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Découverte de 13 gènes liés aux maladies du coeur

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Des chercheurs ont établi une liste de 13 gènes qui prédisposent au risque d’accident coronarien du à l’athérosclérose, conclut une étude parue dans la revue Nature Genetics.
Cela pourrait aider à trouver de nouveaux traitements contre les maladies du coeur, la première cause de décès du monde, précisent les chercheurs.
Plus de 150 scientifiques basés au Canada, en Europe et aux États-Unis ont étudié les données fournies par 14 études de l’ADN effectuées auprès de 140 000 personnes dans le monde.
Ils ont établi que les personnes atteintes d’athérosclérose, une accumulation de graisses sur la paroi de certaines artères, présentaient de petites variations du code de 13 gènes.
Ces gènes s’ajoutent à 10 autres déjà connus pour favoriser cette maladie, précisent les chercheurs.
Cette information permettra d’identifier de façon précoce les personnes à risque de développer une maladie coronarienne, affirme dans un communiqué Themistocles Assimes, professeur de médecine à l’Université Stanford, aux États-Unis, et coauteur de l’étude.
Ainsi, les médecins pourront leur donner assez tôt les traitements appropriés pour diminuer les risques, tout en les incitant à adopter de bonnes habitudes de vie, affirme-t-il.
Les maladies du coeur sont imputables à la génétique dans une proportion de 50 %. Le reste est lié aux habitudes de vie telles que le tabagisme, la consommation d’alcool et le manque d’exercice.
Des questions demeurent
Parmi les 23 gènes maintenant connus, sept sont liés au niveau de cholestérol LDL (ou « mauvais » cholestérol) et un est lié à l’hypertension, deux facteurs de risque des maladies cardiaques. Toutefois, le reste des gènes identifiés ne sont pas directement liés à des facteurs de risque connus de maladies du coeur, affirment les scientifiques. D’autres recherches sont nécessaires pour comprendre leur rôle dans l’apparition de la maladie.
« Il faut comprendre maintenant comment ces gènes fonctionnent, ce qui améliorera considérablement notre connaissance de la maladie et pourrait aider à mettre au point de nouveaux traitements », souligne Nilesh Samani, professeur de cardiologie à l’Université de Leicester, en Grande-Bretagne et coauteur de l’étude.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters