéines intrinsèques par des liaisons labiles (ioniques ou hydrogènes)
VI Architecture moléculaire

Plusieurs modèles de l’architecture moléculaire de la membrane ont été proposes, le modèle retenu est celui de la mosaïque fluide propose par signer et Nicolson en 1971.
Comparant la membrane à une mosaïque dont les pièces sont mobiles.
VII Rôle physiologique

VII.A. Échange par la perméabilité membranaire

VII.A.a. Transports passifs

Le transport passif est réalisé selon les lois physiques de diffusion et n’implique aucune dépense d’énergie de la part de la cellule.
1 Osmose

L’eau diffuse à travers la membrane du milieu hypotonique (moins concentre en soluté) vers le milieu hypertonique (plus concentre en soluté)
2 Diffusions

1 Diffusion des particules neutres

Les molécules neutres diffusent à travers une membrane du milieu le plus concentre vers le moins concentre, c’est à dire selon le gradient de concentration.
2 Diffusion des particules chargées

Les molécules chargées (ions) tendent à diffuser à travers une membrane selon leurs gradients de concentration mais aussi selon le gradient électrique crée par la polarisation de la membrane.
3 Diffusion à travers la bicouche lipidique

Il existe une relation entre la vitesse de pénétration d’une substance dans la cellule et sa liposolubilite.
Aussi certaines substances comme l’éther et les cétones pénètrent extrêmement rapidement dans la cellule alors que les substances plus solubles dans l’eau pénètrent beaucoup plus lentement.
4 Diffusion par protéines porteuses (diffusions facilites)

Les protéines porteuses (transporteurs, perméases, translocases) fixent par complémentarité un ligand (molécule extracellulaire) et le transfèrent du milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire sans dépense d’énergie
5 Diffusion par les canaux ioniques

Les canaux ioniques sont constitués par une protéine membranaire formant une sorte de pore permettent la passage des solutés.
VII.A.b. Les transports actifs

Le transport actif s’effectue contre le gradient de concentration grâce à des molécules protéiques désignées sous le nom de transporteurs, translocases, permeases.
Le transport actif est classe en deux catégories selon la source d’énergie utilisées.
On a :
1 Le transport actif couple à une ATPase

L’enzyme Na+/K+ ATPase hydrolyse l’ATP en ADP+P+énergie et assure elle-même le transport de molécule d’ions.
Elle rejette dans le milieu extracellulaire 3 ions Na+ et transporte dans la cellule 2 ions K+.
2 Le transport actif couple à un transport passif est le co-transport

1 Les deux transport passifs et actifs se déroulent dans le même sens

C’est le phénomène de symport.
Un exemple est donné par le symport Na+/glucose ou le transport actif est celui du glucose et le transport passif est celui des ions Na+
2 Les deux transports se déroulent en sens inverse

C’est le phénomène de l’antiport, un exemple est donné par l’échangeur Na+/H+, qui transporte de manière passive les ions Na+ dans la cellule et expulse de manière active les ions H+ , et contrôle donc le pH cytosolique.
VII.A.c. Les transports cytotiques

Ils correspondent à la pénétration de substances ou de microorganismes dans la cellule grâce à des mouvements de petite amplitude de la membrane plasmique, qui aboutissement à la formation de vacuoles ou de vésicules contenant le matériel à transporté, on a 3 types de transport :
1 Endocytose

C’est l’encerclement du matériel à transporter par une invagination de la membrane plasmique.
– La cellule peut capturer des particules solides de grandes taille : c’est la phagocytose.
– Soit prélever des gouttelettes liquides extracellulaire renfermant des particules de petites dimensions : c’est la pinocytose.
1 Rôle de l’endocytose

• Stockage de réserve : ex : grains de vitellus
• Transit des molécules à travers les cellules épithéliales ex : capillaires sanguins
2 Déroulement du processus

Il se fait en deux étapes :
• Phase d’accolement: La particule s’attache au revêtement fibreux surtout les polysaccharides.
• Phase d’ingestion : l’invagination de la membrane fait pénétrer les substances a l intérieur de la cellule.
2 Exocytose

Les substances enfermées à l’intérieur de vésicules, sont transportées dans le milieu extracellulaire par fusion de leurs membranes a la membrane plasmique.
Ce phénomène se déroule en plusieurs étapes :
• La migration : intracellulaire des vésicules guidées par les microtubules et provoquées par les protéines contractiles.
• L’apposition : accolement de la vésicule a la membrane plasmique.
• La fusion : formation d un diaphragme.
• Décharge du contenu de la vésicule a l extérieur de la cellule.
3 La transcytose

Elle regroupe l’ensemble des phénomènes qui permettent à une substance ou à une particule de traverser le cytoplasme d’une cellule.
Mécanisme : la transcytose est dépendante des micro filaments d actines jouent le rôle d moteur, tandis que les microtubules indiquent la direction que l’endosome doit suivre. Elle est ATP dépendante.
VII.B. Les phénomènes de reconnaissance cellulaire

Les protéines ou chaînons oligosidiques membranaires dépendants du génome de l’organisme, peuvent jouer un rôle antigénique et sont spécifiques de l’individu.
VII.B.a. Le système HLA

L’antigène HLA est composé de deux polypeptides.
Il est porté par toutes les cellules d’un individu pour permettre la reconnaissance du soi.
VII.B.b. Antigénicite des globules rouges

L’antigénique des hématies, caractéristique des groupes sanguins est porté par des chaînons oligosidique du cell-coat.
VII.C. Réception et transmission d’information

VII.C.a. La transmission nerveuse
Elle est assurée par la membrane plasmique des axones des neurones nous avons :
1 Le potentiel de repos

C’est la différence de charge de part et d’autre de la membrane plasmique au repos.
2 Le potentiel d’action

À la suite d’un influx nerveux, la membrane plasmique change sa perméabilité vis-à-vis du Na+ et K+.
Les canaux ioniques voltages-dépendants vont s’ouvrir et laisser passer les ions Na+, il y aura naissance d’une onde de négativité qui va changer le potentiel de repos de -70mv a +50mv, cette opération est suivie d’une sortie compensatrice de K+ moins rapide mais continue pour ramener le potentiel de repos a -70mv.
VII.C.b. La transmission synaptique

Une synapse est une zone spécialisée de contact permettant la transmission à sens unique de l’influx nerveux d’un neurone vers une cellule.
Au niveau présynaptique, arrive le potentiel d’action qui provoque la libération des neuromédiateurs dans la fente synaptique, ces molécules vont se fixer sur des canaux Na+ de la membrane post synaptique et provoquer leur ouverture.
Cela va créer une DdP qui va ouvrir d’autre canaux Na+ voltage dépendants capables de la propager.
VII.C.c. La transmission humorale

Les hormones se fixent sur la membrane plasmique grâce à des « récepteurs-hormones ».
Une enzyme l’Adenylcyclase transforme l’ATP en AMP cyclique, ce dernier est considèré comme le 2ème message qui va régler l’information au niveau intracellulaire.
VIII Spécialisation de la membrane plasmique

VIII.A. Spécialisation de la membrane plasmique au niveau apicale

VIII.A.a. Microvillosités

Ce sont des expansions cytoplasmique en doigts de gant de longueur variable (moins de 1µm) et de diametre régulier (0.1µm)
Elles renferment un axe formé de micro-filaments d’actines et de nombreuses protéines permettent l’association du cytosquelette avec les protéines membranaires
Ex : cellules intestinales, tubules rénaux.
VIII.A.b. Les cils

Ce sont des expansions cytoplasmiques possédant un squelette de microtubules et de protéines associées.
VIII.A.c. Les stéréocils

Ce sont des expansions du cytoplasme, ressemblant à de très longues microvillosités, mais dépourvus du cytosquelette d’actine (Ex : épédidyme)
VIII.B. Spécialisation de la membrane au niveau basal

La membrane basale dessine des invaginations plus ou moins profondes qui pénètrent dans le cytoplasme basal et divisent celui-ci en compartiments toujours ouverts vers le cytoplasme.
VIII.C. Les interdigitations

Les membranes cellulaires qui s’affrontent sont souvent rectilignes : cependant par places, elles suivent un contour sinueux de telle sorte que deux cellules voisines s’engrènent, le rôle de ces engrènement ne se limite pas à augmenter la cohésion des cellules.
Les interdigitaions accroissent la surface de la membrane plasmique.
VIII.D. Les jonctions intercellulaires

VIII.D.a. La jonction serrée ou zonula occludens : tight junctions

1 Définition

Ce sont des régions de la membrane, où les feuillets externes établissement un contact étroit en bande continue ceinturant la cellule, il y a obturation de l’espace intercellulaire empêchant le passage de toute substance.
2 Structure

Les tight-junctions : montre 05 feuillets :
• deux feuillets sombres, correspondant au feuillet interne des membranes cellulaires, ils constituent les faces cytoplasmiques.
• deux feuillets clairs, situés de part et d’autre d ‘un feuillet médian résultant de l’apposition, ou de la fusion interne des deux feuillets externes.
• un feuillet médian correspondant à la fusion des feuillets externes de la membrane adjacente.
3 La fonction

Cette jonction est occlusive : elle s’oppose au passage du liquide interstitiel.
Les échanges se font donc obligatoirement à travers les cellules et non par l’espace intercellulaire.
VIII.D.b. Les gaps-jonctions (jonctions communicantes ou jonctions lacunaires)

1 Définition

Les jonctions gaps sont caractérisées par un rapprochement des deux membranes grâce à la juxtaposition de petits canaux transmembranaires (appelles connexions)
2 Structure

Chaque connexion est constituée par six sous unités de connexine qui peuvent -en modifiant leur configuration spatiale-, ménager entre elles un canal en continuité avec le canal analogue du connexion voisin et former ainsi des canaux intercellulaire d’un diamètre de 1.5 à 2nm qui permettent à des ions ou à des petites molécules de passer d’une cellule à l’autre.
3 Fonction des jonctions gaps

Permettent le passage d’ions et des petites molécules.
Sont responsable de couplages électriques ou métaboliques entre cellules voisines.
VIII.D.c. Les desmosome ou macula adhérens

Le desmosome s’étend sur une petite surface de la cellule.
Il est caractérisé par un élargissement de l’espace intercellulaire qui contient, en son milieu un matériel dense aux électrons.
De part et d’autre de la membrane plasmique des deux cellules voisines, le cytoplasme contient une plaque dense constituée de desmoplakine sur laquelle viennent s’insérer des microfilaments intermédiaires qui s’étendent dans toute la cellule.
Fonction: les desmosome assure la cohésion entre les cellules et la transmission des tractions subies par les cellules.
IX Les mouvements de locomotion

IX.A. Les membranes ondulantes

Ce sont des expansions cytoplasmiques planiformes, fine, sorte de voiles ou de lames minces animées de mouvements d’ondulation permettant à la cellule de se déplacer dans un milieu liquide (15µm à l’heure)
IX.B. Les mouvements amoeboïdes

Ces mouvements sont caractérisées par l’émission de pseudopodes qui peuvent être lamellaires ou digitiformes permettent à la cellule de se déplacer à une vitesse de 40µm/heure.
X Cytopathologie de la membrane plasmique

X.A. Maladies causées par des canaux ioniques défectueux

X.A.a. Mucoviscidose

Maladie héréditaire des canaux ioniques des cellules épithéliales, le gène de la mucoviscidose s’appelle « cystic fibrosis »
Divers organes sont affectés comme l’intestin, pancréas, glandes sudoripares et les organes reproducteurs mais c’est surtout dans les organes respiratoires que se manifeste les effets les plus grave.
Les individus touchés produisent un mucus épais et visqueux, très difficile à expulser des voies respiratoire.
On a découvert que les cellules des patients souffrant de mucoviscidose éliminent anormalement le chlore (Cl-) et ceci par une défectuosité des canaux ioniques chlorures.
X.A.b. HTA hypertension Artérielle

Elle est due à une défaillance au niveau des canaux ioniques sodium Na+, provoquant une rétention.
X.A.c. Augmentation de la fluidité membranaire

Elle dépend d’une augmentation de l’instauration des phospholipides et une baisse de la quantité du cholestérol membranaire.
X.B. Augmentation des charges de surface

Elle est liée à l’augmentation quantitative de l’acide sialique, provoquant un épaississement du cell-coat (cas des cellules cancéreuses)
X.C. Modifications de l’adhésivité

Les jonctions intercellulaires se déstabilisent de telle sorte que l’adhésivité intercellulaire diminue et disparaît.
C’est le cas des cellules cancéreuses qui deviennent mobiles.
X.D. Modifications de l’antigénicité

Cette modification découle des changements de l’organisation moléculaire du cell-coat.
La « personnalité de la cellule » est modifiée par l’apparition de nouveaux antigènes (en particulier d’antigènes qui normalement n’existent que dans la vie embryonnaire).
Alors que d’autre antigènes disparaissent ou ne s’expriment plus, les cellules néoplasiques deviennent alors des cellules étrangères ( not-self) à l’organisme, qui mettent en jeu des mécanismes immunologiques de rejet, bien souvent non couronnés de succès.
X.E. La dissémination

Les cellules cancéreuses, ayant perdu l’inhibition de contact et leur propriété d’adhésivité, se propagent dans l’organisme et créent des métastases.


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Moyens thérapeutiques fixes simples

7 – Moyens thérapeutiques fixes simples
I- Généralités
La thérapeutique fixe simple est intermédiaire entre la thérapeutique amovible et la thérapeutique fixe complexe.
Elle permet la correction d’un nombre important d’anomalies dentaires (rotation, version…), les petites anomalies
Par ces moyens simples, seul quelques dents sont baguées, ces moyens peuvent être associés à des dispositifs amovibles.
II- Utilisation et indications
Sont nombreuses, les dispositifs utilisés sont variés:
• Les éléments actifs: les ressorts, les élastiques, chaînettes
• Les éléments passifs: brackettes, les bagues, les crochets de rétention, il permettent la rétention ou la transmission des forces aux dents
II.A. Traitement d’un diastème inter-incisif (DII)
La fermeture d’un diastème inter-incisif est indiquée en cas de persistance après résection d’un frein bas ou passage à la denture permanente, vérifier sur radiologie, la présence de mésiodens, plusieurs cas doivent être considérés.
II.A.a. Si les axes des incisives sont parallèles
La fermeture d’un diastème se fait à l’aide d’une ligature en huit, cette ligature est croisée au dessus d’un arc conducteur qui va servir de guide pour éviter les mouvements parasites de rotation.
Les actuations sont effectuées pendant une période de 5 à 8jours et consistent à resserrer les ligatures ou changer les élastiques ou la chaînette, au fur et a mesure de la fermeture, les extrémités de l’arc sont coupées et fermées (recourbées) à l’intérieur.
II.A.b. Si les axes des incisives sont divergents
La version des deux incisives centrales dans le sens mésial peut être obtenue par un simple ligature en file d’acier ou des petite annaux élastiques accrochés sur des boutons ou des crochets qui sont soudés mésialement sur les bagues pour éviter les mouvements parasites de rotation.
Si les incisives comportent des brackettes collées sur la face vestibulaire, la ligature ou l’élastique sera
accroché mésialement sur une demi brackette.
II.A.c. Si les deux incisives centrales présentent une rotation disto-vestibulaire
Deux crochets sont soudés sur les côtés distaux, les bagues du côté vestibulaire, une ligature sert de maintient et joint entre les deux centrales, du côté palatin un élastique est utilisé sur des crochets soudés du coté distal.
On procède de la même façon en cas de incisive présentant une rotation mésial, l’élastique est placé du
coté vestibulaire.
Dans le cas d’extraction ou absence de l’incisif inférieure, DDM ou DDD (avec classe I canine et molaire)
les incisives résiduelles et les deux canines résiduelles un élastique va permettre la fermeture d’un diastème.
II.B. Traitement de la rotation
Ce traitement est complexe car il nécessite un ancrage maximum et un couple de force pour corriger une rotation dentaire.
• Rotation de la 11
Baguer de 4 à 6 dents, de canine à canine et placer un arc rigide ligaturé sur les six dents.
La rotation est corrigée à l’aide d’une ligature solidarisée à l’arc à partir d’un bouton ou crochet.
II.C. Traitement d’un articulé inversé
Baguer les deux incisives inférieures antagonistes qui sont en linguocclusion de la résine autopolymérisable est modelé en plan incliné sur les deux bagues inférieures, ce qui permettra le saut de l’articulé dans une semaine.
II.D. Traitement d’un articulé croisé unilatéral de béance latérale
Il est réalisé par des élastiques verticaux postérieures et latéraux.
Il faut savoir que les points d’accrochages sont vestibulaires sur une dent et linguaux sur la dent antagoniste, se sont les élastiques: Criss-Cross.
Exemple : Ling 16, vest 46: vestibulo-gression et une égression de la 16, linguo-gression et égression de la 46.
Cette méthode est indiquée dans les cas de malocclusion type linguale ou vestibulo-clusion du secteur
prémolo-molaire.
Rétraction d’une canine par un système fixe simple.
Il s’agit d’une thérapeutique mixte fixe et amovible, la plaque palatine comporte des crochets de rétention
(Adams) qui comportent des extensions distales.
Des brackettes sont collé sur les canines ectopiques en infra-mésio-position, des élastiques sont tendus entre les brackettes et les extensions des crochets Adams, ils sont changés tous les deux jours.
II.E. Désinclusion d’une incisive ou d’une canine supérieure par un moyen thérapeutique simple
Il faut d’abord s’assurer que l’espace nécessaire à la mise en place de la dent existe sur l’arcade.
L’étape chirurgicale consiste à dégager la couronne dentaire et à coller l’attache sur elle, qui va comporter la ligature qui se termine par une boucle que l’on attache directement sur l’arcade rigide ou à l’aide d’un élastique.
Le dispositif fixe simple comporte des bagues scellées sur: 16~26, un arc rigide comportant une boucle au niveau de l’espace réservé à la dent incluse.
Une brackette collée sur la canine, un élastique tendu depuis la dent incluse jusqu’à la bouche de l’arc qui doit être changé tous les تعليم_الجزائر jours.
On peut aussi utiliser un double arc a l’arcade inférieure soudé sur des bagues 36~46 qui comportent deux boucles orientées vers le bas, la traction se fait depuis la dent incluse supérieure jusqu’aux boucles inférieures.
II.F. Traitement d’une béance antérieure
Lorsqu’elle est d’origine fonctionnelle, elle peut être traitée par une traction intermaxillaire verticale antérieure.
Les quatre incisives supérieures et les quatre incisives inférieures sont baguées, les arcs partiels sont utilisés, des boucles crochets sont réalisés sur ces arcs.
Les élastiques sont tendus entre les deux arcades soit linguaux et vestibulaires supérieures soit linguales supérieures et vestibulo-inférieures soit vestibulo supérieure et inférieure.
II.G. Le ressort Coil ou ressort à spirale
Il peut être utilisé soit pour ouvrir un espace ou comme mainteneur d’espace.
ExempleCas de perte d’espace après extraction prématurée d’une deuxième molaire temporaire
(mésialisation de la 6 et distalisation de la 4)
Les 4 et 6 sont baguées, un ressort à spirale ouvert coulisse dans un arc partiel, ces ressort doit être mesuré pour être actif 1/3 de plus que l’espace a ouvrir, il est ligaturé en compression entre l’extrémité mésiale du tube molaire et la limite distale brackette de la prémolaire.
Le ressort va avoir tendance à reprendre sa forme et va redresser les dents limitées et ouvrir l’espace.
Le ressort (Coil=fermé) sa longueur est égale à celle de l’espace a préserver.
II.H. Les arcs linguaux et palatins
Ce sont des moyens fixes, simples utilisées souvent en O.D.F.
L’appareil comporte deux bagues molaires ajustées sur les dents de 6ans, un arc réalisé au fil rond 0.36 soudé sur les deux bagues et qui s’ajuste aux collets linguaux des dents.
L’arc palatin comporte une boucle que l’on recouvre d’une pastille de résine.
• Indication
• La conservation d’un espace de dérive mésiale (dérive mésiale après extraction des deuxièmes
molaires temporaires)
• Ancrage molaire en cas de traitement fixe multi-attache avec appui sur molaire
• Correction d’une linguo-version molaire et expansion sagittale et transversale de l’arcade, dans ce cas,
l’arc comporte des boucles d’expansion, l’arc d’expansion incisif est indiqué en cas de léger chevauchement avec une occlusion latérale correcte (classe I canine et molaire)
II.I. Le lip Bumper
C’est un appareil fixe, simple, appelé par-choc labial, il permet d’empêcher la pression musculaire labiale sur les incisives inférieures en cas d’hypertonicité donc, il empêche leur lingualisation.
Il comporte un arc rigide 11/10mm qui pénètre dans les tubes molaires et sur lequel coulisse un manchon de résine ou en caoutchouc placé à 5 ou 6mm en avant des incisives inférieures le contact labial.
II.J. Le disjoncteur
Dispositif formé de quatre bagues scellées sur les premières prémolaires et premières molaires et d’un disjoncteur ou un puissant vérin préfabriqué dont les branches sont ajustées du côté palatin, les bagues sont soudées.
On obtient 1mm d’expansion pour un tour complet de vis.
L’activation se fait en bouche, 2 tours en bouche par jour environ avec une clef à vérin d’arrière en avant.
• Indications
Il est indiqué en cas:
• D’endognathie du maxillaire (avec ou sans DDM) il permet la disjonction de la structure mésio-palatine donc une expansion dans le sens transversale (2mm environ)
II.K. Le quad’hélix
Appareil fixe, simple, d’expansion dont l’indication est l’endo-alvéolie et l’endognathie légère du maxillaire avec un articulé inversé bilatéral.
Il est fait de deux bagues scellés sur les deux premières molaires et d’un fil rond de gros diamètre (0.36) comportant 4 boucles, il est soudé du côté palatin des deux bagues.
Il permet une expansion du maxillaire soit dans sa région antérieure soit postérieure ou en latéralité.
II.L. La rétraction des canines
Indiqué en cas de DDM par macrodontie après extraction de la première prémolaire, la mise en place de la canine, ne peut se faire par un moyen fixe simple, sectionnel, que si la canine présente un axe favorable (apex plus distalé que la couronne) et qu’il n’existe aucune autre anomalie.
Ce dispositif sectionnel comporte des bagues scellées au niveau de la 3, 5, 6 et un arc comportant une boucle de a deux ou trois millimètres en avant des tubes molaires.
La 5 ou la 6 sont solidarisées par une ligature en 8 pour éviter un mouvement parasite mésial de la deuxième prémolaire.
l’arc est recourbé au niveau du tube sur son côté distal, l’activation se fait toutes les trois semaines et va permettre le recule de la canine et sa mise en place dans l’espace d’extraction, on peut associer a se dispositif fixe simple, des élastiques vestibulaires et linguaux afin d’avoir un mouvement de la canine en gression et éviter les mouvements parasites.
II.M. L’arc de base de Ricketts
Indiqué en cas de chevauchement des incisives supérieures et inférieurs ou infraclusie ou supra-clusie.
C’est un arc segmenté ou sectionnel qui solidarise les incisives et les premières molaires, se fait de fil rectangulaire ou carré comporte des décrochements au niveau des canines et prémolaires.
Activé de Tip-back (inclinaison distal de l’arc en direction gingivale)


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Le noyau

8 – Le noyau
Plan du document:
I. Le noyau au cours de l’interphase

II. Caractères généraux

1. Forme

2. Nombre

3. Volume

III. Enveloppe Nucléaire

1. Définition

2. Constitution

1. La membrane externe

2. La membrane interne

3. Rôle

IV. Structure du pore nucléaire

1. Définition

2. Structure

1. Les pores nucléaires

2. L’annulus

3. Orifice du Pore

4. Le granulé central

3. Rôle du pore

1. Mécanismes des échanges nucléo cytoplasmique au travers des pores

V. Nucléole

1. Structure du nucléole

1. Microscopie optique

1. Chromatine perinucléaire

2. Corps nucléaire

2. Microscopie électronique

1. Pars Fibrosa

2. La pars granulosa

3. La pars amorphas

4. La pars chromosoma

1. La chromatine nucléo-associée

2. L’organisation nucléaire

2. Organisation du nucléole

3. Le rôle du nucléole : Transcription de l’ARN Ribosomal

VI. Sources

I Le noyau au cours de l’interphase

Le noyau, centre vital de la cellule, unité structurale et fonctionnelle, limité au cours de l’interphase (non mitotique) par l’enveloppe nucléaire.
On retrouve dans le noyau:
• Les chromosomes, sous forme de fibres nucléoprotéiques très allongées, la chromatine.
• La matrice nucléaire, qui est un réseau fibrillaire contenant des protéines.
• Un ou plusieurs nucléoles, ce sont des structures qui interviennent dans la synthèse de l’ARN ribosomique et l’assemblage des ribosomes.
• Le nucléoplasme, substance liquide ou sont dissous les solutés du noyau.
II Caractères généraux

II.A. Forme
تعليم_الجزائر
• 1 – Nucléole
• 2 – Noyau
• 3 – Ribosome
• 4 – Vésicule
• 5 – Réticulum endoplasmique rugueux
• 6 – Appareil de Golgi
• 7 – Cytosquelette
• 8 – Réticulum endoplasmique lisse
• 9 – Mithochondrie
• 10 – Vacuole
• 11 – Cytoplasme
• 12 – Lysosome
• 13 – Centriole
II.B. Nombre

Les cellules possèdent habituellement un seul noyau, cependant, certaines cellules n’en possèdent pas comme :
• Les érythrocytes (Hématie)
• Les kératinocytes
• D’autres possèdent plus d’un noyau :
• Hépatocytes (tétraploïde)
• Ostéoclastes (dizaine de noyau et Plus)
II.C. Volume

Le volume nucléaire est variable et en l’apprécie par le R.N.P (Rapport nucléoplasmique).
RNP Volume nucléaire = (volume nucléaire) / (Volume cellulaire – volume nucléaire)
III Enveloppe Nucléaire

III.A. Définition

C’est un complexe membranaire, qui sépare, le matériel génétique et le cytoplasme qui l’entoure.
C’est la caractéristique la plus importante qui distingue les cellules eucaryotes (possédant la membrane nucléaire) et les procaryotes, ne possédant pas de membrane nucléaire.
III.B. Constitution

C’est une citerne du : Réticulum Endoplasmique.
La partie principale de l’enveloppe nucléaire consiste en deux (02) membranes cellulaires parallèles, distantes de l0 à 50 nm, les deux membranes sont fusionnées par endroits et forment des pores circulaires dans d’autres endroits (une cellule de mammifère possèdent approximativement 3000 pores nucléaires)
III.B.a. La membrane externe

La membrane externe est parsemée de ribosomes et su en continuité avec la membrane du RE.
III.B.b. La membrane interne

Est urne à un maillage fibrillaire dense appelé lamina-nucléaire qui sert de support structural pour l’enveloppe nucléaire ainsi qu’à la fixation des fibres de chromatine à la périphérie du noyau.
III.C. Rôle

Constitue une barrière empêchant le passage des ions, des solutés et des macromolécules entre le noyau et le cytoplasme.
Porte sur sa face cytosolique (externe), des riboses et elle est donc impliquée dans la biosynthèse des protéines et leur modification.
Elle comporte un Ca++ ATPase qui assure le transport actif de du cytosol dans la lumière.
La face nucléoplasmique (interne), comporte plusieurs protéines transmembranaires, agissant comme de véritables récepteurs.
Exemple: molécule de lamine.
IV Structure du pore nucléaire

IV.A. Définition

Sont des structures complexes constitués par une ouverture, zone d’interruption de l’enveloppe nucléaire, le diamètre 70nm.
IV.B. Structure

IV.B.a. Les pores nucléaires

Les membranes s’unissent de place en place, formant des perforations circulaires de diamètre identique (la membrane est donc une frontière perméable et discontinue)
Chaque pore est inclus dans un complexe de pores formant l’annulus.
IV.B.b. L’annulus

Le matériel de l’annulus ou anneau est constitué par 8 particules protéiques, changées positivement, d’un diamètre de 20 mn disposées en octogone sur la surface externe et la face interne de l’enveloppe nucléaire.
IV.B.c. Orifice du Pore

L’orifice occupant le centre de chaque complexe est un canal aqueux qui permet la circulation de molécules hydrosolubles entre le noyau et le cytoplasme dans les deux sens il est limite par les lames d’un diaphragme.
IV.B.d. Le granulé central

Le canal aqueux est occupé par un granule constitué par des ribosomes néosynthétisés par d’autres substances qui transitent.
IV.C. Rôle du pore

Contrairement à la membrane plasmique, qui empêche le passage des macromolécules entre le cytoplasme et l’espace extracellulaire, l’enveloppe nucléaire est un centre actif pour les ARN et les protéine qui se déplacent dans les 2 deux sens entre le noyau et le cytoplasme a tout les pores.
• Mécanismes des échanges nucléo cytoplasmique au travers des pores

Ils se dérouler dans les 2 sens, entre le cytosol et le nucléoplasme:
• Les petites molécules (nucléotides, protéines…) de poids moléculaire < 4OKda et les ions traversent le pore sans intervention extérieur par diffusion : ces échanges utilisent les canaux latéraux du pore.
• Le transport des grosses molécules se produit à travers le transporteur central (voir schéma) s’assoient à des protéines spécialisées de transport.
V Nucléole

Le nucléole est un organite nucléaire non limité par une membrane; responsable de la synthèse des acides ribonucléique des ribosomes (site de la transcription des ARN ribosomaux) présent dans le noyau au cours des phrases G1, S1, G2 et disparaît pendant la mitose
• G1 : Phrase post mitotique
• S : Réplication d’ADN nucléaire
• G2 : Précède la division cellulaire
ARN ribosomaux représente environ 50% de l’ensemble des MI dans une cellule eucaryote.
V.A. Structure du nucléole

Il existe un à deux nucléoles par noyau, en générale moins de 10.
Le nucléole synthétise 3 des 4 ARNr (par l’intermédiaire de l’ARN polymérase) à l’exception de l’ARN5S transcrit en dehors du nucléole par l’ARN polymérase III.
V.A.a. Microscopie optique

Apparaît sous forme d’un granule réfringent sphérique ou ovale entouré + ou- complètement d’un anneau de chromatine, il comprend:
1 Chromatine perinucléaire

Sous forme d’un croissant entourant + ou- complètement 11e corps nucléaire.
2 Corps nucléaire

Aspect d’un granule dense, homogène dont la taille est de 1 à 2 µm.
En contraste de phase, il semble souvent hétérogène, contenant:
• Soit des plaques denses, irrégulières
• Soit une substance sombre, uniforme dans laquelle se détachent des vacuoles plus denses après imprégnation argentinique.
• Une partie dense: nucléonéma: sorte de filament irrégulier sur un fond amorphe ou pars amorpha.
V.A.b. Microscopie électronique

Revel les constituants macromoléculaires, il constitue 4 parties:
1 Pars Fibrosa

Les fibrilles: formées par de fin filaments longueur de 20 à 40 nm sur 4 à 8 nm de leur densité après coloration par le tétraoxyde d’osmium est identique à celle des fibres de chromatine. Après fixation au glutaraldéhyde des sont constitues de ribonucléoprotéine.
2 La pars granulosa

Les granules sont formés par des granules denses de 15 mn de diamètre comportant une zone dense périphérique et un cœur central plus clair, forme par de ribonucléoprotéines.
3 La pars amorphas

Fond amorphe ou matrice protéique, formée par le nucléoplasme contenant des protéines nucléaires.
4 La pars chromosoma

On centre fibrillaire, contenant 2 partitions:
1 La chromatine nucléo-associée

Forme le croissant périphérique d’hétérochromatine contenant AD Nr (ribosomal)
2 L’organisation nucléaire

Forme la portion de la fibre chromatinienne contenant l’ARN et s’exprime par transcription, comme l’euchomatine.
V.B. Organisation du nucléole

Le nucléole contient de grandes boucles d’ADN, appartenant à 5 paires de chromosomes chacune de ces boucles contient un groupe de gènes d’ARNr (une quarantaine environ de chromosomes soit 200 par génome haploïde.
L’ADNr dont la transcription est ARN 45S, est en effet un gène amplifie.
Chacun de ces groupes constitue un centre organisateur nucellaire ou NOR (Nucléo Ion organizing center) sont localisées dans les constitutions secondaires des bras courts des chromosomes 13-14-15-21-22
V.C. Le rôle du nucléole : Transcription de l’ARN Ribosomal

L’isolement des molécules d’ADN du nucléole, suivi par des techniques d’étalement, montre que cet ADN et constitué par des parties codantes (unité de transcription) et des partie non codantes (ADN espaceur).
• Le Pré ARNr de 45S est clivé en 3 fragments, l’un 18S, le,” 5.8S et le dernier 28S, avec enclavement des espacements intra- génique transcrit.
• ARN 18S s’associe avec des protéines ribosomales importées pour donner la petite S/U des ribosomes est sort du nucléoplasme, via les pores nucléaires.
• ARNr 58S et 28S s’associent entre eux et avec des protéines ribosomales importées, puis l’ARN 5.S pour donner la grande S/U du ribosome, qui gagne ensuite le cytosol via les pores nucléaire.
VI Sources

• Source : “Le cytosquelette”
• Source : “Principes de Biochimie” Horton et al. (1994)


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Les principales techniques multibagues

8 – Les principales techniques multibagues

I- Historique
Edward Angle à été le grand précurseur de l’orthodontie fixe puisqu’il a mis au point en 1891 la technique Edgwise.
L’évolution de l’orthodontie fixe a permis le passage du multibague au multiattache.
La plupart de ces techniques dérivent de l’Edgwise classique:
Nous verrons:
• La technique Edgwise
• La technique de Ricketts
• La technique de Begg
• La technique linguale
• La technique de l’arc droit ou “”Straight Wire””
II – Introduction aux thérapeutiques fixes
Les thérapeutiques orthodontiques fixes comportent:
• Des moyens de fixation
• Molaires: bagues
• Autres dents: brackets
• Des moyens d’action, arc de section:
• Ronde
• Rectangulaire
• Carrée
II.A. Les bagues molaires
Vendues préfabriquées, elles sont ajustés puis scellées.
II.B. Les brackets ou attaches
Ils seront collés sur les faces vestibulaires des dents et devront être bien positionnées dans le sens vertical et horizontal.
II.B.a. Tableau des distances
Remarque
Spee : La distance entre le bord libre des dents et la lumière du bracket devra être respectée en fonction de la position idéale des dents sinon il y aura modification de la courbe de Spee

تعليم_الجزائر

II.B.b. Technique de collage des brackets
• Nettoyage des surfaces.
• Etching 15s (acide orthophosphorique)
• Rinçage abondant à l’eau.
• Séchage.
• Application de l’adhésif sur la surface de l’émail.
• Application de l’adhésif et du composite sur l’intrados grillagé du bracket.
• Centrage du bracket à l’aide d’une _____.
Thérapeutiques fiXes et pas fines :$


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L’appareil de Golgi

9 – L’appareil de Golgi
Plan du document:
I. Définition

II. Étude morphologique

1. Microscope optique

1. forme

2. Position

2. Microscope électronique

1. Dictysomes

2. polarité des dictyosomes

1. La région Cis

2. La région médiane

3. La région trans

3. Rôle des microtubules dans l’intégrité de l’appareil de golgi

4. La composition moléculaire

3. Le transit des protéines du RE à travers l’appareil de golgi : mise en évidence

I Définition

L’appareil de golgi est un organite regroupant l’ensemble des dictyosomes (saccules empilés).
Il est le lieu de passage obligatoire de toutes les protéines synthétisées par le REG.
II Étude morphologique

II.A. Microscope optique

II.A.a. forme

La forme de l’appareil de golgi diffère non seulement d’une cellule à une autre, mais aussi dans la même cellule.
Appareil de golgi :
– Est volumineux dans les cellules musculaires.
– Est très développé dans les cellules en hyperactivité
– Est peu développé dans les cellules peu actives
II.A.b. Position

Elle est relativement fixe pour chaque type cellulaire.
II.B. Microscope électronique

II.B.a. Dictysomes

Le dictyosome est formé par l’association ou l’empilement de plusieurs saccules.
Plusieurs dictyosomes sont réunis par de nombreux tubules pour constituer l’appareil de golgi
II.B.b. polarité des dictyosomes

Chaque dictyosome possède deux faces :
– Une face cis proche du RE
– Une face trans tourné vers les grains de sécrétion
En tenant compte des résultats obtenus par des techniques cytochimiques et les techniques d’ultracentrifugation, il est possible de diviser un dictyosome en trois régions:
1 La région Cis

Des vésicules de 20nm se forment par bourgeonnement à partir de la membrane du RE et se dirigent vers le CEN (Cis golgi network ; réseau golgien en position cis)
Ces vésicules sont recouvertes d’un manteau de protéines appelées les coatomères pour faire la navette entre le RE et le CGN.
Elles transportent les produits élaborés par le RE, fusionnent ensuite avec le CGN, déversent leur produit de sécrétion, puis reviennent et fusionnent avec le RE.
Remarque:
Les coatomère jouent un rôle capital; leur neutralisation par micro-injection d’anticorps anticoatomère , inhibe le transport entre le RE et l’appareil de golgi.
Le saccule cis est convexe : sa membrane est de 6nm de diamètre
2 La région médiane

Les saccules médianes interviennent dans la transformation des produits qu’ils contiennent et assurent le transport des produits secrètes jusqu’au saccule de la face trans.
Le transport d’une saccule à l’autre se fait par l’intermédiaire de vésicules recouvertes de coatomère.
3 La région trans

la région est occupée par un saccule concave dont la membrane est plus épaisse ( 7.5um) et entrant en rapport avec le réseau tubulo-vésiculaire le TGN ( trans golgi network).
Du TGN naissent deux types de vésicules : il y a les vésicules à clathrine et le les vésicules a coatomère.
Les vésicules à clathrine : il ya les vésicules migrant vers la membrane plasmique et déversant leurs produits par exocytose, il ya aussi les vésicules de transport qui se dirigent vers les endosomes , ou les lysosome avec lesquels elle fusionnent.
Elles vésicules à coatomères qui transportant les produits.
II.B.c. Rôle des microtubules dans l’intégrité de l’appareil de golgi

Les microtubules associés a des protéines maintiennent la localisation de l’appareil de Golgi.
Exemple :
Pendant la mitose, on a une dissociation de l’AG car tous les microtubules et micro filaments entrent dans la composition du fuseau achromatique.
Lorsque la cellules rentrent en interphase l’AG reprend sa forme.
II.B.d. La composition moléculaire

Lipides :
La composition lipidique diffère selon les faces :
– La face cis : 30%
– La face trans : 40%.
Protéines :
– La face cis : 70%
– La face trans : 60%
Contenu en enzymes des saccules :
– Phosphotransférases intervenant dans la phosphorylation des oligosaccharides).
– Mannosidases intervenant dans la maturation des protéines.
– NADP ases dont le rôle et d’ajouter des résidus glucidiques aux protéines.
– Les phosphatases acides, les transférases et les sulfatases intervenant dans la glycosylation.
– La pompe à protons : Il s’agit d’une pompe ATP dépendantes.
II.C. Le transit des protéines du RE à travers l’appareil de golgi : mise en évidence

Le marquage des protéines par des éléments radioactifs, permet de suivre leur parcours.


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La technique Edgwise

A – La technique Edgwise

I- Introduction et généralités
L’introduction de l’arc rectangulaire représente le sommet de l’effort créateur du grand orthodontiste américain E.Angle.
Cette technique reste le traitement de choix dans de nombreux cas difficiles surtout les cas de traitement avec extraction en denture mixte et permanente.
Le terme Edgwise s’explique par le fait que le fil rectangulaire s’insère dans la lumière du bracket par son côté le plus étroit.
La gorge du bracket est de .022 X .028 inches.
On emploi également des bagues molaires qui portent un tube rond destiné à recevoir l’arc facial.
En Edgwise, même la deuxième molaire est baguée.
II- Les étapes du traitement
II.A. Premier temps
Utilisation des arcs de section ronde pour permettre la mise à plat des arcades (ou nivellement des arcades) ainsi que la correction des dystopies.
Ces arcs comportent des déformations de premier ordre réalisées dans le plan horizontale (ces déformations tiennent compte des épaisseurs relatives des couronnes)
• In-set latéral: décrochement vers l’intérieur
• Off-set canin: décrochement vestibulaire (correspondant à la bosse canine)
• Toe-in: décrochement en baïonnette en avant de la première molaire.
Rétraction des canines en cas d’extraction.
II.B. Deuxième temps
Cas de Classe II ou Classe I biproalvéolie.
II.B.a. Préparation de l’ancrage
C’est l’élément fondamental d’un traitement de classe II, son but est de mettre toutes les dents de l’arcade dans une position telle qu’elles puissent résister ensuite sans se verser mésialement à la traction intermaxillaire de classe II (TIM)
Selon Tweed, l’ancrage se fait grâce:
• Tip back (version distale des dents)
• TIM
• Arcs palatins, de Nance, lingual
• FEB-J-Hooks
II.B.b. Réduction
• Des espaces résiduels d’extraction.
• Réduction de la supraclusion.
II.C. Troisième temps
Réduction des dysmorphoses du sens antéropostérieur à l’aide de:
• Fronde exo-buccale
• Traction intermaxillaire
• Ou l’association des deux.
Nous utilisons à ce stade, le torque (courbure de 3ème ordre) qui s’oppose aux mouvements radiculaires induit par les TIM.
II.D. Quatrième temps
• Finitions artistiques grâce aux arcs idéaux porteurs de courbures esthétiques.
• Coordination des arcades.
II.E. Cinquième temps: la contention
• Plaque de Hawley
• Tooth-positionner
• Ou contention collée au composite sur les faces palatines des dents.


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Le peroxysome

10 – Le peroxysome
Plan du document:
I. Définition

II. Structure

1. La membrane

2. La matrice

1. Les oxydases

2. Les catalases

3. Le nucléoïde

4. La plaque marginale

III. Fonction

IV. Origine (biogenèse)

I Définition

Un peroxysome est un organite cellulaire entouré par une membrane simple et ne contenant pas de matériel génétique (ADN ou ribosomes), toutes les protéines qui le constituent sont donc codées par des gènes nucléaires et proviennent du cytoplasme.
Les peroxysomes dépourvus de génome sont chargés de la détoxification de la cellule par dégradation du peroxyde d’hydrogène très toxique produit par les mitochondries et des acides gars poly insaturés.
II Structure

II.A. La membrane

Ces particules ont un diamètre de 0.15 à1.7um, ils sont constitues par une membrane, elle limite le peroxysome à sa périphérie.
Elle comporte de nombreuses très riches en protéines qu’on a classé en 3 catégories :
• Des protéines de la superfamille : ABC (protéines ATP binding cassette) : participent à l’importation dans la matrice du peroxysome de métabolites et de protéines synthétisées dans le cytoplasme ;
• Des protéines participant à la première étape de l’importation des protéines matricielles et membranaire ;
• Le cytoplasme P450 spécifique au peroxysome et dont le site actif est dans le cytoplasme, elle catalyse l’hydroxylation de molécules endogènes ou exogènes.
II.B. La matrice

Elle est homogène ou finement granulaire modérément opaque aux rayonnements électriques, la matrice renferme plusieurs familles d’enzymes les plus importants sont :
II.B.a. Les oxydases

• Produise le H2O2 en utilisant l’oxygène qui traverse la membrane par diffusion ;
• Les enzymes de la B oxydation : des acides gras à chaînes très longue (plus d e12 carbones) aboutit à la formation d’acide gras a chaîne raccourcie avec libération, en parallèle de molécules d’acétyle coenzyme A ;
• Ces acides gras ainsi que les molécules d’acétyle co-A sont transférés à la mitochondrie ;
• Les enzymes responsables de la synthèse du cholestérol ;
• Les enzymes responsables de la synthèse d’acides biliaires par oxydation de dérivés de cholestérol ;
• Les D et L amino acide oxydase.
II.B.b. Les catalases

Cette hémo protéines (protéine contenant du fer) est la plus abondante, elle oxyde plusieurs substrats en utilisant le H2O2 généré par les oxydases.
Exemple :
Dans le foie, elle transforme en acétaldéhyde 25 à 50 % de l’alcool lui, cet acétaldehyde bloque la polymérisation des microtubules en se fixant sur la tubuline alpha et inhibe ces 2 phénomènes bloque le transport axonal dans le système nerveux.
II.C. Le nucléoïde

D’aspect dense, il occupe le centre des peroxysomes, il est constitué par un tubule primaire qui représente l’unité structurale du nucléoïde.
Il s’associe avec d’autres tubules réalisant ainsi une structure poly multi tubulaire.
II.D. La plaque marginale

Un espace étroit de faible densité aux rayonnements électroniques, sépare la plaque marginale de forme plate, épaisse, linéaire, homogène, dense aux rayonnements, électronique, d’une épaisseur de 8.5nm donc plus épaisse que la membrane du peroxysome.
III Fonction

Comme les mitochondries, les peroxysomes sont des sites essentiels pour l’utilisation du dioxygène, ils utilisent de l’oxygène et du H2O2.
Lors des réactions d’oxydations :
Les enzymes A amino-oxyadase enlèvent des atomes d’hydrogènes libres à des substrats organiques spécifiques :
RH2 +O2————– R+ H2O2 (toxique pour la cellule).
La catalase utilise le H2O2 engendré par d’autres enzymes pour oxyder une variété d’autres substrats :
H2O2 + R1H2———— R1 + 2H2O
Ce type de réaction, est très important dans le foie, les cellules rénales ou les peroxysomes détoxifient certaines toxines passant dans le sang.
S’il existe un excès de H2O2, la catalyse le transforme directement en eau :
2H2O2—–2H2O+ O2
C’est une réaction de sauvegarde car H2O2 en quantité trop abondante et nocif pour la cellule.
IV Origine (biogenèse)

On pensait qu’il provenait d’endocytose des membranes du REL. En fait, il semble que ces organites naissent a partir d’un phénomène de suission des peroxysomes parentaux.
Toutes les protéines sont synthétisées (matrice) du peroxysome sont prélèvés après traduction dans le cytoplasme par des peptides signals.
Les lipides nécessaires à la fabrication de nouvelles membranes paroxysmales sont également importés également du cytosol microtubule et microfilament : organe locomoteur de tout les organites dans le cytoplasme.


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B- La technique biprogressive de Ricketts

B- La technique biprogressive de Ricketts

I- Introduction
La technique biprogressive de Ricketts appartient au groupe des techniques de seconde génération dérivées de l’Ed classique.
Cette technique présente des caractéristiques fondamentales à savoir:
• La segmentation des arcades
• La prise en considération de la couronne
II- Principes de base en technique de Ricketts
• Forces et arcs: l’utilisation de forces légères et d’arcs segmentés
• L’ancrage
• La musculature
Selon Ricketts, l’ancrage varie selon le type facial
• Il est difficile d’ouvrir l’articulé chez un brachyfacial (forte musculature massétérine)
• Alors qu’il est très facile d’obtenir ce résultat chez un Dolichofacial
• L’os cortical: consiste à déplacer les dents d’ancrage contre l’os cortical (os dense, peu vascularisé, ce qui ralenti le déplacement dentaire)
• Supraclusion: traitement de la supraclusion incisive avant le recul incisif
• L’hypercorrection: afin de minimiser la récidive.
III- L’appareil en technique bioprogressive
III.A. Les brackets
Ils sont dit Preinformés avec angulation de troisième ordre et inclinaison du deuxième ordre.
Les brackets sont torquées:
• Gorge inclinée pour la 11, 21 de 22°
• Pour la 13 et 33 de 7°
• Pour la 12 et 22 de 14°
• Inclinaisons de 5° pour les tubes molaires inférieures, canines
III.B. Les fils utilisés
Dans un souci constant de simplification et de gain de temps au fauteuil, des alliages possédant des propriétés
particulières supérieures à celles des aciers sont utilisés en orthodontie, c’est le cas de:
III.B.a. L’Elgilay
C’est un alliage de Chrome-Cobalt.
Il peut être de section:
• Carrée: 016 X 016, ou
• Rectangulaire 018 X 030 Inches
Il existe au niveau de ce fil, une limitation automatique des forces exercées.
III.B.b. Le TMA: titane molybdène ____
Il présente l’avantage d’avoir un module d’élasticité plus faible que l’acier.
Il est soudable avec une soudure électrique, ce qui permet la mise en place de crochets et d’auxiliaire.
IV Les principaux types d’arcs utilisés en Ricketts
• Arc de Base
Il est inséré dans les tubes gingivaux des molaires et dans les brackets des incisives.
Latéralement au niveau des canines et des prémolaires, il contourne la gencive.
Cet arc comporte divers courbures-torques linguals, un Tip Back, un Toe-in
Peut comporter également des spires placées au sommet de chaque angle (l’étasticité antéropostérieure est
augmentée)
IV.A.a. Action de l’arc de base
1- Au niveau des incisives
• Une composante d’ingression ou d’égression.
• Une composante de vestibulo-version ou de linguo-version coronaire.
1- Ingression
Résulte de l’effet du Tip-back postérieur.
En introduisant le segment postérieur dans les tubes molaires, sa portion antérieure remonte dans le sens du vestibule entraînant ainsi les incisives dans le mouvement vertical.
2- Egression
Résulte de l’effet du Tip-foward postérieur.
En introduisant le segment postérieur dans les tubes molaires, la portion antérieure descend entraînant ainsi les incisives dans le mouvement vertical.
2- Action sur les molaires
A toute force ingressante antérieure correspond une composante egressante postérieure.
Ce mouvement est éliminé sous l’effet de FEB à traction haute ou en baguant la deuxième molaires.
Le mouvement corono-distal de la molaire sous l’effet du Tip-Back est éliminé par un Toe-In
3- Au niveau des secteurs latéraux
Pour éviter que le segment d’arc libre rentre trop dans le vestibule, on donne un torque latéral.
IV.A.b. Variantes
Les variantes de l’arc de base:
1- Arc de base d’expansion [Schéma]
Il composte quatre boucles internes construites plus longues que l’arcade.
2- Arc de base de contraction [Schéma]
Il comporte quatre boucles rondes internes construites en avant des tubes molaires pour permettre le recul des incisives.
V- Avantages de la segmentation
La segmentation permet la mise en place précoce d’une thérapeutique chez l’enfant afin d’intercepter la pathologie et permettre à la croissance de s’imprimer librement.
De plus, la biomécanique bioprogressive est soumise à des considérations histo-pathologiques.
Les forces utilisées sont limitées par l’usage d’arcs segmentés.