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Miicrobiologie

La coqueluche سعال ديكي

LA COQUELUCHE سعال ديكي


Il s’agit d’une maladie infectieuse très contagieuse due au bacille de Bordet et Gengou (Bordetella pertusis) qui peut être grave chez l’enfant de moins de deux ans.


COMPRENDRE


Bordetella pertusis est un bacille Gram (index, Agents infectieux) de petite taille, immobile et recouvert par une capsule qui augmente sa résistance vis-à-vis des défenses de l’organisme.


Sa mise en culture permet d’ob-tenir en quarante-huit heures des colonies, c’est-à-dire un amas de germes s’étant multipliés, présentant un aspect perlé et brillant.


Bordetella pertusis se fixe et se multiplie dans les cellules ciliées qui tapissent les bronches. À partir de là, le germe sécrète des substances pathogènes, les toxines, qui provoquent une inflammation des cellules bronchiques.


Les enfants qui contractent la coqueluche seront immunisés et ne seront en général plus atteints par la maladie. Mais il arrive, rarement toutefois, que l’immunité disparaisse ; la récidive est alors possible.


La coqueluche est une maladie devenue beaucoup plus rare depuis le développement de la vaccination systématique.


Ce sont maintenant essentiellement les nourrissons de moins de six mois qui sont atteints, car ils ne sont pas encore protégés par la vaccination, pratiquée sous la forme de trois injections, aux troisième, quatrième, et cinquième mois de la vie. Des formes atténuées sont cependant possibles chez l’enfant plus âgé, même vacciné.


L’incubation dure entre sept et quinze jours, temps s’écoulant entre le premier contact avec le germe et les premiers signes de la maladie.


RECONNAÎTRE


La coqueluche évolue en deux phases : – une période d’une dizaine de jours, pendant laquelle se manifestent une toux sèche et un rhume banal ; – cette période est suivie de l’apparition des quintes.


LES QUINTES DE TOUX


Une quinte correspond à cinq à dix accès de toux qui s’enchaînent sans reprise de la respiration normale jusqu’à son arrêt complet pendant quelques secondes. Le visage, d’abord rouge, devient alors cyanosé, de couleur bleutée. La reprise de la respiration est bruyante, produisant le fameux « chant du coq », et peut s’accompagner de vomissements.


Le nombre de quintes va de quelques-unes à plus de cinquante par jour.


L’examen des poumons et le radiothorax sont le plus souvent normaux. La numération-formule sanguine révèle une augmentation des globules blancs portant sur les lymphocytes.


La certitude du diagnostic est apportée par la recherche du bacille dans les sécrétions pharyngées (index, Prélèvement).


La phase de quintes dure en général de quatre à six semaines avant la guérison complète. L’enfant en ressort fatigué et amaigri, car les quintes gênent à la fois le sommeil et l’alimentation. La coqueluche est d’ailleurs une grande source d’angoisse pour les parents qui voient leur enfant proche de l’asphyxie plusieurs fois par jour.


LA COQUELUCHE DU NOURRISSON


C’est chez le nourrisson de moins de six mois que la coqueluche est véritablement grave, puisqu’elle entraîne entre 2 et 3% de mortalité. Plusieurs complications peuvent survenir. Parmi elles, il en est deux qui menacent la vie du nourrisson : – les quintes asphyxiantes par épuisement : la toux devient de plus en plus faible à mesure que l’encombrement des mucosités s’aggrave, l’apnée est de plus en plus longue… – à la différence des quintes asphyxiantes, qui produisent une asphyxie rapide mais tout du moins progressive, les apnées syncopales se manifestent de manière imprévisible ; il s’agit tout simplement d’un arrêt respiratoire brutal se produisant lors des quintes.


Les autres complications sont la surinfection par le pneumocoque, le staphylocoque… et l’encéphalite coquelucheuse, rare mais grave, qui se résout en un coma par atteinte cérébrale.


TRAITER


Le traitement est soit curatif, soit préventif.


A-LE TRAITEMENT CURATIF


Dans les formes simples, chez les enfants de plus d’un an, il n’existe pas de traitement.


Les nourrissons de moins d’un an doivent en revanche être hospitalisés dans un service où la surveillance sera permanente. Selon les cas, on procéde à une aspiration des mucosités, ou à une mise sous oxygène et à une renutrition. On utilise des antibiotiques dans les cas de surinfection.


B-LE TRAITEMENT PRÉVENTIF


Il faut traiter les sujets au contact d’un coquelucheux par des antibiotiques de type macrolide.


Le vaccin n’est pas obligatoire, mais il est tout de même systématiquement prescrit avec les vaccins de la diphtérie, du tétanos et de la poliomyélite, qui sont obligatoires, au sein du « DT Coq Polio ».


Il consiste en une série de trois injections, pratiquées aux troisième, quatrième et cinquième mois de vie, avec un rappel douze mois puis cinq ans plus tard.


Le vaccin est fabriqué à partir du bacille tué. Il se révèle très efficace bien que de rares cas, très atténués, aient été constatés chez des sujet





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