علوم الطبيعــة والحيـاة Sciences de la nature et la vie
A l’instar des idées reçues, une partie seulement des vitamines est thermosensible et instable comme la vitamine C, d’autres sont beaucoup plus stables comme les vitamines B.
LA VITAMINE A (OU RETINOL)
Cette vitamine est présente dans tous les fruits et légumes. Elle est aussi présente en grande quantité dans le foie.
Sa carence est exceptionnelle dans les pays développés. Dans les pays sous-développés, elle est responsable de cécité définitive, ce qui en fait la première cause de cécité dans le monde. En outre, elle engendre des problèmes de sécheresse cutanée et des ulcérations de la cornée.
Dans les pays développés, (USA en particulier), sa surconsommation engendre une hypertension intracrânienne (maux de tête intenses), des douleurs osseuses, une peau sèche, irritée et une chute des cheveux.
VITAMINE B1 (OU THIAMINE)
La vitamine est contenue dans beaucoup d’aliments comme la viande de porc, le pain, ou le riz. Elle est absorbée dans l’organisme au niveau du duodénum (intestin grêle).
La carence est responsable :
– d’atteinte du système nerveux et de polynévrite (atteinte des nerfs périphériques à type de fourmillement ou de paralysie), coma et décès.
– d’atteinte cardiaque avec oedèmes et marasme (très grosse insuffisance cardiaque).
La carence en vitamine B1 est connue dans les pays asiatiques sous le non de béribéri. On la rencontre dans nos pays chez les alcooliques. On la rencontrait en réanimation car la mise sous perfusion de glucose engendrait de grosse consommation de vitamine B1 (la vitamine B1 intervient dans la transformation du glucose en énergie).
Il n’y a pas de surdosage en vitamine B1, l’excédent étant spontanément éliminé.
VITAMINE B2 OU RIBOFLAVINE
Cette vitamine est très répandue, on la trouve dans les protides (viandes, abats, oeufs), dans la levure de bière, dans les végétaux.
L’organisme ne la stocke pas.
Sa carence se manifeste par des sécheresses des téguments (lèvres, peau, conjonctives, organes génitaux). En pratique, sa carence est toujours associée à la carence d’autres vitamines du groupe B. Les symptômes sont donc intriqués. Il s’agit surtout de malnutrition avec carences protidiques, mais la grossesse, les thyréotoxicose (excès de fonctionnement de la thyroïde), certains médicaments (chlorpromazine, imipramine, amitriptyline) peuvent en augmenter les besoins.
Il n’y a aucun effet de surdosage connu.
Cette vitamine réduit l’activité de certains antibiotiques (cyclines , érythromycine).
VITAMINE B3 OU PP OU ACIDE NICOTINIQUE OU NICOTINAMIDE OU NIACINE
On trouve cette vitamine dans les fèves et fruits, la levure de bière, les germes de blé, le foie (+++), le poisson. L’organisme peut la fabriquer à partir du tryptophane, mais de façon insuffisante.
Sa carence est avant tout liée à la malnutrition. Elle peut être favorisée par l’alcoolisme, la cirrhose, les syndromes de malabsorption, le diabète, l’hémodialyse, certains cancers , certains antibiotiques anti-tuberculeux.
Ses symptômes en sont la pellagre qui se caractérise par une inflammation de la peau, avec pigmentation, sensible à l’exposition solaire. Cette inflammation touche aussi les intestins, et se présente sous forme de diarrhée.
D’autres symptômes neurologiques sont plus contestables, car probablement liés à la carence associée d’autres vitamines.
Le surdosage engendre des diarrhées, des rougeurs, une élévation de la glycémie, des hépatites .
VITAMINE B5 OU ACIDE PANTOTHENIQUE
Cette vitamine est présente dans tous les aliments, « panthos » signifiant « partout » en grec. La carence ou l’hypovitaminose B5 est inconnue.
La vitamine B5 intervient dans la formation du coenzyme A qui sert à la transformation des sucres et des graisses, mais aussi à la synthèse des hormones cortico-surrénaliennes.
Il n’y a pas de surdosage connu.
VITAMINE B6 OU PYRIDOXINE
On la trouve principalement dans la levure de bière et les germes de céréales, la viande, les abats, le poisson, les produits laitiers, le jaune d’oeuf, les légumes verts et les fruits.
Sa carence est rarement d’origine alimentaire. Elle est plus souvent due à des médicaments (INH, hydralazine ; D pénicillamine).
Le besoin en vitamine B6 est accru par la grossesse, les oestro-progestatifs et les régimes riches en protides, l’alcool.
A noter que cette vitamine réduit l’effet de certains médicaments antiparkinsonniens.
La symptomatologie carentielle se traduit par une dermite séborrhéique (peau grasse, irritée), une inflammation de la langue. On trouve aussi de la dépression, de la fatigue, des convulsions, des anémies.
Le surdosage engendre des troubles sensitifs pouvant perdurer plusieurs mois.
VITAMINE B8 OU VITAMINE H OU BIOTINE OU CO ENZYME R
Cette vitamine est très répandue dans l ‘alimentation. On la trouve dans les abats, les fèves, les céréales.
La carence : Elle ne peut être que favorisée par des régimes extrêmes ou par la consommation exclusive d’oeufs crus qui en inhibent l’absorption intestinale.
L’hypovitaminose comme l’hypervitaminose ne sont donc pas connues.
VITAMINE Bc OU ACIDE FOLIQUE
Elle est présente en grande quantité dans les feuilles de certains végétaux (épinards) d’où le nom de « folique ». Elle est aussi présente dans le foie et les viandes.
La carence alimentaire n’existe que quant les besoins sont accrus (grossesse, anticonvulsivants, oestroprogestatifs, certains antibiotiques). Les symptômes sont :une anémie, une diminution de la résistance aux infections, des troubles du comportement et des atteintes des nerfs périphériques (fourmillement et perte de force). Dans la grossesse, cela peut engendrer des malformations graves.
L’alcool, le méthotrexate, les anticonvulsivants engendre également des carences en folates en interférant sur leur métabolisme.
Il n’existe pas de surdosage.
VITAMINE B12 OU COBALAMINE
Cette vitamine est présente en abondance dans les viandes et les laitages. Sa carence alimentaire est donc très rare. Cette carence est due le plus souvent à des problèmes d’absorption de la vitamine au niveau intestinal. On voit cela dans les inflammations ou ablations partielles de l’estomac ou de l’intestin grêle (gastrite, gastrectomie, maladie caeliaque, anse borgne, maladie de Crohn) et dans la maladie de Biermer qui est l’absence au niveau de l’estomac d’un facteur transportant la vitamine.
La carence se traduit par une anémie à gros globules rouges, par des signes neurologiques diffus à type d’atteinte des nerfs périphériques et du cerveau (paralysies, fourmillements, dépression, délires). Chez l’enfant, il existe un retard de croissance et psychomoteur.
Il n’existe pas de surdosage en vitamine B12.
VITAMINE C OU ACIDE ASCORBIQUE
La vitamine C est présente dans les fruits et légumes, particulièrement les agrumes, et dans les abats et le lait maternel.
La carence engendre le scorbut. Elle est exceptionnelle mais peut toucher des personnes ne se nourrissant que de conserves et de produits cuits.
Les symptômes de carence sont une asthénie, des douleurs diffuses, des hématomes et saignements pouvant aller jusqu’au décès.
Actuellement des études sont en cours pour évaluer son potentiel anti-infectieux et anti-cancereux mais à la date d’aujourd’hui aucune n’a mis en évidence d’effet.
Il n’existe pas de surdosage en vitamine C sinon un possible retard d’endormissement et des coliques.
VITAMINE D
La vitamine D est apportée par l’alimentation. Elle est présente dans le jaune d’oeuf, le beurre, le foie et plus particulièrement le foie de poisson. Elle peut aussi être synthétisée au niveau de la peau par l’action des ultra-violets sur une molécule : le 7-déshydrocholestérol.
Cette vitamine sert à la fixation du calcium sur les os. Sa carence engendre le rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte, c’est à dire des déformations osseuses, des retards de croissance et des fractures spontanées.
Le lait maternel et animal contient très peu de vitamine D. Il faut donc pour le nourrisson, compenser en apportant de la vitamine D ou en favorisant l’exposition de la peau au soleil. Les enfants à peau pigmentée ont plus de problème de rachitisme car ce pigment fait écran au passage des rayons ultra-violets et donc à la transformation du 7-déshydrocholestérol en vitamine D.
Chez l’adulte, la carence peut survenir suite à des diarrhées chroniques par stéatorrhée (élimination de graisses dans les selles). Ces stéatorrhées sont liées à des maladies du foie ou du pancréas, leurs enzymes digestives servant à digérer les graisses. Lors d’insuffisance rénale sévère, on assiste aussi à des ostéomalacies car le rein intervient dans la transformation de la vitamine D en forme active. Enfin certains médicaments anti-épileptiques (phénobarbital, diphényl-hydantoïne) interfèrent avec le métabolisme de la vitamine D dans le foie, en la transformant en forme inactive.
Il est habituel chez les sujets à risque, d’apporter des suppléments de forme adaptée de vitamine D pour éviter le rachitisme et l’ostéomalacie.
L’hypervitaminose D ou excès d’apport engendre un excès de calcium dans l’organisme. Cette hypercalcémie peut engendrer un arrêt cardiaque, des convulsions, de l’agitation, des nausées, une déshydratation par pertes urinaires d’eau (polyurie), de la fatigue intense. A moyen terme, on voit du fait de dépôts de calcium, des lésions rénales et des vaisseaux.
Le traitement de l’hypercalcémie est un traitement d’extrême urgence
VITAMINE E
La vitamine E est présente des graisses car elle est liposoluble. On la trouve dans l’huile de germes de céréales, les légumes verts à feuille, les huiles végétales, la margarine, le beurre, le foie, le poisson, la viande, le jaune d’oeuf et les produits laitiers.
Elle est un agent conservateur fréquemment utilisé.
La carence en vitamine E est rare. Elle peut provoquer une anémie, des troubles nerveux et des maladies de la rétine chez l’enfant.
La vitamine E étant un anti-oxydant et intervenant dans l’immunité et la fertilité, elle est utilisée comme agent anti-vieillissement, anti-infectieux et comme stimulant de la fécondité. Il n’y a pas actuellement de base solide pour en affirmer l’intérêt.
Hormis chez le nouveau-né, il semble qu’il n’y ait pas de risque d’hypervitaminose E.
LA VITAMINE K
Cette vitamine est apportée par l’alimentation sous la forme d’un précurseur, la vitamine K1 qui est transformée en vitamine K2 par les bactéries contenues dans l’intestin, absorbée par le tube digestif et stockée dans le foie.
Cette vitamine sert à fabriquer des facteurs de coagulation pour le sang. Ces facteurs sont synthétisés dans le foie. La carence en vitamine K donne des hémorragies, des hématomes. A noter que cet effet, médicalement contrôlé, est recherché pour lutter contre le risque d’excès de coagulation (les embolies ou les phlébites par exemple)
La carence en vitamine K existe chez le nouveau-né, qui n’a pas de stock hépatique et reçoit à la naissance, pour compenser, un dose intra-musculaire de vitamine K1.
Chez l’adulte, la carence alimentaire n’existe pas. Elle peut être la conséquence d’une destruction des bactéries intestinales (traitements antibiotiques) ou d’une mauvaise absorption des graisses (certaines maladies du foie ou du pancréas) car la vitamine K est liposoluble : elle pénètre dans l’organisme avec les graisses.
Les VITAMINE B4 (OU CHLORYDRAYE D’ADENINE), VITAMINE B13 (OU ACIDE OROTIQUE), VITAMINE P (OU RUTINE), VITAMINE T (OU CARNITINE), VITAMINE B15 (OU ACIDE PANGANIQUE)
Ce sont des produits qui portent le qualificatif de vitamine, mais leur nature vitaminique (indispensable et insuffisamment synthétisée) n’est pas prouvée et leur carence discutée et peu expressive, donc sans grand intérêt
.
L’origine de la mitochondrie semble établie : elle dérive de l’endosymbiose d’une bactérie de la classe des a-protéobactéries dans une cellule précurseur. L’origine de la double membrane mitochondriale n’est pas élucidée.
Les mitochondrie ont une structure en forme de batonnet ou de sphère de 0,5 à 1 µm de diamètre. Leur nombre est variable selon l’activité métabolique.
Ce sont des organites semi-autonomes : elles possèdent leur propre génome (ADN, gènes), des ribosomes 70S, des ARN, et une trentaine de protéines y sont synthétisées directement.
Le génome mitochondrial des plantes est beaucoup plus grand que chez les animaux (voir ci-après) : 195 à 2400 kilo paires de bases. La plupart de l’ADN en excès est non codant et la structure du génome semble trés fluide.
Un type de modification post-transcriptionnel particulier est l’édition des ARN (“RNA editing”). Cette modification affecte essentiellement les ARN messagers mais également certains ARNt mitochondriaux : une conversion de C en U corrige une paire de bases incorrecte [C:A] en une paire de bases classique [U:A]. Elle a pour conséquence un changement dans la séquence en acides aminés des protéines codées.
Exemple du gène de la cytoxydase :
* la séquence nucléotidique ATT CGT GGA code pour les acides aminés Ile – Arg – Gly
* dans l’ARN, C devient U, d’où la séquence ATT CGT GGA qui code pour les acides aminés Ile – Cys – Gly
L’édition des ARN est vitale pour les plantes car, dans l’exemple choisi, la cystéine lie un atome de cuivre qui rend la cytoxydase fonctionnelle.
La mitochondrie est limitée par deux membranes de propriétés très différentes :
* La membrane externe est pauvre en protéines et contient une protéine transmembranaire, la porine, qui permet le passage des ions et des métabolites hydrosolubles de masse molaire < 10.000 Da.
* A l’inverse, la membrane interne est très riche en protéines mais elle est quasiment impérméable aux ions et aux métabolites hydrosolubles. Ces substances ne peuvent traverser la membrane qu’à l’aide de protéines membranaires de transport (qu’on appelle “navette”) : l’ATP, l’ADP et le Pi sont transportés par ce type de protéines.
* L’espace entre ces deux membranes s’appelle l’espace intermembranaire.
* La zone interne de la mitochondrie (bordée par la membrane interne) s’appelle la matrice. Elle contient les enzymes du cycle de Krebs et la plupart de celles qui catalysent l’oxydation des acides gras.
* La chaîne respiratoire est localisée dans la membrane interne des mitochondries. Le nombre des crêtes accroit la surface de cette membrane et ainsi chaque mitochondrie contient des milliers d’exemplaires de la chaîne de transport d’électrons. Les crêtes pénètrent dans la matrice.
* Certaines protéines mitochondriales sont synthétisées par la mitochondrie, mais la plupart d’entre elles sont codées par le génome nucléaire et importées dans la mitochondrie.
Source figures :
*
“Principes de Biochimie” Horton, Moran, Ochs, Rawn et Scrimgeour (1994), Ed. DeBoeck Universités
*
“Biologie”Campbell (1995) Ed. De Boeck Université
Le génome mitochondrial chez les animaux est une molécule d’ADN circulaire double brin de 16,5 kilo paires de bases (beaucoup plus petit que celui des plantes).
Les gènes qui le composent sont :
* 2 gènes d’ARN ribosomiques (12S et 16S)
* 22 gènes d’ARN de transfert nécessaires à l’expression de l’ADN mitochondrial (représentés par les points)
* 13 gènes codant pour des protéines de la chaîne respiratoire :
1. ND : NADH-déshydrogénase
2. Cytb : cytochrome b (ubiquinone-cytochrome c-réductase)
3. CO : cytochrome c-oxydase
4. ATPase : ATP-synthase
La boucle D est une région de contrôle de la réplication et de la transcription qui comporte deux promoteurs de transcription (HSP et LSP) et une origine de réplication (OH).
Source : May-Panloup et al. (2004) “Mitochondries et reproduction” Médecine sciences 20
L’hypothalamus est relié à une autre glande essentielle également, l’hypophyse qui peut en quelque sorte être considérée comme le chef d’orchestre de toutes les glandes de l’organisme. La relation entre l’hypothalamus et hypophyse se fait par l’intermédiaire de la tige pituitaire.
L’hypophyse est constituée globalement de 2 parties ou deux lobes l’un anterieur l’autre postérieur.
L’hypophyse antérieure agit à la manière d’une glande sécrétrice qui produit six hormones différentes dont quatre sont des hormones qui stimulent l’activité des glandes endocrines l’organisme.
La TSH ou hormone thyrotropin stimule l’action de la thyroïde. Une trop grande quantité d’hormones thyroïdiennes aboutit à l’accélération du fonctionnement de l’organisme ce qui entraîne entre autres une déclaration du rythme cardiaque, des troubles de l’humeur, un amaigrissement intense, des troubles usculaires et des douleurs musculaires. À l’inverse une carence de la TSH aboutit à un ralentissement de la quasi-totalité des fonctions de l’organisme (métabolisme). On constate également une répercussion sur le physique et sur le psychisme du patient
En Europe, le maïs et le soja OGM sont destinés principalement à l’alimentation animal !
Ce qui concerne le danger que peut présenter ces OGM pour la santé, je crois pas que j’ai des informations suffisantes, mais d’aprés ce que j’ai trouvé dans les articles disponibles sur le net, le principale risque est l’allergie : de 3 à 5 % de la population souffre d’allergies alimentaires et cette proportion semble en augmentation. Même si jusqu’à prèsent il n’y a pas eu de cas d’allergie qui soient la conséquence de la consommation d’aliments fabriqués à partir de plantes OGM, et au même temps, il impossible d’être sûr qu’aucun consommateur ne dévelloppra jamais d’allergie à un aliment.
Donc on peut conclure que tous reste dans la théorie, et il ne faut pas éliminer la côté économique et donc politique, car pour les importateurs le principal reste le prix.
• Conservation dans l’alcool. Les qualités organoleptiques originelles et les vitamines sont perdues, comme pour les fruits confits. Cette méthode est utilisée surtout pour les fruits.
• Conservation dans le sel (salaison) ou l’utilisation du salpêtre (maintenant les sulfites). L’aliment salé, dur et décoloré, doit être désalé avant sa consommation. Cette technique est utilisée pour les poissons et viandes.
• Le fumage permet de sécher l’aliment et les composés chimique dans la fumée qui joue un rôle d’antiseptique. Cette technique est utilisée pour les poissons et viandes.
• Conservation en milieu acide comme le vinaigre. L’acidité modifie l’apparence, la texture, diminue le goût ainsi que le nombre de vitamines (exemples : cornichons, oignons…) dont on ajoute des colorants et du sel pour en relever la saveur et l’apparence.
• Conservation en milieu basique (avec de hydroxyde de sodium) comme l’huile (tomates séchées).
• Conservation dans le sucre. Le sucre étant très hygroscopique, il ne permet pas aux bactéries de se développer. Cette méthode est utilisée surtout pour les fruits (confiture, sirop…).
• Conservation avec le dicarbonate de diméthyle. Cette méthode est utilisée surtout pour les boissons.
Autre techniques
• L’irradiation des aliments ou ionisation permet la réduction du nombre de micro-organismes contenu dans les aliments sans ouvrire l’emballage. Cette technique est utilisée pour une variétés de produits (herbes aromatiques, épices …).
• Conservation sous vide.
• Conservation sous atmosphère protectrice (Azote, dioxyde de carbone).
Méthodes principales de conservation des aliments
Méthode Effet sur la croissance et la survie de la flore microbienne
Réfrigération ou rafraichissement Ralentit la croissance de la flore microbienne
Congélation
Arrête momentanément le développement de la flore microbienne sans la détruire
Surgélation
Congélation très rapide, la texture de l’aliment est mieux préservée
Déshydratation, saumure
Réduction de l’activité de l’eau
Lyophilisation sous vide
Faible tension en oxygène bloquant les organismes aérobies et réduisant la croissance des organismes anaérobies
Atmosphère protectrice ou Atmosphère contrôlée
Inhibition de certains micro-organismes par le dioxyde de carbone ou d’autres gaz, voire suppression de l’air = emballage en sac sous vide.
Addition d’acides
Réduction de la valeur du pH et quelquefois actions d’un acide particulier
Fermentation lactique
Réduction de la valeur du pH in situ par action microbienne et quelque fois inhibition additionnelle par les acides lactiques et acétiques (e.g. éthanol, bactériocines)
Émulsification
Compartementalisation et limitation de la nourriture à l’intérieur de droplets d’émulsion huile dans l’eau
Addition de conservateurs
Inhibition chimique de groupes spécifiques de micro-organismes
Appertisation
Destruction de tous les micro-organismes, c’est la boîte de conserve
Irradiation de la nourriture
Par exposition à une radiation ionisante, destruction de toute cellule vivante, jusqu’au cœur du produit.
Application de haute pression hydrostatique (Pascalisation) Inactivation par pression de bactérie végétative bacteria, levains et moisissures
On désigne par le terme de colorant toute substance colorée utilisée pour changer la couleur d’un support (textile, papier, aliment…). Un colorant est appelé “teinture” s’il est soluble dans le milieu qu’il colore ou “pigment” s’il est insoluble. Son origine peut être naturelle (organique ou minérale) ou de synthèse. Seuls les colorants de type ‘alimentaire’ sont traités sur ce site.
Liste des additifs par ordre croissant des n° CE
E 100
Curcumine, curcuma
E 101
i) Riboflavine
E 101(a)
ii) Phosphate-5′ de riboflavine (phosphate sodique)
E 102
Tartrazine
E 104
Jaune de quinoléine
E 107
Jaune 2 G
E 110
Jaune orangé S
E 120
Cochenille, acide carminique, carmins
E 122
Azorubine, carmoisine
E 123
Amarante
E 124
Ponceau 4R, rouge cochenille A
E 127
Érythrosine
E 128
Rouge 2G
E 129
Rouge allura AC
E 131
Bleu patenté V
E 132
Indigotine, carmin d’indigo
E 133
Bleu brillant FCF
E 140
i) Chlorophylles
ii) Chlorophyllines
E 141
i) Complexes cuivre-chlorophylles
ii) Complexes cuivre-chlorophyllines
E 142
Vert S, vert acide brillant BS, vert lissamine
E 150
Caramels
E 151
Noir brillant BN, noir PN
E 153
Charbon végétal médicinal
E 154
Brun FK
E 155
Brun chocolat HT
E 160(a)
i) Caroténoïdes mélangés (alpha-, ß-, gamma-)
ii) ß-carotène
E 160(b)
Rocou, annatto, bixine, norbixine
E 160(c)
Extrait de paprika, capsanthéine, capsorubine
E 160(d)
Lycopène
E 160(e)
-apocarotenal-8′ (C30)
E 160(f)
Ester éthylique de l’acide -apocaroténique-8′ (C30)
E 161
Xanthophylles
E 162
Rouge de betterave, bétanine
E 163
Anthocyanes
E 170
i) Carbonate de calcium
ii) Carbonate acide de calcium
E 171
Oxyde de titane, dioxyde de titane
E 172
Oxyde et hydroxyde de fer
E 173
Aluminium naturel (minerai de bauxite)
E 174
Argent
E 175
Or
E 180
Lithol-rubine BK
E 181
Tannin, Acide Tannique
Les agents conservateurs sont des substances dont l’effet direct retarde ou empêche d’indésirables modifications microbiologiques dans les denrées alimentaires, en particulier leur altération.
Liste des additifs par ordre croissant des n° CE
E 200
Acide sorbique (Sa)
E 201
Sorbate de potassium (Sa)
E 202
Sorbate de potassium (Sa)
E 203
Sorbate de calcium (Sa)
E 210
Acide benzoïque (Ba)
E 211
Benzoate de sodium (Ba)
E 212
Benzoate de potassium (Ba)
E 213
Benzoate de calcium (Ba)
E 214
P-hydroxybenzoate d’éthyle (PHB)
E 215
Dérivé sodique de l’ester éthylique de l’acide p-hydroxybenzoïque (PHB)
E 216
P-hydroxybenzoate de propyle (PHB)
E 217
Dérivé sodique de l’ester propylique de l’acide p-hydroxybenzoïque (PHB)
E 218
P-hydroxybenzoate de méthyle (PHB)
E 219
Dérivé sodique de l’ester méthylique de l’acide p-hydroxybenzoïque (PHB)
E 220
Anhydride sulfureux
E 221
Sulfite de sodium
E 222
Sulfite acide de sodium, bisulfite de sodium
E 223
Disulfite de sodium, métabisulfite de sodium
E 224
Disulfite de potassium, Pyrosulfite / métabisulfite de potassium
E 225
Disulfite de calcium Pyrosulfite de calcium ou métasulfite
E 226
Sulfite de calcium
E 227
Sulfite acide de calcium, Bisulfite de calcium
E 228
Sulfite acide de potassium
E 230
Biphényle, diphényle
E 231
Orthophénylphénol, 2-hydroxybiphényle
E 232
Orthophénylphénate de sodium, Sodium diphényl 2 yl
E 233
Thiabendazole, 2-(4-Thiazolyl) Benzimidazole
E 234
Nisine
E 235
Natamycine (pimaricine)
E 236
Acide formique
E 237
Formiate de sodium
E 238
Formiate de calcium
E 239
Hexaméthylènetétramine
E 242
Dicarbonate de diméthyle
E 249
Nitrite de potassium
E 250
Nitrite de sodium
E 251
Nitrate de sodium
E 252
Nitrate de potassium
E 260
Acide acétique
E 261
Acétate de potassium
E 262
i) Acétate de sodium
ii) Diacétate de sodium
E 263
Acétate de calcium
E 270
Acide lactique
E 280
Acide propionique
E 281
Propionate de sodium
E 282
Propionate de calcium
E 283
Propionate de potassium
E 284
Acide borique
E 285
Tétraborate de sodium (borax)
E 290
Dioxyde de carbone, Anhydride carbonique
E 296
Acide malique (DL- ou L-)
E 297
Acide fumarique
Où trouve t’on les antioxydants
Principalement dans les fruits et légumes, mais on en trouve également dans le thé et le vin.
Ils se classent en 3 catégories : les vitamines (E, C et ß-carotène), les oligo-éléments (Sélénium, Cuivre, Manganèse et Zinc), et de nombreux autres micro-nutriments d’origine végétale comme, par exemple, les polyphénols.
Liste des additifs par ordre croissant des n° CE
E 300
Acide L-ascorbique, Vitamine C
E 301
L-ascorbate de sodium, Vitamine C
E 302
L-ascorbate de calcium, Vitamine C
E 303
Diacétate d’ascorbyle
E 304
Acide palmityle-6-L-ascorbique, Palmitate d’ascorbyle
E 305
Stéarate d’ascorbyle
E 306
Extrait riche en tocophérols, Vitamine E
E 307
Alpha-tocophérol de synthèse, Vitamine E
E 308
Gamma-tocophérol de synthèse, Vitamine E
E 309
Delta-tocophérol de synthèse, Vitamine E
E 310
Gallate de propyle
E 311
Gallate d’octyle
E 312
Gallate dodécyle, Ester N-dodécylique
E 315
Acide érythorbique
E 316
Erythorbate de sodium
E 320
Buthylhydroxyanisol B H A
E 321
Buthylhydroxytoluène B H T
Les dangers des glutamates
Extrait du site de Biogassendi : Glutamates – le syndrome du restaurant chinois (basé sur Science & Vie n°899 – août 92).
Un additif alimentaire très banal, le glutamate, d’ailleurs présent à l’état naturel dans notre cerveau, est suspecté depuis toujours d’être responsable du «syndrome du restaurant chinois», qui touche certains et pas d’autres. Ceux qui y sont sensibles auraient de nouvelles raisons de s’inquiéter : on soupçonne maintenant le glutamate d’être un rouage du diabète sucré et de favoriser la maladie d’Alzheimer.
Liste des additifs par ordre croissant des n° CE
Glutamates
E 620 Acide glutamique
E 621 Glutamate monosodique
E 622 Glutamate monopotassique
E 623 Diglutamate de calcium
E 624 Glutamate d’ammonium
E 625 Diglutamate de magnésium
Guanylates
E 626 Acide guanylique
E 627 Guanylate disodique
E 628 Guanylate dipotassique
E 629 Guanylate de calcium
Inosinates
E 630 Acide inosinique
E 631 Inosinate disodique
E 632 Inosinate dipotassique
E 633 Inosinate de calcium
Divers
E 634 5′-ribonucléotide calcique
E 635 5′-ribonucléotide disodique
E 636 Maltol
E 637 Éthylmaltol
E 640 Glycine et son sel de sodium
E 641 L-leucine
Ce sont des composés chimiques n’appartenant pas au groupe des hydrates de carbone et qui présentent un pouvoir édulcorant notablement supérieur à celui du saccharose, mais qui, par rapport à leur pouvoir édulcorant, n’ont aucune valeur nutritive ou qu’une valeur nutritive très faible.
Les préparations d’édulcorants, mises en vente sous forme de poudre ou de comprimés, peuvent contenir des supports. Les comprimés peuvent, en plus, contenir du lactose. Les mélanges avec du saccharose ou d’autres types de sucres ne sont pas autorisés.
Les dangers de l’aspartame
“Selon les chercheurs et les physiciens étudiant les effets indésirables de l’aspartame, les maladies chroniques suivantes peuvent être déclenchées ou aggravées par l’ingestion d’aspartame : tumeurs au cerveau, scléroses multiples, épilepsie, syndrome de fatigue chronique, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, retard mental, lymphome, malformations prénatales, fibromalgie et diabètes.”
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