[/IMG].
démis l’épaule en tombant.
3. Le chien est resté à ses côtés pour lui venir en aide.
4. Il s’est mis à grogner pour faire fuir l’alligator
41
5. Il a reçu le titre de : « Chien, héros de l’année ».
Je relis pour mieux comprendre
« Mais j’ai su qu’il était vivant ».
Oui, elle le sait : « Ce n’est que lorsque ma fille est arrivée et que
je l’ai entendu aboyer que j’ai su qu’il était vivant et qu’il m’avait
sauvé la vie ».
« Quel merveilleux compagnon ! » : elle exprime l’admiration…
Catégorie : insolite.
la vieille dame le chien l’alligator
Ruth Gay
85 ans
Blue
Un bouvier
2 ans
Héros
Grogner
Aboyer
le reptile
3. Un alligator sortit du canal.
6. Il réussit à faire fuir l’alligator.
7. Il fut élu « chien héros de l’année » pour sa bravoure.
2. Soudain, elle glissa sur l’herbe humide et se blessa en tombant.
5. Blue, le chien se jeta courageusement sur le reptile pour sauver sa
maîtresse.
4. Il se dirigea vers la vieille dame pour l’attaquer.
1. Ruth Gay promenait son chien le long d’un canal.
Je donne mon avis
Ce chien est un compagnon fidèle et dévoué …
Outils pour dire, lire et écrire
42
Le vocabulaire de l’insolite / antonymie /synonymie
J’analyse
Les titres sont classés dans la catégorie de faits divers insolites. Ils
évoquent des faits bizarres, inhabituels, étranges.
insolite/ inhabituelle
Ce sont des synonymes.
Je m’exerce
1.
A B
Une pêche miraculeuse Il calcule plus vite qu’un ordinateur
Une rapidité exceptionnelle Un crocodile dans le salon
Une mémoire phénoménale Il pleut des grenouilles
Un phénomène rare Il retient plus de mille mots en 25 minutes !
Une visite inhabituelle Son portable dans le ventre d’une morue !
2. a) catastrophe – b) insolite – c) délit – d) insolite.
3. – Un crocodile édenté ne fait aucune victime.
– Inde : le chien écrasé s’est suicidé.
– Un maire tchèque se déguise.
– Millionnaire grâce à la grève des éboueurs.
4. – a) avide – b) souffrance – c) glisser
L’antonymie :
Je lis et je repère
1. Non, Blue n’est pas mort. Il était vivant.
2. Non, cette histoire n’est pas ordinaire. C’est inimaginable.
J’analyse
– Non, ils ne sont pas de même sens mais ils sont de même nature
grammaticale.
43
– Le mot inimaginable est formé ainsi : préfixe (in) + radical (imagin) +
suffixe able. Le préfixe « in » exprime un sens contraire.
– dé, dés, mal, ir, il, im, mé …
Je m’exerce
1. mal+heureux – Mal+honnête – in+connu – dé+coller – ir+régulier –
im+perméable – mé+content – dés+agréable – dis+continu – il+lisible.
2. impossible – malhonnête – infidèle – imprudent – irréelle – illégal
anormale – disqualifier – dégonfler – désagréable.
3. Tu dois obéir … !
4. Il est interdit de …
5. Sois sage …
6. Lève-toi …
4. déformer – décrasser – déplumer – dénoyauter.
J’écris
Hier soir, j’étais sur Facebook avec mes amis. Subitement notre conversation
fut interrompue à cause d’une déconnexion. J’étais malheureux car il
m’était impossible de me connecter à nouveau.
Charade : in – seau – lit – t. Mon tout est insolite.
Les substituts lexicaux et grammaticaux
Cocoricos interdits !
Je lis et je repère :
Les mots qui renvoient au coq : ce volatile ; la bête ; Jockel ; ses
(cocoricos) ; son (cri)
J’analyse :
– Pour éviter la répétition du même mot.
– Ces mots sont appelés des substituts.
Substituts lexicaux Substituts grammaticaux
Ce volatile – la bête – Jockel ses – son
44
Je m’exerce
1. Substituts lexicaux : Luggel – le volatile – La poule –
2. Substituts grammaticaux : elle – l’ – la – son
L’homme
Le conducteur
Le routier
Le chauffeur
Le chauffard
L’animal
Le cobra
Le serpent
Le reptile
La collision
L’accident
Le carambolage
Le délinquant
Le voleur
Le cambrioleur
3. Il – cet homme – Gabriel Minne – lui – il.
Imparfait/Plus-que-parfait
Je lis et je repère :
– Il s’agit de la vache qui avait avalé des bijoux.
– Le fermier a attendu 12 ans la mort du buffle pour récupérer les bijoux de
son épouse que l’animal avait avalés.
– les verbes conjugués : a attendu – avait avalés – avait déposé – devait –
happa – contenait – a préféré – meure.
J’analyse
1.
Forme simple Forme composée
devait – happa – meure
contenait
avait avalés – a attendu – a préféré
avait déposé
2. devait, contenait.
3. L’imparfait se forme sur le radical de la première personne du pluriel du
présent de l’indicatif.
4. ais, ais, ait, ions, iez, aient.
5. avait avalés, avait déposé.
45
6. Ils sont formés avec l’auxiliaire avoir à l’imparfait suivi du participe passé
du verbe conjugué.
8 . Les 2 actions ne se passent pas en même temps.
– L’action exprimée au plus-que-parfait se passe avant celle exprimée au
passé composé.
– L’action exprimée au plus-que-parfait se passe avant celle exprimée à
l’imparfait.
– Le plus-que-parfait exprime l’antériorité.
Je m’exerce :
1. plantait _ avait planté – étaient sortis – comptait – s’appelait – avait possédé
– avait réalisé – avait perdu – s’était retiré – prenait.
2. – il était – ils avaient – tu réussissais – nous oubliions- vous nettoyiez – je
partageais.
– il avait été – ils avaient eu – tu avais réussi – nous avions oublié – vous
aviez nettoyé – j’avais partagé.
3. P1 : avaient fait – voulaient – P2 : répétait – avait dit – P3 : avaient fini –
restait – P4 : pondait- avait sauvée
4. déversait – prenaient – s’abattaient – piquaient – volaient – pratiquait –
avaient choisi – avaient utilisé – étaient
Atelier d’écriture
Je me prépare à l’écrit :
Activité 1 :
1- Le prodigieux retour d’un chien (titre)
2- Un chien, après avoir disparu six années, est revenu dans sa maison
initiale.
3- Une mère de famille américaine était à sa fenêtre lorsque soudain,
elle aperçut, dans la rue, un chien ressemblant beaucoup à celui qu’elle
avait perdu en octobre 1997.
4- Alors, elle l’appelle de son nom « Bear », il approche en remuant la
queue, la famille reconnaît le tatouage de son clébard disparu six ans
plus tôt.
5- Emmené chez le vétérinaire, celui-ci constatera que le chien est en
46
bonne santé et qu’il avait certainement été recueilli par une autre famille
avant de s’échapper pour revenir chez sa première famille.
6- Revue Marianne du 13 au 21 décembre 2022 (Source)
(4 – 2 – 5 – 3 – 6 – 1)
Activité 2 :
Le titre : Un enfant bloqué dans un ascenseur
Le chapeau : Un jeune garçon français de 7 ans, recherché par la police et sa
famille depuis 48 heures, a été retrouvé, sain et sauf dans une cage
d’ascenseur.
J’écris
Londres
Aspergée de déodorant, une jeune Anglaise décède
Une jeune adolescente de 16
ans est morte d’un arrêt cardiaque,
hier, en Grande-Bretagne. La jeune
Britannique qui habitait a quelques
kilomètres de Londres, a été
découverte le lendemain matin,
morte dans son lit.
Cause du décès : une quantité
importante de propane et de butane
a été trouvée dans son sang. C’est
que l’adolescente s’arrosait le corps
de déodorant, pendant plusieurs
jours. Pour une étrange histoire de
déodorant, l’adolescente a subi une
fin tragique. Beaucoup de ses amies
étaient présentes à l’enterrement.
Le Soir d’Algérie, 29 juillet 1998
Evaluation-bilan
I. Compréhension du texte :
1. Un enfant de 8 ans. Il est scolarisé en 2 e année primaire.
2. Il est allé au siège d’une association de bienfaisance pour faire un
don.
3. On a appris la nouvelle de quelqu’un qui a besoin d’aide par la
radio Ziban de Biskra.
4. C’est un malade de Biskra qui n’a pas les moyens de se soigner.
5. « L’association venait de se faire l’écho sur les ondes de la radio d’un
47
appel de détresse lancé par un malade ».
6. L’enfant s’est présenté muni de sa tirelire. Elle contenait des pièces
de monnaie.
7. Il a apporté ses économies pour les donner au malade. Il en avait
fait la promesse de don à l’animatrice de l’émission de solidarité de
radio-Ziban.
8. Innocence et sensibilité.
9. L’association de bienfaisance a qualifié ce geste de « plus bel acte
de solidarité ».
10. Non. L’enfant a émis le vœu de garder l’anonymat.
11. Il est inhabituel qu’un enfant fasse un geste de solidarité. C’est un
bel exemple pour les enfants.
12. Un acte de solidarité inhabituel (insolite)!
Projet 2 / Séquence 1
J’écoute et je comprends
Ahmed Zabana
Le martyr Ahmed Zahana appelé durant la révolution Ahmed Zabana
naquit en 1926 à El Kasd, Zahana actuellement, à 32 Km d’Oran. De là, il
déménagea avec sa famille à Oran dans le quartier d’El Hamri. Il grandit
au sein d’une famille constituée de huit enfants dont il était le quatrième.
Il effectua des études primaires jusqu’à l’obtention du certificat d’études
primaires en langue française. Mais comme il n’était pas permis aux
Algériens de dépasser ce niveau scolaire, il fut renvoyé de l’école. Il
rejoignit alors le centre de formation professionnelle où il apprit le métier
de plombier.
L’adhésion d’Ahmed Zabana aux Scouts Musulmans développa chez lui
le sens du patriotisme. En 1941, il rejoignit les rangs du mouvement
national.
Le 8 Novembre 1954, au cours de la bataille de Ghar-Boudjelida
Douar Chorfa à El Gaâda, Ahmed Zabana fut arrêté puis condamné à
mort.
48
Histoire d’Algérie 1830-1962
1 ère écoute
– Dans ce récit, on parle du martyr Ahmed Zabana.
– Son véritable nom est Zahana.
– C’est un héros algérien qui a combattu l’occupant français pour
l’indépendance de son pays.
2ème écoute
– Ahmed Zabana est né en 1926 à El-Kasd, à 32 km d’Oran.
– Il a grandi à Oran dans le quartier d’ El Hamri.
– Il a sept frères et sœurs.
– AHMED Zabana est renvoyé de l’école car durant la colonisation
française, les Algériens n’avaient pas le droit de dépasser un certain
niveau scolaire (le certificat d’études).
– Il a appris le métier de plombier.
3 ème écoute
– L’organisation des Scouts Musulmans développe chez le jeune
zabana l’amour de la patrie.
– Il a rejoint le mouvement national en 1941
– Le 8 novembre 1954, il a dirigé la bataille de Ghar-Boudjelida à Douar
Chorfa.
– Au cours de cette bataille, il fut arrêté puis condamné à mort.
– Ahmed Zabana est un symbole de courage et de loyauté, un héros
national, un martyr de la révolution nationale
– Le titre : Un héros de la révolution algérienne.
Récapitulons
Ahmed Zabana, de son vrai nom Zahana, a joué un rôle important dans
la guerre de libération nationale. Au cours de la bataille de « Ghar-
Boudjelida », à El Gaada, le 08 novembre 1954, Ahmed Zabana a été
arrêté puis condamné à mort.
Je m’exprime
Arrêt sur image: parlons-en !
– Il s’agit de Rabah Madjer.
– Il est célèbre. C’est un footballeur algérien talentueux…
– Il a joué dans l’équipe nationale, les clubs européens dont le FC Porto
(Portugal).
Récapitulons
Rabah Madjer est l’un des meilleurs footballeurs algériens. Il est né
en 1958 à Hussein-Dey, à Alger. Il a participé à deux coupes du monde
avec l’Equipe nationale en Espagne et au Mexique en 1982 et en 1986.
49
En 1987, Madjer remporte la coupe de la Ligue des champions (avec le
FC Porto contre le Bayern Munich) et le ballon d’Or africain. L’auteur de la
célèbre talonnade gagne la Coupe d’Afrique des Nations avec l’équipe
nationale en 1990. En 2022, il est élu meilleur footballeur arabe du siècle.
En 2022, cette figure emblématique du football est nommée
ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO.
Je lis et je comprends
J’observe et j’anticipe
– Dans ce récit de vie, on parle d’Oscar Niemeyer.
– L’auteur est Hamid Tahri.
– Oscar Niemeyer est architecte.
– D’après la photo, cet homme semble très vieux.
Je lis pour comprendre
– Oscar Niemeyer a 105 ans. Il est Brésilien.
– Il a choisi l’architecture car depuis son enfance, il aimait dessiner et il
avait toujours dix sur dix en dessin. Il était doué en dessin.
– Il a vécu en France, en Italie et en Algérie.
Je relis pour mieux comprendre
– Les œuvres réalisées par l’architecte en Algérie sont :
– L’université de Constantine.
– L’université d’Alger.
– La coupole de la cité olympique d’Alger.
– Son plus beau projet en Algérie est l’université de Constantine. « Il
plaçait l’université de Constantine en tête de liste ».
– Il dit que l’Algérie est un pays formidable et que son peuple aime le
football.
50
– Les autres réalisations sont la nouvelle capitale du Brésil « Brasilia » et
l’actuel siège des Nations Unies à New York.
– Sa plus grande réalisation est « Brasilia ».
– Les mots et expressions qui désignent Oscar Niemeyer sont :
– le célèbre architecte brésilien – le plus grand mythe vivant du Brésil –
Un monstre sacré de l’art de l’architecture – L’artiste – je/j’- il
– Le temps dominant utilisé pour raconter dans ce texte est le présent de
l’indicatif.
– Ce récit est écrit à la 3 ème personne du singulier « il » parce qu’il s’agit
d’une biographie : l’auteur raconte la vie d’une personne célèbre.
– Oscar Niemeyer parle de lui-même dans le premier passage du texte.
Les indices qui le montrent sont : ma – m’ – je – mon – j’.
– D’après le parcours de ce grand architecte, j’ai compris que « quand on
veut, on peut ». Malgré son âge avancé, Oscar Niemeyer continue de
rêver à d’autres projets : c’est un homme infatigable et qui est passionné
par son métier.
Récapitulons
Oscar Niemeyer est un célèbre architecte brésilien. Ce monstre sacré de
l’architecture a réalisé plusieurs projets en Algérie : l’université de
Constantine, l’université d’Alger (Bab Ezzouar) et la coupole de la cité
olympique d’Alger.
Des outils pour dire, lire et écrire.
Les noms de métiers
Je lis et je repère
– Les différents métiers exercés par Mouloud Feraoun sont : écrivain,
enseignant, directeur d’école, inspecteur.
J’analyse
– Ces noms de métiers sont formés à l’aide de suffixes : eur – teur- ant-
ain
– D’autres noms de métiers : boulanger, surveillant, pâtissier,
pharmacien, plombier, dentiste, libraire, dessinateur…
51
Je m’exerce
1.
a. Mohammed Dib est né le 21 juillet 1920 à Tlemcen dans une famille
d’artisans. Il a été tour à tour tapissier, instituteur, journaliste et
dessinateur de maquettes de tapis puis écrivain.
B. Walter Elias Disney dit Walt (5 décembre 1901 à Chicago, Illinois –
15 décembre 1966 à Los Angeles, Californie) est connu comme
producteur, réalisateur, scénariste, acteur et animateur américain de
dessins animés. Il fonda en 1923 la société Walt Disney Company et
devint petit à petit l’un des producteurs de films les plus célèbres.
2. Qui suis-je ?
– J’utilise la truelle et du ciment pour construire des murs. Le maçon
– Je gère des bases de données, développe des programmes, corrige les
bugs. L’informaticien
– Je bine, sarcle, plante des tomates ou tond la pelouse. Le jardinier
– Je joue d’un instrument, et le plus souvent apprend le solfège. Le
musicien
– Je fais apparaître ou disparaître des lapins, des colombes pour le plus
grand plaisir des enfants. Le magicien
– Le matin à l’aube, je travaille au centre de tri puis je distribue le courrier
dans chaque maison. Le facteur
– Je répare et entretiens des voitures. Le mécanicien
– On m’appelle au secours lorsqu’on a perdu ses clefs et que l’on voudrait
rentrer chez soi. Le serrurier
– Je fabrique du pain, des croissants et parfois quelques gâteaux. Le
boulanger
– Je vends des fleurs et confectionne de jolis bouquets. Le fleuriste
– Je suis toujours le bienvenu quand il y a une fuite dans la salle de bains.
Le plombier
3.
– L’architecte dessine les plans des maisons et surveille leur
construction.
– Le juge est un magistrat chargé d’appliquer les lois.
– L’avocat défend les intérêts de son client devant les tribunaux.
– Le photographe prend des photos, développe et tire les clichés
– Le dentiste soigne les caries, place des prothèses.
4. Le viticulteur cultive la vigne.
Le riziculteur cultive le riz.
L’arboriculteur cultive des arbres fruitiers.
L’agriculteur cultive la terre.
L’oléiculteur cultive l’olivier.
52
L’apiculteur élève des abeilles pour leur miel.
Mots croisés
f
e
r
p m
c o u t u r i è r e
o i m e
u n p r
v m f i
j o u r n a l i s t e
i r r r
e c m
r h i
a è
n r
d e
Les substituts grammaticaux
Oum Kaltoum est née en 1908 dans une famille d’humbles paysans, en
Egypte. Son père est imam et, sous sa direction, elle apprend la
récitation et la lecture des textes coraniques.
C’est en psalmodiant le texte sacré qu’elle découvre sa sensibilité au chant
et à la musique. C’est le début d’une carrière qui fera d’elle « l’Astre
d’Orient ».
La diva égyptienne a tenu en haleine des foules entières, fait pleurer
des salles combles, ému un public toujours renouvelé.
A sa mort, en février 1975, elle laisse 286 chansons.
Je lis et je repère :
53
– Ce texte relate la vie de la chanteuse égyptienne Oum Kaltoum
– Les mots et expressions qui désignent ce personnage sont: elle – son–
l’astre d’Orient – la diva égyptienne – sa
Analyse
– Ces mots et expressions servent à éviter la répétition d’un nom ou d’un
GN.
– Ce sont des substituts lexicaux (nom, GN) et grammaticaux (pronoms,
adjectifs possessifs)
Substituts lexicaux Substituts grammaticaux
L’Astre d’Orient
La diva égyptienne
Elle – son – sa
Je m’exerce :
1.
J.M.G. Le Clézio est né à Nice le 13 avril 1940. Son père est anglais et
sa mère française.
Il fait des études de lettres puis travaille dans les deux universités
anglaises de Bristol et de Londres. A vingt-trois ans, il écrit son premier
roman, « Le Procès-Verbal. »[…] Il voyage au Mexique où il demeure
quelque temps auprès des Indiens. Cette expérience influence fortement
son œuvre.
J.M.G. Le Clézio, Lullaby,éd. Folio Junior
2.
Colette commence à écrire sous le pseudonyme de « Willy ». Son mari
lui demande de rédiger chaque jour un certain nombre de pages sur un
cahier d’écolière. Dix ans plus tard, elle continue sa carrière d’écrivain
sous son propre nom. Elle raconte sa vie, son amour de la nature et des
animaux, sa passion pour tout ce qui l’entoure. Elle raconte avec
beaucoup de finesse les sentiments et le caractère de ses personnages.
Son goût pour la vie et la curiosité l’ont gardée jeune jusqu’à ses derniers
jours.
Le présent de l’indicatif
Le 15 décembre 1907 naît à Rio de Janeiro au Brésil, Oscar Ribeiro
Almeida de Niemeyer Soares, un nom qui témoigne de ses origines autant
portugaises, allemandes qu’arabes. Il passe une enfance heureuse dans la
grande maison qui abrite sa nombreuse famille.. Dès l’école primaire, il
excelle en dessin, ce qui le mène jusqu’à l’Ecole des beaux-arts en 1929.
Puis, il rejoint l’équipe de l’architecte et urbaniste Lucio Costa. Il réussit de
nombreux projets architecturaux. A 105 ans, Oscar vit en face de l’océan
Atlantique à Rio, entouré de l’affection des siens.
54
Hamid Tahri
Je lis et je repère
Ils sont conjugués au présent de l’indicatif.
L’infinitif des verbes :
naître – témoigner – passer – abriter – exceller – mener – rejoindre –
réussir – vivre.
1° groupe 2° groupe 3° groupe
témoigner passer
abriter exceller mener
réussir naître – rejoindre – vivre
J’analyse
– On emploie le présent de l’indicatif dans un récit de vie (une biographie
pour actualiser les faits et les rendre plus vivants). C’est le présent de
narration.
Je complète avec les verbes
infinitif Je/j’ tu il, elle, on nous vous ils, elles
témoigner témoigne témoignes témoigne témoignons témoignez témoignent
mener mène mènes mène menons menez mènent
réussir réussis réussis réussit réussissons réussissez réussissent
vivre vis vis vit vivons vivez vivent
naître nais nais naît naissons naissez naissent
rejoindre rejoins rejoins rejoint rejoignons rejoignez rejoignent
apprendre apprends apprends apprend apprenons apprenez apprennent
pouvoir peux peux peut pouvons pouvez peuvent
avoir ai as a avons avez ont
être suis es est sommes êtes sont
Je m’exerce
1.
verbes il, elle, on ils, elles
partir part partent
aller va vont
écrire écrit écrivent
peindre peint peignent
obtenir obtient obtiennent
mourir meurt meurent
faire fait font
devenir devient deviennent
55
2.
Assia Djebar naît dans une famille de petite bourgeoisie traditionnelle
algérienne. Son père, Tahar Imalhayène est un instituteur originaire de
Gouraya. Sa mère appartient à une grande famille. Assia Djebar passe
son enfance à Mouzaïa , elle va à l’école française puis dans une école
coranique privée. À partir de 10 ans, elle étudie au collège de Blida. Elle
obtient son baccalauréat en 1953, puis elle va à Alger…
3.
Lorsque Saint-Exupéry écrit « Vol de nuit », il est pilote d’avion. Il
assure la liaison Toulouse-Dakar pour la compagnie Air France. L’aviation
postale en est alors à ses débuts. Il prend beaucoup de risques pour
acheminer le courrier sur le continent africain. Passionné d’aviation dès
son adolescence, il lui consacre sa vie. En 1942, il devient pilote de
guerre. Il meurt au cours d’une mission en 1944.
Noms propres ou adjectifs de nationalité
Je lis et je repère
J.M.G. Le Clézio est né à Nice.
Son père est Anglais (de nationalité anglaise) ; sa mère est
Française (de nationalité française).
Il fait ses études dans les universités de Bristol et de Londres.
Il voyage au Mexique.
Il découvre les Indiens.
Le titre de son premier roman est « Le Procès-Verbal ».
J’analyse
Les mots qui prennent une majuscule sont :
J.M.G. Le Clézio – Nice – Bristol – Londres – « Le Procès-Verbal » –
Mexique – Indiens.
Ce sont des noms propres.
Ils désignent : une personne, un lieu, le titre d’une œuvre, les
habitants d’un lieu.
Les mots soulignés sont des adjectifs qualificatifs. Ils ne prennent
pas de majuscule.
Ils sont formés à partir de noms de pays : l’Angleterre, la France.
Je m’exerce
1.
a) J’aime beaucoup l ’Algérie. Les Algériens
b) Anna adore l’Espagne. Les Espagnols
c) Je connais bien le Maroc. Les Marocains
56
d) Vous connaissez le Portugal ? Les Portugais
e) Le touriste découvre la Turquie. Les Turcs
2.
a) J’aime la cuisine italienne, surtout les pâtes.
b) L’ami de votre frère est Brésilien? – Oui, il habite à Rio de Janeiro.
c) Vous aimez le Sud algérien? – Oui, surtout le Tassili.
d) Nadia étudie dans une université tunisienne.
e) Les chocolats suisses et belges sont les meilleurs chocolats en
Europe.
3.
A Paris, au musée du Louvre, le visiteur japonais ou américain peut
admirer des œuvres diverses : des sculptures de l’Égypte ancienne ou de
Grèce, des peintures de tous les pays (Italie, Hollande, Allemagne…) et
surtout la fameuse « Joconde » !
4.
Algérie un drapeau algérien des Algériens
Allemagne un drapeau allemand des Allemands
Canada un drapeau canadien des Canadiens
Amérique un drapeau américain des Américains
Sénégal un drapeau sénégalais des Sénégalais
Angleterre un drapeau anglais des Anglais
Turquie un drapeau turc des Turcs
Tunisie un drapeau tunisien des Tunisiens
Chine un drapeau chinois des Chinois
Maroc un drapeau marocain des Marocains
Brésil un drapeau brésilien des Brésiliens
Russie un drapeau russe des Russes.
Atelier d’écriture
Je me prépare à l’écrit
1.
La chercheuse Marie Slodowska naît en 1867 à Varsovie, de parents
enseignants. Elle se passionne très jeune pour les sciences et poursuit ses
études à Paris. Elle y rencontre un jeune professeur de physique, Pierre
Curie, et l’épouse en 1895.
Les deux savants se lancent dans des recherches sur la radioactivité.
En 1898, leurs efforts sont couronnés de succès : ils découvrent une
matière nouvelle, le radium. En 1903, Pierre et Marie Curie reçoivent le
prix Nobel de physique pour leurs travaux.
57
Mais, en 1906, Pierre Curie meurt accidentellement. On dépose ses
cendres au Panthéon. Courageusement, Marie Curie continue leurs
travaux et fait progresser la physique nucléaire.
En 1911, Marie Curie reçoit le prix Nobel de chimie. Elle devient
également la première femme professeur à la Sorbonne. Elle meurt en
1934.
Titre : Marie Curie
2.
Fiche biographique
Nom : Marie Slodowska (1867 – 1934)
Sa vie
– Née à Varsovie (Pologne).
– Vit en France.
– Poursuit ses études à Paris
– Etudes : physique et chimie
– Métier : Chercheuse en physique, professeur à la Sorbonne.
– Epouse Pierre Curie (professeur de physique) en 1895
Son œuvre
– Recherches sur la radioactivité
– Découverte du radium avec son mari
Récompenses
– 1903 : Prix Nobel de physique
– 1911 : Prix Nobel de chimie
– Première femme professeur à la Sorbonne.
J’écris
Gustave Eiffel est né à Dijon, le 15 décembre 1832. De 1843 à 1850, il a
été élève au collège de Dijon. Sa famille s’installe à Paris au début du
XVIII e siècle. Puis, de 1872 à 1874, il travaille en Amérique du sud (au
Chili, en Bolivie et au Pérou). En 1881 et en 1882, il fait construire le pont
de Szeged en Hongrie et également l’ossature de la Statue de la Liberté à
New York. Cinq ans plus tard, en 1887 commencent les travaux de ce qui
deviendra la tour Eiffel. Elle est inaugurée en mai 1889. Ce monument est
devenu le symbole de la capitale française et un site de premier plan: La
tour Eiffel accueille plus de six millions de visiteurs chaque année.
Gustave Eiffel meurt en 1923 à l’âge de 91 ans.
58
Evaluation-bilan
Martin Luther King
I. Compréhension de l’écrit et ressources :
1. Martin Luther King est né le 15 janvier 1929 à Atlanta, en Géorgie
(Etats Unis).
2. Il a été assassiné le 04 avril 1968 à Memphis (Tennessee U.S.A).
3. En 1963, il prononce son fameux discours « I have a dream ».
4. Le principal souhait des Noirs américains est de vivre dans un monde
sans discrimination.
5. Martin Luther King n’encourageait jamais la violence pour arracher
les droits des Noirs américains : il était partisan de la non-violence.
6. Dans son combat, il prend exemple sur le célèbre Gandhi, le grand
leader indien.
7. Le pasteur Noir américain a obtenu le prix Nobel de la paix pour son
engagement en faveur des droits de l’Homme et de la paix.
8. Aujourd’hui, on peut dire que le combat de Martin Luther King a
été utile. « Un Noir américain, B. Obama est élu président des États-Unis
d’Amérique ».
9. « il » et « lui » désignent Martin Luther King.
« Ce grand leader indien » renvoie à Gandhi.
10. Le temps dominant de ce récit de vie est le présent de l’indicatif : c’est
le présent de narration.
11. Le mot « Homme » est écrit avec une majuscule car c’est un nom
propre qui désigne l’humanité entière, hommes et femmes.
Séquence 2
J’écoute et je comprends
Texte 1 :
Mouloud Feraoun
1913-1962
Né le 8 mars 1913 à Tizi-Hibel près de Beni Douala, en Grande
kabylie, dans une famille de paysans modestes, Mouloud Feraoun entre à
l’école de Taourirt-Moussa à l’âge de sept ans puis, après avoir obtenu son
certificat d’études primaires et élémentaires, il bénéficie d’une bourse
d’enseignement pour étudier à l’école primaire supérieure (collège) de
59
Tizi-Ouzou avant d’être admis au concours d’entrée à l’Ecole Normale
Supérieure de Bouzaréah d’où il sort instituteur en 1935.
Mouloud Feraoun est considéré comme le pionnier de la littérature
algérienne d’expression française. Il fut instituteur puis directeur et est
l’auteur de plusieurs romans comme « Le fils du pauvre » dans lequel il
relate son enfance et son adolescence au sein d’une famille pauvre
pendant l’entre-deux-guerres.
D‘après Djoher AMHIS-OUKSEL, D’une rive à l’autre, Casbah Editions
Texte 2 :
Je me souviens, comme si cela datait d’hier, de mon entrée à l’école.
Un jour, mon père arriva de la djemaâ avec un petit air mystérieux et
ému. J’étais dans notre cour, près d’un kanoun où se trouvait une
casserole de lait. Ma mère venait de rentrer à la maison. Elle allait prendre
une pincée de sel et une motte de couscous, pour préparer mon déjeuner
du matin. Je dois préciser, d’ailleurs, que pareil déjeuner ne m’était
accordé qu’exceptionnellement. Il fallait, pour cela, la conjonction de
plusieurs circonstances : D’abord avoir du couscous, du lait, ensuite
choisir le moment, attendre notamment l’absence de ma petite sœur car
elle aurait revendiqué sa part de l’aubaine ; ce qui aurait obligé ma mère
à augmenter la dose commune ou à exciter notre gourmandise sans la
satisfaire complètement. Donc, ce matin-là, toutes les conditions étant
réunies, j’étais là, seul, face à la casserole, les yeux encore pleins de
sommeil mais le ventre parfaitement éveillé.
Hélas ! il était écrit, sans doute, que j’apprendrais de bonne heure
que certaines choses coupent l’appétit. En effet, lorsque mon père parla,
l’envie de manger s’envola en même temps que mon sommeil. Mon père
n’avait pas son pareil pour effrayer les gens.
– Vite ! vite, dit-il à ma mère, lave-le entièrement, les mains, la
figure, le cou, les pieds.
– Il y a aussi sa gandoura qui est sale, dit ma mère. Il faudrait peut-
être attendre demain. Je la laverai ainsi que son burnous.
Vous pensez si j’ouvris les oreilles à cette proposition !
_ Demain, toutes les places seront prises. Et puis, il ne faut pas
commencer l’école par des absences. Dépêchons-nous !
Je fus débarbouillé en hâte cinq minutes après. Encore abasourdi, je
débarquai dans la vaste cour de l’école, toute grouillante d’élèves… à cent
lieues de mon petit déjeuner. Seule dans la famille, ma petite sœur Titi
60
fêta l’événement avec la casserole de couscous au lait. Elle marqua cette
journée d’une pierre blanche.
Ma première journée de classe, ma première semaine et même ma
première année ont laissé dans ma mémoire très peu de traces. J’ai beau
fouiller parmi mes souvenirs, je ne retrouve rien de clair. Nous avions
deux maîtres: l’un gros, court, joufflu avec de petits yeux rieurs qui
n’inspiraient aucune crainte ; l’autre mince, pâle, un peu taciturne avec
son nez long et ses grosses lèvres, mais aussi sympathique que le
premier.
Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre, Editions du Seuil
1 ère écoute (texte 1 intégral + Début du texte 2) :
– C’est Djoher Amhis qui parle dans le texte 1. Elle parle de
l’écrivain Mouloud Feraoun.
– C’est Mouloud Feraoun qui parle dans le texte 2. Il parle de lui-
même, de sa vie.
– Les deux textes parlent de la vie de Mouloud Feraoun.
2 ème écoute ( les deux textes):
– Le premier récit est écrit à la 3 ème personne du singulier « il ». Le
pronom utilisé renvoie à Mouloud Feraoun.
– Le second récit est écrit à la 1 ère personne du singulier « je ». Le
pronom utilisé renvoie à Mouloud Feraoun, l’auteur-narrateur.
– Feraoun est rentré à l’école à l’âge de sept ans.
– Plus tard, il a exercé le métier d’instituteur et celui de directeur.
– Il raconte son enfance dans le roman intitulé : « Le fils du
pauvre ».
3 ème écoute : (Texte 2)
– Le souvenir évoqué par Feraoun dans le second récit est son
entrée à l’école.
– Lorsque son père arriva de la djemaâ, il se trouvait dans la cour
de la maison.
– Sa maman lui préparait son déjeuner du matin.
61
– La nouvelle de son entrée à l’école a coupé l’appétit au petit
Feraoun.
– Le père demande à la maman de laver l’enfant entièrement pour
qu’il l’emmène à l’école.
– Il regrette son petit déjeuner.
– C’est sa petite sœur qui en a profité.
– Non, il ne garde pas de souvenirs précis de sa première journée
de classe.
– Il se souvient de ses deux enseignants.
Récapitulons
– Dans le 1 er texte, l’auteure, Djoher Amhis parle de l’écrivain
algérien, Mouloud Feraoun. Elle parle de lui à la 3 ème personne
du singulier. C’est une biographie.
– Dans le texte 2 : Mouloud Feraoun parle de sa propre vie. Il
raconte un souvenir d’enfance. Il utilise « Je ». C’est une
autobiographie.
Je m’exprime
Arrêt sur image : parlons-en !
– Cette photo représente les élèves d’une classe de CP avec leur maître…
– Elle a été prise dans une cour d’école durant l’année scolaire 1957-1958.
– Non, Feraoun n’est pas un élève de cette classe. Mouloud Feraoun, c’est
l’enseignant.
– Cette photo est prise en 1958, or Feraoun est né en 1913. Il ne peut
donc pas être un élève de la classe mais plutôt l’adulte, le maître. Il a 45
ans.
– Elle a été prise pour garder un souvenir de classe.
– Oui, pour les conserver dans un album-photos afin de se remémorer ou
se souvenir de cette année-là, de sa classe, de ses camarades, de son
enseignant …
Je lis et je comprends
J’observe et j’anticipe
62
8. C’est l’auteur, Michel Leiris qui parle dans ce texte.
Justification : « je » -« j’ » – mes – m’ – me – ma
9. Le narrateur évoque son enfance, il avait cinq ou six ans.
10. Ce moment de sa vie l’a marqué à jamais.
Je lis pour comprendre
– Les indices qui montrent que le narrateur et l’auteur de ce texte
ne sont qu’une seule et même personne sont : « je » -« j’ » –
mes souvenirs d’enfance – m’ – me – ma
– Il s’agit d’une opération chirurgicale des végétations.
– La dernière phrase.
Je relis pour mieux comprendre
– Non, l’enfant ne savait pas qu’il allait être opéré. Il pensait aller
au cirque avec ses parents.
– Il a eu très mal.
– Les mots et expressions qui renvoient à la faute commise par les
parents vis-à-vis de l’enfant sont : tour sinistre – duperie –
piège- abominable guet-apens – perfidie.
– Il en est marqué à vie : pour lui le monde est plein de pièges.
– Les verbes qui se rapportent au moment où l’auteur adulte écrit
ce récit : je veux dire – est – je crois
– Ils sont conjugués au présent de l’indicatif (présent
d’énonciation).
Récapitulons
Le titre qui ne convient pas au texte est : Une journée au cirque
Des outils pour dire, lire et écrire
Je lis et je repère
1. Les mots qui se rapportent au souvenir : souvenirs – passé –
surgissent – revoir – à travers ces souvenirs d’enfance – me
rappeler…
2. Les mots qui montrent comment l’enfant a vécu l’opération chirurgicale :
brutale- sans anesthésie – fait si mal
3. Les mots et expressions qui montrent comment le narrateur adulte
qualifie l’attitude de ses parents : tour sinistre – piège – guet-apens –
duperie – perfidie.
63
J’analyse
1. Se souvenir
2. Les synonymes de ce verbe : se rappeler – revoir.
3. Je m’efforce de me souvenir de ma mère….
4. enfance
5. Ils ont une partie commune.
6. Cette partie commune est appelée « radical ». Les autres parties sont des
affixes : le préfixe au début du mot et le suffixe à la fin du mot.
7. Enfant – enfance – enfantin – enfantine – enfantillage – enfanter –
enfantement
Je m’exerce
1.
Joie Chagrin Peur
Bonheur – rire – sourire
– rayonnement
Tristesse – malheur –
pleurs – peine – cœur
serré – mélancolie
Frousse – panique –
frisson – tremblement
frayeur
2. – La convention des droits de l’enfant a été ratifiée par l’Algérie en 1990.
– La maison de mon enfance est toute de pierre bâtie.
– Elle avait un sourire enfantin.
– C’est une émission enfantine.
– Enfanter, c’est mettre au monde un enfant.
– Elle s’est fâchée pour des enfantillages.
– Un enfantement est un accouchement.
3. L’intrus dans ces familles de mots:
Souvenir – souvenance – souvent – souvenu – se souvenir.
Se rappeler- rappel – rappelé – rappeur – rappelant.
Vie – virer – vivre – vivant – vital.
4. Je me souviens encore de cette agression que je subis dans mon
enfance. Mes parents me jouèrent un tour sinistre en me cachant la
64
vérité. Ils me conduisirent chez le chirurgien pour m’enlever les
végétations : ce fut un véritable coup monté. Je leur en veux encore
pour cette abominable duperie. Aujourd’hui encore, je reste prisonnier
de ce piège qui m’a marqué à vie.
Grammaire
1. Le présent d’énonciation
Je lis et je repère
1. Agé de cinq ou six ans, je fus victime d’une agression. Je veux dire que je
subis dans la gorge une opération qui consista à m’enlever des
végétations… Si mes souvenirs sont justes, je m’imaginais que nous
allions au cirque… Ce souvenir est, je crois, le plus pénible de mes
souvenirs d’enfance.
2.
Verbes au présent Verbes au passé
veux – sont- est – crois fus – subis – consista – m’imaginais –
allions
J’analyse
– Le narrateur emploie le présent lorsqu’il fait des commentaires au
moment où il écrit.
– C’est le narrateur adulte qui parle.
– Le narrateur emploie les temps du passé lorsqu’il évoque des souvenirs
passés de son enfance.
Je m’exerce
1. Je me souviens du premier illustré que je lus ou plutôt que j’étais arrivé à
déchiffrer péniblement, car je venais à peine d’apprendre les rudiments de
l’alphabet latin… Cette passion continue de me coller à la peau jusqu’à ce jour.
A cette différence près qu’aujourd’hui je ne me cache plus pour lire des bandes
dessinées.
2. Je me souviens très bien qu’un jour- j’avais alors trois ans- ma sœur Zoïa
m’avait emmené à la fête du 1er Mai à l’école.
3. J’ai trois souvenirs d’école. J’en retiens un seul : à l’école, on nous donnait
des bons points. C’étaient des petits carrés de carton jaunes ou rouges.
J’avais envie d’avoir une médaille et un jour je l’obtins. La maîtresse l’agrafa
sur mon tablier. Je me vois dévalant la rue des Couronnes en courant.
65
Le présent employé est le présent d’énonciation.
J’écris
Une phrase au présent d’énonciation.
66
« Quand je ne jouais pas, je lisais… Ma mère m’avait inoculé le virus de
la lecture. Je me rappelle : L’Ile mystérieuse, Michel Strogoff, Les bijoux
de la princesse, Sir Jerry et l’affreux Léonard, Les Naufragés du Sirius.
Grammaire
Les déterminants possessifs et démonstratifs
Je lis et je repère
Les petits mots qui accompagnent les noms en rouge sont : mon
– sa – ce – ces.
Ils sont placés avant le nom.
On les appelle des déterminants.
J’analyse
– Dans le GN « Le ruisseau », le nom est précédé du déterminant
article « le » et dans le GN « mon ruisseau » le nom est précédé du
déterminant possessif « mon ».
– L’auteure dit que c’est son ruisseau car elle est attachée à ce
ruisseau.
– Le déterminant qui désigne la source du ruisseau est « sa ».
– Ces déterminants précisent la possession, l’appartenance.
– Les déterminants qui accompagnent les deux derniers noms en
rouge sont : ce – ces. Ils indiquent la désignation, ils permettent de
montrer, de désigner l’objet.
– « Ce » est au masculin singulier. « Ces » est au féminin pluriel. On
peut conclure que ces déterminants s’accordent en genre et en nombre
avec le nom qu’ils précisent ou accompagnent.
Je m’exerce
1. L’été, il était paisible et un léger filet d’eau coulait doucement
entre ses rives, sages de notre côté, un peu escarpées de l’autre ; il
fallait grimper pour se rendre au champ de Fatima-t-Hamou, notre
voisine. C’est là que j’allais ramasser des cerises sauvages, des figues,
67
des épis, et tout ce qui pouvait se manger, pour mon goûter, en
particulier, « bibras » l’oignon sauvage.
Sur les bords de ce ruisseau avaient poussé des peupliers, très hauts
couverts de treilles dont les grappes de raisins dorés pendaient au-dessus
de l’eau.
Ces grappes ne mûrissaient qu’en novembre. Le jour où, pendant
que j’étais en classe – les propriétaires venaient faire la cueillette, ils
laissaient tomber ces grains blonds et juteux dans le ruisseau
transparent, et quand je sortais de ma classe, à quatre heures, je les
ramassais et les mangeais avec délice.
Mon ruisseau ! Que d’heures exquises j’ai passées près de toi, que
de violettes j’ai cueillies, que de boutons d’or, sans oublier les prunes de
Fatima-t-Hamou que je mettais dans le foin pour qu’elles finissent de
mûrir !
2. Cette île – ces arbres – ce paysage – ces fleuves – mon dessin –
mes tableaux – mon amie – ta fenêtre – notre classe.
3. Complète :
Ce livre est à moi c’est mon livre.
Ces livres sont à moi ce sont mes livres.
Cette règle est à moi c’est ma règle.
Ces règles sont à moi ce sont mes règles.
Cette classe est à nous c’est notre classe.
Ces photos sont à nous ce sont nos photos
Ces chaises sont à eux ce sont leurs chaises.
Cette voiture est à eux c’est leur voiture.
Ces enfants sont à vous ce sont vos enfants.
Ce pinceau est à toi c’est ton pinceau.
Cet agenda est à toi c’est ton agenda
Cette alliance est à moi c’est mon alliance
4. A mon fils Jean
Je te lègue cette histoire qui est celle de ma vie, pour en faire ce que tu
voudras après ma mort. Cette histoire est vraie, pas un épisode n’en a
été inventé, tout ce qui est arrivé avant ma naissance m’a été raconté
par ma mère, quand j’ai été d’âge à le comprendre. Si j’ai écrit cette
histoire, c’est que j’estime qu’elle mérite d’être connue de vous. J’ai
écrit cette histoire en souvenir de ma mère tendrement aimée.
68
5. Je suis resté avec le souvenir des couleurs de ma mère
Ma mère était très riche en couleurs. Ce sont ces couleurs-là qui me
reviennent. Des couleurs violentes dans les champs brûlants. Surtout
l’été, l’été […] Je revois sa démarche, je revois ses pieds nus, je revois
les coquelicots, je revois le blé […] J’ai encore le souvenir d’une vache,
d’une chèvre […] C’est très vague dans ma mémoire. Mais je revois ses
couleurs chatoyantes, ses couleurs brûlantes. Je me revois encore la
suivre et très sensible à son dos, aux couleurs qu’elle transportait malgré
elle. Elle ne savait même pas qu’elle transportait de la couleur.
On s’est quitté. Mais je suis quand même resté avec ce souvenir, le
souvenir de ces petites couleurs….
Conjugaison
Les verbes « se souvenir/ se rappeler » au présent
Je me souviens de l’atelier de mon père. Je ne peux pas passer devant
une boutique de cordonnier sans croire que mon père est encore vivant
quelque part… Je me souviens qu’il donnait toujours à ses clients la table
près de la fenêtre puis, qu’il relevait ses lunettes…
Je me rappelle son tablier bleu, ses lunettes, sa table de fumée, son
tranchet….
D’après Jean GIONO, Jean le Bleu (1932), Ed. Grasset
Je lis et je repère.
– Se souvenir – pouvoir – être- se souvenir – donner – relever –
se rappeler.
– Verbes conjugués au présent de l’indicatif : me souviens – peux –
est – me rappelle
J’analyse
– L’auteur-narrateur emploie le présent pour faire des
commentaires au moment où il écrit.
– Le présent d’énonciation.
– me souviens – me rappelle. Se souvenir – se rappeler.
– Ils sont précédés du pronom personnel « se ».
69
– Se souvenir (3 ème groupe) ; se rappeler (1 er groupe).
– Ils sont conjugués à la première personne du singulier : « je ».
Je m’exerce
– Je me vois encore en train de dévaler les escaliers de l’école.
– Nous nous rappelons tous un peu un souvenir qui a marqué
notre enfance.
– Je me souviens comme si cela datait d’hier de mon entrée à
l’école.
– Nous nous souvenons de l’atelier de notre père. Nous ne pouvons pas
passer devant une boutique de cordonnier sans croire que notre père est
encore vivant quelque part… Nous nous souvenons qu’il donnait toujours à
ses clients la table près de la fenêtre puis, qu’il relevait ses lunettes…
Nous nous rappelons son tablier bleu, ses lunettes, sa table de fumée, son
tranchet….
– Il se souvient du premier illustré qu’il lut ou plutôt qu’il était
arrivé à déchiffrer péniblement, car il venait à peine
d’apprendre les rudiments de l’alphabet latin à l’école française
où son père l’inscrivit avec deux années de retard…
Le conditionnel présent
Je lis et je repère
– Si j’étais (être) une saison, je serais (être) le printemps verdoyant
et fleuri.
– Samy serait le printemps fleuri et verdoyant à condition qu’il soit
une saison. Non, il n’est pas possible que Samy soit le printemps,
c’est juste une imagination.
J’analyse
– La terminaison de chacun des verbes employés dans la 2 e partie de
la phrase est « ais – rais ». La 1 ère terminaison est celle de
l’imparfait. La seconde est celle de l’imparfait précédée de la lettre
« r ».
– Le 1 er verbe est à l’imparfait de l’indicatif. Le second est au présent
du conditionnel.
– Le deuxième verbe est construit sur le radical du futur simple auquel
on ajoute les terminaisons de l’imparfait : c’est le présent du
conditionnel.
70
Je m’exerce
1.
Si tu as un jour un oiseau, tu devras t’en occuper.
Si j’étais face à un serpent, je tremblerais de peur.
Des promenades fréquentes lui feront du bien, s’il m’écoute.
S’il faisait plus beau, nous irions nous promener.
Si l’examen était facile, je réussirais.
Cet écrivain serait le plus lu d’après les médias.
2. Si je devais retourner dans mon enfance, j’écouterais mes parents.
Si nous devions nous souvenir de nos erreurs, nous en tirerions bien
des leçons.
Je me paierais une cure de repos si je me sentais trop stressée
Si c’était à refaire, je retournerais dans mon enfance.
Ce vêtement t’irait mieux si tu le repassais.
3. Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que
maman viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais
ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le
moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à
double porte le bruit léger de sa robe de jardin en mousseline bleue,
à laquelle pendaient de petits cordons de paille tressée, était pour
moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où
elle m’aurait quitté, où elle serait redescendue…
M ARCEL P ROUST , Du Côté de chez Swann [1913]
4. Le vieux et son chien
S’il était le plus laid
De tous les chiens du monde,
Je l’aimerais encore
A cause de ses yeux
71
Si j’étais le plus laid
De tous les vieux du monde,
L’amour brillerait encore
Dans le fond de ses yeux
Et nous serions tous deux,
Lui si laid, moi si vieux,
Un peu moins seuls au monde
A cause de ses yeux.
Atelier d’écriture
1. Je me prépare à l’écrit
Activité 1 :
Je suis née et vis à Alger. En 1985, j’écris un premier livre pour les
jeunes : Des ruines, des chèvres et des bateaux… En 1986, je publie à
l’OPU Les trente premières années de l’Etat d’Alger, 1510 6 1541, et
collabore en 1992, à la collection « histoires de l’Histoire » de la
maison Hatier, avec Prisonnier de Barberousse, qui obtient le prix du
roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy.
En 2001, je publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah-
Editions.
Passionnée par l’histoire de ma ville natale, je me consacre depuis
quinze ans à des recherches sur la période du XVI e siècle.
4 ème de couverture de « La nuit du corsaire », de Corinne
Chevalier, Casbah Editions
J’écris
A titre d’exemple :
Je me souviens de ce fameux après-midi qui marqua à jamais ma vie
et celle de mon frère, alors âgé de huit ans.
72
Souvent après l’école, nous allions tous deux passer un moment dans
la station d’essence gérée par mon oncle paternel sur le boulevard
Mohamed V à Alger. Moi, je restais bien sage à l’intérieur du bureau à
regarder les voitures s’arrêter, faire le plein puis redémarrer pour partir.
Quant à mon frère, qui ne tenait jamais en place, c’était un touche-à-tout.
Ce jour-là, il explorait le mécanisme qui servait à lever et à baisser le
rideau du garage quand, soudain, il poussa un hurlement de douleur. Mon
oncle courut aussitôt vers lui, suivi par les clients présents. Moi-même, je
sortis du bureau et m’approchai en tremblant. Ce que je vis en premier,
c’était un doigt en lambeaux d’où le sang giclait. Puis tout se passa
comme dans un film. Mon oncle souleva mon pauvre frère qui avait perdu
connaissance. Il l’allongea sur le siège arrière d’une voiture dont la
portière était ouverte. Il s’assit près de lui et la voiture démarra. Je courus
en pleurant annoncer la mauvaise nouvelle à ma mère.
Deux jours plus tard, mon frère rentra de l’hôpital avec un grand
pansement à la main. Son comportement avait changé. Il était plus calme.
Par la suite, il dut apprendre à tenir le stylo entre le pouce et le majeur
pour pouvoir écrire. Aujourd’hui encore, chaque fois que je vois le bout de
doigt qui reste à la main de mon frère, ce souvenir vivace me revient et
j’en ressens un pincement au cœur.
Quizz
Q 1. Récit que fait un auteur de sa propre vie.
Q 2. Soi-même.
Q 3. Une seule et même personne.
Q4. Deux.
Q 5. Il exprime un fait ou un moment où l’on parle.
Q 6. Il rapporte des faits passés et permet de les rendre actuels et
vivants.
Q 7. Sa mère préparant son petit déjeuner.
73
Evaluation-bilan
A. Compréhension :
1. C’est l’auteur, Youri Gagarine qui parle dans ce texte. Les indices qui
le montrent dans les deux premières phrases : je – mes parents –
mon père – ma mère.
2. Il parle de son enfance.
3.
– Youri Gagarine est un cosmonaute. Vrai
– Il évoque un souvenir d’école. Vrai
– Sa maison était située au bord de la mer. Faux
4. C’est un sentiment de fierté qui est resté vivant dans sa mémoire.
Parce qu’il a été applaudi par les élèves de l’école.
5. Deux mots liés au champ lexical du souvenir : me souviens –
mémoire.
6. « Je me souviens… », « j’ai bonne mémoire » : ces verbes sont au
présent d’énonciation. C’est le narrateur-adulte qui dit ces paroles.
7. Travaillaient : imparfait de l’indicatif.
J’avais récité : plus-que-parfait.
8. « Je me rappelle qu’il m’arrivait de monter en cachette sur le toit de
la maison.»
9. Il est né le 9 mars 1934. Je naquis le 9 mars 1934.
Projet 2 / Séquence 3
J’écoute et je comprends
Lev Ivanovitch Yachine, surnommé l’Araignée Noire est né le 22
octobre 1929 à Moscou et mort le 21 mars 1990.
Yachine arrive au football presque par hasard. Il a seize ans
lorsqu’un jour, au cours d’un entraînement, des footballeurs qui cherchent
un gardien de but font appel à lui.
Il s’impose dans son nouveau sport. Rapidement, sa personnalité
très forte éclate. Son physique joue un rôle dans son comportement sur le
terrain : avec ses bras et ses jambes qui n’en finissent pas, que rend plus
long encore son équipement tout noir, avec ses mains de géant, avec sa
74
détente de chat, il est presque imbattable sur les balles aériennes. Mais
chose exceptionnelle chez un gardien de haute taille, il est d’une grande
souplesse, il se montre très habile à détourner les balles à ras de terre.
Sa présence paraît d’ailleurs paralyser les attaquants adverses. Il est
le seul gardien à avoir remporté le Ballon d’or, qui lui est attribué en
1963. Yachine a passé toute sa carrière au Dynamo Moscou. Médaillé d’or
aux Jeux Olympiques de 1956, il a également remporté le Championnat
d’Europe en 1960 et disputé trois Coupes du Monde avec l’équipe d’URSS.
D’après JEAN-PHILIPPE RÉTHACKER,
(France Football numéro 927 – 17 décembre 1963)
Première écoute
– Dans ce texte, il est question du footballeur Lev Ivanovitch Yachine.
– Il est Russe.
– Il est né 1929.
– Non, il est décédé en 1990.
Deuxième écoute
– Le domaine d’activité de ce personnage célèbre est le football.
– Il était gardien de but.
– Il jouait dans le club Dynamo Moscou.
– On le surnommait l’Araignée Noire.
– Ce footballeur a une renommée mondiale car il est le seul gardien à
avoir remporté le ballon d’Or, qui lui est attribué en 1963.
Troisième écoute (le 3 ème paragraphe)
– Les parties du corps qui sont décrites sont : les bras, les mains, les
jambes, la taille.
– Les bras et les jambes de géant.
– Sa tenue est de couleur noire.
– Ses mains sont très grandes : les mains d’un géant.
– Il est grand de taille
– Il est comparé à un chat pour sa détente.
– Il est également comparé à l’araignée car il est d’une grande souplesse.
– L’auteur insiste sur la taille et la souplesse du gardien de but.
Récapitulons
Nom et prénom du personnage : Lev Ivanovitch Yachine.
Surnom : l’Araignée Noire.
Profession : gardien de but
Portrait physique :
– Mains de géant,
75
– Bras et jambes longs.
– Grand de taille.
– Très souple
Lev Ivanovitch Yachine, surnommé l’Araignée Noire, est un gardien de
but du Dynamo Moscou . C’est un sportif de grande taille avec des jambes
et des bras longs, des mains de géant, une détente de chat. Il est d’une
grande souplesse ce qui fait de lui un gardien de but exceptionnel.
Je m’exprime
Arrêt sur image : parlons-en !
Dans ce portrait, il s’agit de Lla Fatma Nsoumeur.
– son visage : c’est une femme d’une grande beauté
Elle est belle, épanouie.
Elle a le teint clair, des pommettes roses
Elle a de grands yeux bleus
– sa taille : elle est de taille moyenne, forte avec un corps robuste
– sa tenue vestimentaire : elle porte une robe traditionnelle kabyle
Construisons à l’oral un portrait
– Lla Fatma N’Soumeur était une belle femme.
– Elle jouissait d’une bonne santé.
– Elle était de taille moyenne
– Son corps était robuste, sa démarche, souple.
– Son visage était de forme ovale, elle avait le teint clair, les pommettes
roses.
– Elle avait de grands yeux bleus, des dents blanches.
– Ses cheveux couleur de blé tombaient derrière son dos jusqu’à la
ceinture.
– Ses mains et ses pieds étaient couverts de henné.
– C’était une femme d’une grande bonté, douce.
– C’était une femme courageuse, assoiffée de liberté
– Elle portait la tenue traditionnelle aux couleurs vives.
– Elle avait grandi en Kabylie.
Récapitulons
Lla Fatma N’Soumeur était une femme de taille moyenne, forte, avec un
corps robuste et une démarche souple. Elle avait une santé florissante et
était d’une grande beauté. Elle avait de grands yeux bleus, des
pommettes roses, des dents blanches. Ses cheveux couleur de blé lui
tombaient jusqu’à la ceinture. C’était une femme douce, coquette et très
courageuse.
Cette figure historique est célèbre pour sa bravoure et son amour de la
liberté.
76
Lire et comprendre
Texte 1
J’observe et j’anticipe
1.
– L’auteur de ce texte est Michel Leiris.
– Il s’agit d’un récit de vie.
Je lis pour comprendre
– Le personnage décrit est l’auteur.
– Le narrateur est l’auteur
– Ce texte est écrit à la première personne « je ».
– L’auteur parle de lui-même, il raconte sa propre vie, il fait son
autobiographie
Je relis pour mieux comprendre
– Il avait trente-quatre ans.
– Les parties du corps décrites sont : la taille, les cheveux, les yeux,
les mains, la tête, les jambes, les épaules, la poitrine ;
– Les mots et les groupes de mots qui les caractérisent sont :
moyenne, petit, châtains, courts, bruns, maigres, velues avec des veines
très dessinées, grosse, courtes, trop étroites, pas très large.
– Le passage qui renseigne sur la démarche du personnage « Je
marche le haut du corps incliné en avant ».
– Le vocabulaire employé ne met pas en valeur le personnage. « je
n’ai guère de muscles, le dos voûté… »
– Le champ lexical de la couleur : châtains, bruns, coloré.
– Des mots de sens contraire : maigre – grosse étroite – large
– Ce texte est une autobiographie
– C’est un autoportrait. Les indices : je, mes, mon, ma,
Texte 2
J’observe et j’anticipe
– Le narrateur de ce texte est Jean Marie Gustave Le Clézio.
– Il nous parle de Mondo.
– Le narrateur nous parle d’un enfant qu’il ne connaît pas bien.
Je lis pour comprendre
– Mondo a dix ans.
77
– Il est arrivé dans la ville seul.
– Il n’est pas instruit.
– Les lieux qu’il fréquentait sont le coin d’une rue, près de la plage, sur la
place du marché
– Il n’a aucun ami dans cette ville ?
Je relis pour mieux comprendre
« C’était un garçon ……….. à la tombée de la nuit ».
« Il était habillé……………. un peu trop grand pour lui ».
« Ses yeux étroits devenaient deux fentes brillantes ».
« Une peau couleur de cuivre ».
visage rond, beaux yeux noirs un peu obliques, des cheveux brun
cendré qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit, un
pantalon bleu en toile, des chaussures de tennis, un T-shirt vert un
peu trop grand, des yeux étroits, une peau couleur de cuivre.
Mondo est un garçon beau et intelligent.
Ce sont les cheveux qui attirent l’attention parce qu’ils changeaient
de couleur selon la lumière.
Sa démarche est comparée à celle d’un chien.
Sa tenue vestimentaire est : un pantalon bleu en toile, des
chaussures de tennis, un T-shirt vert. Il ne change pas de
vêtements : « Il était habillé toujours de la même façon ».
Il était poli, souriant.
Il avait une élégance et une assurance malgré son jeune âge. Il
posait des questions étranges
noir, brun cendré, gris, bleu, vert couleur de cuivre.
A travers le portrait de Mondo, l’auteur veut créer chez le lecteur de
la pitié, de la tristesse.
Le temps dominant dans ce texte est l’imparfait de l’indicatif ; c’est
le temps de la description.
Récapitulons
Un enfant abandonné – Seul dans la rue…
Lexique du portrait
Comparaison et métaphore
Fleur du désert
En rentrant à Bou-Saâda, à l’heure du coucher du soleil, nous avions
remarqué une petite fille assise contre un mur d’argile. Elle pouvait avoir
cinq ans et resplendissait de coquetterie. Des khalkhals d’argent
entouraient ses chevilles de biche. Elle avait aussi de grands sourcils, une
bouche charnue qui laissait voir des dents très blanches et très petites. Sa
peau d’un jaune clair mêlé de rose portait de très jolis tatouages bleus.
78
Fleur du désert, c’est ainsi qu’on l’appelait, nous a offert un sourire franc,
mêlé de joie de tristesse et de bonté. Elle me tendit une rose des sables…
Saha ! Sur ce remerciement, la petite fille bondit comme une gazelle et
courut dans un nuage de poussière ensoleillé.
Colette
Je lis et je repère
1. Une petite fille de Bou-Saâda
2. Cinq ans.
3. Fleur du désert.
Des khalkhals d’argent.
J’analyse
Portrait physique Portrait moral
Des chevilles de biche
grands sourcils
bouche charnue
dents très blanches et très petites
peau jaune clair mêlé de rose
jolis tatouages
comme une gazelle
Resplendissait de coquetterie
un sourire franc, mêlé de joie, de
tristesse et de bonté
-A une gazelle.
-Pour sa beauté.
– C’est une comparaison.
-L’outil de comparaison.
-Une métaphore.
Je m’exerce
La
silhouette
Le
visage
Les yeux Le nez Les dents Le front
obèse
svelte
trapu
élancée
rond
ovale
ridé
carré
globuleux
bridés
enfoncés
pointu
droit
aquilin
cariées
blanches
dégagé
bombé
haut
large
2.
Cet homme a le nez bien droit
C’est une femme à la silhouette mince et élancée
Le malade a le visage blême et le corps chétif
Les cheveux de ma petite sœur sont raides et ceux de ma mère ondulés
Cette jeune fille épanouie a le visage radieux
79
3. généreux – avare impulsif – calme dynamique – mou
sauvage – sociable gentil – méchant
4.
Le Panturle est un homme énorme. On dirait un morceau de bois qui
marche. Au gros de l’été, quand il se fait un couvre-nuque avec des
feuilles de figuier, qu’il a les mains pleines d’herbe et qu’il se redresse, les
bras écartés, pour regarder la terre, c’est un arbre. Sa chemise pend en
lambeaux comme une écorce. Il a une grande lèvre épaisse et difforme
comme un poisson rouge.
Jean Giono, Regain, © Grasset et Gallimard Pléiade.
Mots croisés
t
a
u
m c a r p e
u g e
l n
s e r p e n t
i e a
n n u
g a
p i e r
o d
r
c
Les expansions du nom
Des khalkhals d’argent entouraient les chevilles de biche de la fillette.
Elle avait aussi de grands sourcils, une bouche charnue qui laissait voir
des dents très blanches. Sa peau d’un jaune clair portait de très jolis
tatouages bleus. Fleur du désert, c’est ainsi qu’on l’appelait, nous a offert
un sourire franc.
Colette
J’observe et je repère
Adjectifs
épithètes
Compléments du nom Proposition subordonnée relative
Grands
charnue
blanches
jolis bleus
franc
D’argent
de biche
d’un jaune clair
Qui laissait voir des dents très
blanches
80
J’analyse
– Oui.
– Elles servent à enrichir le G.N., elles précisent le sens du nom.
Je m’exerce
1
Elle avait un ravissant visage ovale et pâle avec des yeux bleus et une
chevelure châtain clair. C’était une personne douce et discrète qui
n’élevait jamais la voix, que l’on voyait rarement sourire mais qui
possédait le don exceptionnel de se faire adorer de tous les enfants dont
elle avait la charge.
adjectifs
qualificatifs
compléments du
nom
propositions subordonnées
relatives
ravissant
ovale, pâle, bleus,
châtain clair,
douce, discrète
qui n’élevait jamais la voix
que l’on voyait rarement
sourire
qui possédait le don
exceptionnel de se faire adorer
de tous les enfants
dont elle avait la charge
2.
Des amis irréprochables.
Un vêtement démodé.
Un défaut invisible.
Une voisine insupportable.
Une personne respectueuse.
Une personne admirable.
Le pays natal.
3.
Elle portait un beau manteau en fourrure. Sous ce manteau, une jupe
longue lui tombait aux chevilles. Des bottes noires en cuir
chaussaient ses pieds. Cette jeune demoiselle portait une lourde
valise qu’elle traînait. Elle se dirigeait vers la gare d’une démarche
lente.
L’imparfait et le présent de l’indicatif pour décrire
81
Dans ses Mémoires, Dumas décrit l’enfant qu’il était à l’âge de dix
ans
« En général, à l’âge que j’avais, je n’étais pas très aimé des autres
enfants de la ville ; j’étais vaniteux, insolent, plein de confiance en moi-
même et d’admiration pour ma petite personne, et cependant, avec tout
cela, capable de bons sentiments. Quant au physique, je faisais un assez
joli enfant : j’avais de longs cheveux blonds bouclés, qui tombaient sur
mes épaules ; de grands yeux bleus qui restent à peu près ce que j’ai
encore aujourd’hui de mieux dans le visage ; un nez droit, petit et assez
bien fait ; de grosses lèvres roses ; des dents blanches et assez mal
rangées. Là-dessous, enfin, un teint d’une blancheur éclatante.
D’après Alexandre Dumas, Mémoires, 1851.
Je lis et je repère
– Ils sont conjugués à l’imparfait et au présent de l’indicatif.
J’analyse
Imparfait Présent
avais
étais aimé
étais
faisais
avais
tombaient
restent
ai
– On emploie l’imparfait pour décrire
ais- ais-ait- ions- iez- aient
Je m’exerce
1. J’ai onze ans. Ma figure est ronde. Mes yeux aussi sont ronds. J’ai
les dents qui brillent comme de la faïence et un petit nez retroussé. Ma
voix est menue et criarde. Quand mon père veut me couper les cheveux, il
me dit: « Viens que je te fasse une tête de veau »; et il me rase de si
près que ma casquette me coule jusqu’aux oreilles.
2. Valentine avait un visage de princesse avec des joues de poupée, un
sourire de star et un regard de lynx. Elle portait un chapeau de paille, un
imperméable de marin et des bottes de pluie. C’était son accoutrement
préféré. Elle embellissait de jour en jour. Elle se rendait souvent chez
ses grands-parents de Gironde car elle adorait les gâteaux de sa grand-
mère et les inventions de son grand-père.
3. Melle Candy est une personne douce et discrète qui n’élève
jamais la voix, que l’on voit rarement sourire mais qui possède le don
82
exceptionnel de se faire adorer de tous les enfants. Un chaleureux
rayonnement illumine son visage lorsqu’elle s’adresse à un nouveau
venu, paralysé par l’inquiétude.
Roahld Dahl, Matilda, Editions Gallimard.
4. Je cherchais à attirer le moins possible l’attention du maître : je vivais
dans la crainte perpétuelle d’être envoyé au tableau. Ce tableau noir était
mon cauchemar : son miroir sombre ne reflétait que trop exactement
mon savoir ; et ce savoir était souvent mince, et quand bien même il ne
l’était pas, il demeurait fragile : un rien l’effarouchait. Or, si je ne voulais
pas être gratifié d’une solide volée de coups de bâton, il s’agissait, la
craie à la main, de payer comptant.
Camara Laye, L’enfant Noir, Presses Pocker
L’accord de l’adjectif qualificatif
Mondo était un garçon d’une dizaine d’années, avec un visage rond et
de beaux yeux noirs un peu obliques. Mais c’était surtout ses cheveux
qu’on remarquait, des cheveux brun cendré qui changeaient de couleur
selon la lumière, et qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit. Il
portait un pantalon bleu et un T-shirt vert.
J’observe et je repère
Adjectif
qualificatif
Nom ou G.N. qu’il
qualifie
Genre et nombre
Rond
beaux
noirs
obliques
brun cendré
gris
bleu
vert
Visage
yeux
yeux
yeux
cheveux
cheveux
pantalon
T-shirt
Masculin/singulier
masculin/pluriel
masculin/pluriel
masculin/pluriel
masculin/pluriel
masculin/pluriel
masculin/singulier
masculin /singulier
J’analyse
– Une figure ronde.
– Des pantalons bleus.
– Des chemises vertes.
– Une chevelure brun cendré.
-L’adjectif qualificatif s’accorde en genre et en nombre avec le nom
qu’il qualifie.
83
Je m’exerce
1. Il a du charme, Monsieur Loubon, avec son visage carré, ses
mâchoires larges, sa bouche bien dessinée, ses yeux ronds et marron sur
son teint mat. Ses cheveux très abondants, grisonnent à quelques
endroits et le vieillissent légèrement. Je sens qu’il y a au fond de cet
homme quelque chose qui me ressemble et qui nous lie.
Azouz BEGAG, Le gone du Chaâba, Le seuil
2.
De jeunes garçons pâles, maigres et osseux descendirent de la voiture.
Ils étaient bruns, plutôt petits, mal habillés et décoiffés. Ils étaient bleus
de froid et inquiets. Affolés, ils regardaient de tous côtés.
Des jeunes filles pâles, maigres et osseuses descendirent de la voiture.
Elles étaient brunes, plutôt petites, mal habillées et décoiffées. Elles
étaient bleues de froid et inquiètes. Affolées, elles regardaient de tous
côtés.
3. Son visage était long et brun, les pommettes de ses joues saillantes,
les muscles de ses maxillaires énormément développés. Ses yeux étaient
ouverts et intelligents. Son nez était crochu. Il portait un béret orné de
plumes dorées.
4. Sur un fond de montagnes blanc et bleu se détache un jeune berger. Il
porte des chaussures rouge vif et des gants vert pâle. Ses yeux bleus
cernés de longs cils noirs lui donnent un regard d’une grande profondeur.
Deux rubans roses flottent sur sa poitrine.
Mots croisés
1. Quand on est triste, on broie du noir.
2. Quand on ne dort pas, on passe une nuit blanche.
3. Quand on est en colère, on voit rouge.
4. Quand on subit toutes sortes de malheurs, on en voit des vertes et des
pas mûres.
5. Quand on a eu très peur, on a une peur bleue.
6. L’optimiste voit la vie en rose.
7. Dans le cerveau, on fait travailler la matière grise.
84
Atelier d’écriture
Insérer un portrait / un autoportrait dans un récit
Je me prépare à l’écrit :
Activité 1
Doïna habitait trois étages plus bas. Elle avait deux ans de plus que moi,
on avait grandi ensemble. Pour moi, elle était de la famille, même si on ne
se parlait pas beaucoup. Elle était grande, tellement plus grande que
moi. Elle avait les cheveux châtain clair aux boucles si fines qu’on
croyait voir un nuage flotter autour de sa tête. Parfois, des tresses
ou une queue-de-cheval faisaient ressortir son visage : des yeux
sombres que je n’osais pas affronter, un menton volontaire, un
nez droit. Elle m’impressionnait. J’ai longtemps eu la certitude qu’elle
savait ce qu’elle allait faire bien à l’avance, et que rien ne pouvait résister
à cette volonté.
Françoise LEGENDRE, Le petit bol de porcelaine bleue,
Editions du Seuil
Un portrait représente une pause dans un récit. Il s’insère au moment où
apparaît le personnage dans le récit pour la première fois. On commence
par un portrait physique et on poursuit par un portrait moral.
Activité 2
[…] Paul Négrel était un garçon de vingt-six ans, mince et joli, avec des
cheveux frisés et des moustaches brunes. Son nez pointu, ses yeux vifs,
lui donnaient un air de furet aimable, d’une intelligence sceptique, qui se
changeait en une autorité cassante, dans ses rapports avec les ouvriers.
[…]
Émile Zola, Germinal.
J’écris (à titre d’exemple)
L’arrivée du « nouveau »
Nous étions en classe, quand le directeur entra suivi d’un nouvel
élève, bien habillé et qui portait un grand cartable. Ceux qui dormaient se
réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.
Le directeur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le
maître :
85
– Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous
recommande, il entre en cinquième.
Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine,
le nouveau était un garçon de 13 ans, de taille moyenne. Il était
mince et beau. Il avait les cheveux noirs, brillants, coupés droit
sur le front. Ses yeux noisette, en amande, lui donnaient un
charme mystérieux. Il portait un Jean noir et un T-shirt blanc
immaculé. Il était chaussé de baskets neuves. Il paraissait calme,
sérieux mais un peu timide.
On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses
oreilles, attentif, n’osant même croiser les jambes, ni s’appuyer sur le
coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître fut obligé de
l’avertir pour qu’il se mît avec nous dans les rangs.
Evaluation-bilan
I. COMPREHENSION :
1- Le narrateur de ce texte est Sophie Guichard. Elle parle de Haroun
Tazieff.
2- Il est volcanologue.
3- Haroun Tazieff est qualifié d’un « touche-à-tout » car il a exercé
plusieurs métiers.
4- Il découvre la passion des volcans à 34 ans.
5- Les yeux bleu azur ; le visage bruni ; la charpente de sportif.
6- Ambitieux ; passionné ; franc.
7-Son rêve est d’explorer les pôles. Il ne l’a pas réalisé : « Mais le destin
…
8- Un volcan
9-
Adjectif
qualificatif
GPCN PSR
indépendant De génie Qui posait au sommet de
tous les volcans du monde
10- Le prince du feu. C’est une métaphore.
11- « Qu’un monstre entre en éruption dans le monde et Tazieff se
précipite à son chevet, observe, analyse, explique, filme, court d’une
explosion à l’autre, avec toujours la même passion depuis 1948 ».
12- Un volcanologue de génie.
86
Projet 3 / séquence 1
J’écoute et je comprends
Un épisode de la Révolution algérienne dans la région d’Aokas :
Femmes courage
Nous sommes en 1959. C’est un après-midi ensoleillé du mois
d’août. Et ce jour-là, depuis plusieurs heures, un grand accrochage entre
l’Armée française et l’Armée de Libération nationale fait rage dans la
montagne d’Aït Aïssa, en Kabylie. Dans le feu de l’action, un combattant,
Salah N’kitount, est touché. Il a reçu une balle dans la cuisse gauche. A
bout de force, le moudjahid est sur le point de tomber et de perdre
connaissance.
Soudain, sorties de nulle part, trois femmes accourent vers le
blessé. Deux le soutiennent par les aisselles pendant que la troisième
saisit le fusil et défait la cartouchière. L’une d’elles rassure l’homme :
« Courage, courage ! Nous allons te conduire en lieu sûr pour te faire
soigner ». Et pendant que deux femmes servaient de béquilles au blessé,
l’autre en éclaireur, devance le petit groupe de quelques dizaines de
mètres…
Ils marchent depuis plusieurs minutes lorsque, aux environs de
Tagoussimte, la femme revient précipitamment sur ses pas pour alerter
ses camarades : une patrouille de soldats est dans les parages ! Avec une
rapidité extraordinaire, les trois femmes s’affairent comme un seul
homme : un tas de bois coupé et rangé là par un bûcheron offre une
cachette idéale. Quant à l’arme et la cartouchière, elles sont enterrées en
quelques secondes à quatre ou cinq mètres plus loin… Le détachement
passe à une faible distance sans remarquer la présence des résistants
dans leur cachette… Dix minutes plus tard, les trois femmes conduisent le
blessé dans une casemate où les premiers soins lui sont donnés. A l’aube,
le blessé est transporté à dos de mulet vers les profondeurs du maquis
appelé Achrit.
Les trois valeureuses femmes ont réussi courageusement leur
mission !
Khaled Lemnouer, 50 e Anniversaire de l’Indépendance, Le Soir d’Algérie, 2022
87
1 e écoute :
– L’histoire racontée s’est déroulée en 1959, dans un après-midi du
mois d’août dans la région d’Aokas, à Béjaïa.
– Les combats entre l’ennemi et les résistants algériens font rage.
– L’un des combattants algériens s’est blessé (est touché).
2 e écoute :
– Trois femmes sont venues aider le blessé. Son nom est Salah
N’kitount.
– Deux le soutiennent par les aisselles pendant que la troisième prend
le fusil et défait la cartouchière.
– Pour le rassurer, on lui dit : « Courage, courage. Nous allons te
conduire pour te soigner ».
– La troisième femme devançait le groupe comme éclaireur.
– Il y avait une patrouille de soldats dans les parages.
3 e écoute :
– Le groupe s’est caché dans un tas de bois coupé par le bûcheron.
L’arme et la cartouchière ont été enterrées.
– Non, ils ne remarquent pas la présence des résistants.
– Le blessé est conduit dans une casemate pour les soins, puis vers
les profondeurs du maquis appelé Achrit.
Récapitulons !
Le combattant Salah N’kitount a été sauvé des mains de l’ennemi grâce à
trois valeureuses femmes. Elles ont fait preuve de courage et de bravoure.
Cet acte montre aussi le rôle de la femme durant la Révolution algérienne.
Je m’exprime
Arrêt sur une date : Le 5 Juillet 1962
Parlons-en
1.
– le 1 er Novembre 1954 : déclenchement de la Révolution armée
– le 19 Mars 1962 : cessez-le-feu de la Guerre de Libération
nationale
88
– le 5 Juillet 1962 : Indépendance de l’Algérie
2. La première date représente pour l’Algérie le déclenchement de la
Révolution armée par les moudjahidine du FLN.
3. Les deux autres dates indiquent la libération de l’Algérie.
4. Entre la première et la dernière date, il y a sept ans et demi.
5. Les Algériens étaient heureux et joyeux le jour de l’indépendance.
6. Les Algériens ont célébré leur fête de l’indépendance partout dans le
pays, dans la joie et le bonheur ( la liesse, l’euphorie). Ce jour-là,
les quartiers étaient très animés, en fête.
7. Le 5 juillet est célébré chaque année, en Algérie. Une gerbe de
fleurs est déposée au sanctuaire des martyrs à Maqam Echahid, à
Alger. Des festivités ont lieu dans toutes les régions du pays.
Récapitulons
Le 5 Juillet 1962, jour de l’Indépendance, est une date historique. Ce
jour-là et durant plusieurs jours, les Algériens, hommes, femmes et
enfants étaient dans les rues, sur les places publiques, partout pour fêter
dans la joie et le bonheur la fin du colonialisme. Les drapeaux flottaient au
vent, les femmes, en haïk blanc tombant sur les épaules, poussaient des
youyous. La foule dense, en délire, chantait, dansait et criait : « Vive
l’Algérie, vive la liberté, gloire aux Martyrs ».
Je lis pour comprendre
J’observe et j’anticipe
– Le titre de ce texte est : Tighilt, la chaussure de la mariée. Le titre
du livre est « La wilaya de Bordj Bou Arreridj »
– Tighilt se trouve dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
– L’histoire s’est déroulée pendant la Révolution algérienne, en
1958.
– Il s’agit d’un accrochage entre les combattants de l’ALN et les
soldats de l’armée ennemie.
Je lis pour comprendre
– Non, finalement ce récit qui devait raconter la fête d’un mariage
relate comment des habitants de Tighilt périrent sous les bombes
des colonialistes.
89
– Les personnages principaux de ce récit sont le commissaire
politique de l’ALN, les moudjahidine et les soldats français. Les
personnages secondaires : les gens du village, la mariée.
– Les événements se sont déroulés le 8 juin 1958, au village de
Tighilt de la commune de Theniet Ennas. Les soldats ennemis ont
attaqué le village pendant la cérémonie d’un mariage où se trouvait
un groupe de moudjahidine.
Je relis pour mieux comprendre
– On fête un mariage. Les villageois, les moudjahidine et le
commissaire politique de l’ ALN assistent à cette fête.
– Les villageois ont très bien accueilli les moudjahidine qui étaient
accompagnés par le commissaire politique de l’ ALN : «des youyous
des femmes et au son des tambourins».
– La fête est interrompue par l’arrivée soudaine de soldats ennemis :
un traître parmi les villageois était à l’origine de cette intrusion.
– Les moudjahidine se sont éparpillés à travers le maquis.
– Les soldats ennemis avançaient à pas feutrés de façon à ne pas se
faire remarquer.
– « Un déluge de fer et de feu s’abattit sur le petit village lové au
creux du vallon. Les avions lâchaient leurs bombes avec précision…
L’un d’eux fut abattu par le fusil mitrailleur d’un combattant de
l’ALN. Les autres continuèrent le carnage ».
– Le massacre a causé 174 morts. C’étaient pour la plupart des
enfants et des femmes.
– La chaussure de la mariée a été retrouvée au fond d’une ravine,
dans un cours d’eau. « La chaussure de la mariée » est le titre de
ce récit parce que c’est le témoin de l’horreur du massacre.
– Ce récit est raconté à l’imparfait et au passé simple, ce sont les
temps du récit.
– Le champ lexical de la guerre : moudjahidine, combattants,
soldats, avions, bombes, armée, périr, fusils, l’horreur, le carnage…
– Deux mots de la même famille que « libération » : liberté, libérer.
90
Récapitulons
Les différents moments du récit Titres
Situation initiale (avant les
événements)
– Célébration d’un mariage dans
un village de Bordj Bou Arreridj
Déroulement des actions
(pendant les événements)
Massacre des villageois de Tighilt
par les soldats français
Situation finale (après les
événements)
La chaussure de la mariée,
témoin du massacre.
Vocabulaire
Les mots de la même famille
Je lis et je repère
– C’est le maître qui parle. Il parle de la patrie.
– Il s’agit du 1 er Novembre 1954. C’’est le déclenchement de la Guerre
de Libération nationale.
– patrie et patriote.
J’analyse :
– Le radical commun est « patri ». Un lien de sens les unit.
– a) histoire, historien, historique,
– b) mémoire, mémorable, mémoriser.
– histor et mémo
– historiquement, historiographie, historiographe, historiette…
– mémorisation, mémorial, mémento, mémorialiste…
91
Je m’exerce :
1 – a) librairie – b) passion – c) batterie – d) dépense.
2. sacrifier – réfugier – manifester – défendre – déclencher
3. résistance – permission – permis – tentative, tentation – reprise
– négociation, négociant – nationalisation…
4. courageusement – courageux – courage – encourage – se
découragent.
5. colonisateur – colonisé – décoloniser – colons – colonisation.
héros – héroïsme – héroïque – héroïne.
bataille – bataillon – battre – batailler –
J’écris
Les Algériens gardent dans leur mémoire le déclenchement de la
Révolution armée et la Guerre de Libération nationale. Pour vivre
librement, les patriotes ont combattu l’ennemi. Ils ont libéré leur patrie du
joug colonial. Depuis 1962, les Algériens sont libres et indépendants.
Grammaire
L’expression du temps
Les connecteurs chronologiques
Je lis et je repère
– Ce soir-là, à la nuit tombée, tard dans la nuit, au petit matin, dès
que l’alerte fut donnée par les guetteurs, quand le premier
accrochage eut lieu entre l’ennemi et les moudjahidine, ce jour-là,
le 8 juin 1958.
– un moment, une date.
– Dès que l’alerte fut donnée par les guetteurs // les combattants de
l’ALN s’éparpillèrent dans le maquis.
92
– Quand le premier accrochage eut lieu entre l’ennemi et les
moudjahidine // des avions lâchèrent leurs bombes// avant que les
invités aient eu le temps de fuir.
J’analyse
– postériorité (après que)
– simultanéité (au moment où)
– antériorité (jusqu’à ce que)
– mode indicatif et mode subjonctif.
Je m’exerce
1. – le 5 Juillet 1962 (une date)
– 7 ans et demi (une durée)
– chaque année (une répétition)
– au petit matin (un moment)
2. Les indicateurs de temps sont :
Un soir de mai 1954… à l’heure où… Un mois plus tard… Après…
Demain… et puis après.
3. – Pendant… (simultanéité). Après trois mois d’efforts… (postériorité).
Le 23 mars 1956, au moment où… (simultanéité).
4. – avant le lever du soleil (antériorité)
– dès la proclamation de l’indépendance (postériorité)
– pendant le chant de l’hymne national (simultanéité)
93
J’écris
En 1954, les moudjahidine déclenchent la Révolution armée. La même
année, le gouvernement français envoie des renforts en Algérie. Une
année plus tard, la guerre d’Algérie est le sujet d’une réunion à l’ONU,
alors, le vote en Algérie est reporté.
Deux années après, les chefs du FLN (Front de Libération Nationale) se
réunissent pour la première fois : c’est le congrès de la Soummam.
Conjugaison
Les temps du récit : L’imparfait-Passé simple
Je lis et je repère
5. L’auteur raconte un événement historique au moment de la Guerre
de Libération nationale.
6. Oui, l’auteur est un personnage de cette histoire. Le pronom
« nous » l’implique.
Les verbes de l’énoncé sont conjugués au passé simple et à
l’imparfait de l’indicatif.
J’analyse
Le temps dominant dans ce récit est le passé simple. Ce temps
est employé pour les événements et actions importants.
1° groupe : trouver – pousser. 2° groupe : réussir. 3° groupe :
s’apercevoir – se rendre – se mettre – poursuivre
Les verbes conjugués au passé simple n’ont pas la même
terminaison.
Je m’exerce
1. Imparfait : venait- était- passait- manquait- était.
Passé simple : lâcha- débuta- se haussa- s’abaissa.
94
2. Les soldats ennemis s’aperçurent de notre présence et se rendirent
à l’endroit où nous étions passés. Ils se mirent à nous bombarder.
3. se mit- tendit- fit- surprit- chassa abattit.
J’écris
S’engouffrant à toute allure dans Dar Sbitar, Omar s’allongea
contre terre. Il pleurait tout agité de tremblements.
Aïni, sa mère, le prit dans ses bras et l’attira vers elle. Son agitation
tomba d’un coup.
Orthographe
Les homophones lexicaux
Je lis et je repère
Il s’agit d’extraits de récits de la Guerre de Libération nationale.
Champ et chant – guerre et guère – sang, cent et sans.
Des homophones.
J’analyse :
Ils se prononcent de la même façon mais ne s’écrivent pas de la
même manière.
Les homophones n’ont pas le même sens.
Je fais attention au sens de la phrase et au contexte.
Je m’exerce :
1.- Le combat a eu lieu dans la plaine le jour de la pleine lune.
– Il repère les traces des soldats ennemis qui se sont retranchés dans
leurs repaires.
95
– Le heurt violent qu’il subit le laissa sans connaissance pendant une
heure.
– Il ne faut guère penser que la guerre est un moyen de régler les
conflits.
– Il ressentit une vive douleur au cou ; ce fut un coup terrible pour lui
quand on lui annonça le coût de l’opération.
– fois – Foix – foie – Foix – foi – fois – foie – Foix.
2. vert, ver, vers, verre, vair
3. – balai / ballet ; bas/bât ; sang/cent/sans ; paire/père ; pois/poids
J’écris
Pendant la Révolution, les moudjahidine ne mangeaient presque pas.
Malgré la faim, ils continuèrent le combat jusqu’à la fin de la guerre.
Atelier d’écriture
Je me prépare à résumer
1. – «Je» désigne le combattant Omar Boudaoud. Justification :
« Mémoires d’un combattant ».
– Les deux temps dominants dans le récit sont l’imparfait et le passé
simple.
– L’énoncé qui résume correctement le texte :
Au printemps 1942, j’appris que des gens s’organisaient dans un
parti pour réclamer l’indépendance de notre pays. Alors, comme
j’étais révolté par le colonialisme, j’adhérai à ce parti.
2. Les phrases qui résument correctement les deux extraits du récit ci-
dessus :
– L’Emir Abd El Kader descendit de son cheval et voulut pénétrer dans
le fort mais il fut empêché.
– La bataille dura tard dans la nuit et l’ennemi français ne put résister
à Abd El Kader alors il décida de se retirer.
96
3. L’invasion d’Alger en 1541 par l’empereur fut un échec qui s’est
terminé par la perte de personnes et de biens au profit des Algérois.
Je résume
Le lundi 24 octobre 1541, l’armée de l’Empereur Charles Quint s’apprête
à attaquer Alger. Mais pendant la nuit du 24 au 25 octobre, une violente
tempête détruit des bateaux ennemis. Au petit matin, profitant de
l’ouragan, Hassen Agha et sa cavalerie assiègent les assaillants. Soudain,
les bateaux restés intacts prennent le large.
Le lendemain, mercredi 26 octobre, Charles Quint, vaincu, donne l’ordre
de lever le camp.
Sujet d’évaluation bilan
Compréhension du texte
1. L’événement est le déclenchement de la révolution armée. « Une
balle tirée d’un fusil rouillé fut bientôt suivie d’autres : elle déchira
l’air et secoua le silence des mechtas endormies ».
2. Le premier Novembre 1954, au milieu de la nuit, dans les Aurès.
3. Les mots et expressions qui renvoient à « guerre » : feu, armes,
balles, libération, révolutionnaire, colonialisme, sang, mort,
ennemi……
4. «feu» : 6 fois et «premier» 9 fois.
5. Cette nuit-là, les moudjahidine se trouvaient dans les rudes djebels
aurésiens.
6. Répétition avec le présentatif « C’était… » :
C’était le premier jour d’un mois : Novembre 1954
C’était la première balle d’une guerre de Libération
C’était le premier cri de la Révolution…
7. La révolution va durer sept ans et demi. « Une guerre
révolutionnaire qui devait durer sept ans et demi »
8. Cette phrase signifie que la lutte armée et la révolution ont gagné
tout le pays.
9. Les maquis, les djebels, les forêts et les mechtas
97
10. Les moudjahidine n’avaient pas les moyens de l’ennemi. « Ils
bravaient la mort sachant l’ennemi impitoyable, supérieurement
armé, un ennemi qui comptait parmi les premières forces de
l’OTAN ».
11. Le but était de libérer la terre des ancêtres.
12. Les moudjahidine ont consenti de lourds sacrifices pour libérer
leur pays. « Ils quittaient père, mère, enfants et épouse pour
« épouser » la lutte armée ».
13. Temps dominants : passé simple/ imparfait : ce sont les temps
du récit.
14. Des mots de la même famille que « libres » : libération –
libérer –
15. « les » renvoie à ces hommes : « qui pouvait arrêter ces
hommes » ?
II. Résumé :
Le 1 er Novembre 1954, un groupe d’hommes, convaincus et
décidés, tira la première balle dans les Aurès. C’était le
déclenchement de la Guerre de Libération nationale.
Ces pionniers de Novembre menèrent une lutte sans merci
contre le colonialisme. Une guerre qui durera sept ans et demi
contre un ennemi puissant et impitoyable.
D’est en ouest, du nord au sud, le peuple algérien, uni et
solidaire, se mobilisa avec les moudjahidine pour libérer leur pays.
Et c’est au prix de leurs vies et de leurs familles que ces héros
de la révolution luttèrent jusqu’à la libération de leur chère patrie.
98
Projet 3 / Séquence 2 :
Compréhension orale
Le retour du printemps : accueil grandiose à Tamanrasset
Un certain nombre de traditions accompagnent l’arrivée de la belle
saison.
Chaque année, au retour du printemps, les Touareg du Sahara
central, se rassemblent pour une grande fête.
Plusieurs milliers de personnes, nomades ou sédentaires, s’y
retrouvent pour un à deux jours d’échanges, de musique et pour la
fameuse course de chameaux où se mesurent les meilleurs méharistes de
chaque clan.
Le Tafsit n’est ni un festival, ni un rassemblement religieux, c’est une
fête de l’amitié et de la découverte.
Farida Larbi, El Moudjahid, Mercredi 21 mars 2022
Première écoute
– On parle d’une grande fête.
– Cet évènement se déroule à Tamanrasset.
– On le fête au retour de la belle saison, au printemps.
Deuxième écoute
– Plusieurs milliers de personnes, nomades ou sédentaires, participent
à cette fête.
– Les habitants de cette région s’appellent des Touareg.
– Cette cérémonie dure un à deux jours.
Troisième écoute
– On a programmé plusieurs activités telles que la musique, la danse,
la course de chameaux…
– C’est la fameuse course de chameaux qui caractérise le plus cette
fête.
– Cette fête symbolise l’amitié et la découverte.
99
– Les gens de la région l’appellent le Tafsit.
Récapitulons (à titre indicatif)
A Tamanrasset, dans le Grand Sud algérien, plusieurs milliers de
nomades et de sédentaires assistent à la traditionnelle fête du
printemps, le Tafsit.
Les méharistes, vêtus d’un immense chèche de fête indigo brillant,
attendent le signal de départ de la fameuse course de chameaux. Des
femmes, assises en cercle, chantent en suivant le rythme des
tambours.
Tam célébre à sa façon le retour de la belle saison. Quel accueil
grandiose et coloré ! C’est la fête de l’amitié et de la découverte.
Production orale
Arrêt sur image : parlons-en !
1- Ce document représente un tableau.
2- Ce tableau est l’œuvre de l’artiste-peintre Farid Benyaa.
3- Une mère et sa petite fille sont représentées dans cette toile.
4- Elles se trouvent à la maison, dans la cuisine.
5- La scène se passe à la Casbah d’Alger.
6- La femme est assise par terre ; elle roule le couscous.
7- Il y a la gas’aâ, un grand plat en bois, le couscoussier (une
marmite en terre), le brasero ou kanoun, une assiette creuse en
terre cuite et un verre d’eau : ce sont des ustensiles
indispensables à la préparation de ce plat (le couscous).
8- Dans la culture algérienne, c’est le plat traditionnel par excellence.
9- La petite fille apprend les gestes rituels de sa mère pour perpétuer
cette tradition culinaire.
Construisons à l’oral un récit relatant une tradition culinaire (à titre
indicatif)
Je revois ma mère assise par terre, sur une peau de mouton, la
gas’aâ en bois entre ses jambes écartées. Elle prépare le
traditionnel couscous.
Après avoir roulé le couscous, elle le met à cuire à la vapeur
dans une marmite en terre. Quand la couscoussière dégage les
dernières vapeurs, elle la reverse sur le plat en bois, l’imbibe
d’eau, ajoute du sel, l’enduit d’huile et répète la cuisson à la
vapeur. Pendant ce temps, ma mère prépare une délicieuse sauce
100
blanche aux légumes avec des morceaux de viande bien tendre.
Ça sentait si bon ! C’était comme un jour de fête ! Ce couscous
sera servi au dîner avec du petit lait ou lait caillé.
Je garde encore dans ma bouche le goût unique du délicieux
couscous de ma mère.
Compréhension de l’écrit
J’observe et j’anticipe :
1- C’est l’association « Sauvez l’imzad » qui a écrit ce texte.
2- L’imzad est un instrument de musique : une sorte de violon à une
corde.
Je lis pour comprendre :
1- Le premier paragraphe me fait penser à un conte : « il y a très
longtemps, très longtemps », « une princesse », « sa muse ».
2- Le premier paragraphe joue le rôle d’introduction : l’auteur présente
l’imzad, ses caractéristiques (instrument à une corde, âme des
habitants d’une région.
3- Les trois derniers paragraphes parlent de l’imzad menacé de
disparition et de la nécessité de sa préservation.
Je relis pour mieux comprendre :
1- L’imzad existe depuis très longtemps dans l’Ahaggar, le Tassili des
Ajjer…
2- Ces régions se trouvent dans la wilaya de Tamanrasset.
3- L’imzad est comparé à un violon. Il est joué par quelques vieilles
femmes seulement.
4- Trois éléments composent l’imzad :
– Une demi-sphère de calebasse,
– Une corde unique ;
– Un archet.
5- Ce sont les poèmes chantés qui accompagnent l’imzad.
6- Une association a été créée pour éviter la disparition de l’imzad.
7- L’association a trois principaux buts :
– Faire connaître la culture de l’imzad ;
– La sauvegarder ;
– La développer.
8- La défense de l’imzad est nécessaire car il fait partie de notre
patrimoine culturel.
101
Récapitulons :
1- Un titre au texte :
L’imzad/ L’imzad en danger.
2-
Autrefois Aujourd’hui Demain
L’imzad était l’âme des
habitants de toute une
région.
Seules quelques
vieilles femmes savent
encore jouer de cet
instrument.
La culture de l’imzad
risque de disparaître
totalement.
Vocabulaire:
Le champ lexical du patrimoine
Je lis et je repère :
– Le champ lexical du patrimoine :
Un art ancestral, un art séculaire, une identité, un art de vivre
ancestral.
J’analyse :
Patrimoine
archéologique
Patrimoine
artisanal
Patrimoine
culinaire
Patrimoine
immatériel
Patrimoine
naturel
-Mausolée
royal de
Maurétanie
-Ruines de
Djemila
-Sidi
Boumediène
-La Grande
Mosquée
d’Alger
-Poterie
-Tapis de
Ghardaïa
-Bijoux des
Aurès
-Le burnous
-La robe Fergani
– La rechta
-cornes de
gazelle
-Makrout
-Baklawa
-Le méchoui
-Ahalil
-La musique
chaabi
-La boccala
-Le palmier
-Le fennec
-L’olivier
-Le chardonneret
102
-Sidi El Houari
-Les cinq
ksours de la
vallée du
M’zab
-Les gravures
rupestres du
Tassili
Je m’exerce :
Je complète les phrases avec les mots :
P1 : bijoux P2 : archéologiques P3 : musée P4 : patrimoine
J’écris :
Exemple : la grande mosquée ou Djemaa El Kebir est la plus ancienne
d’Alger.
La description d’un lieu : la localisation
Je lis et je repère :
On décrit l’ancienne ville romaine. Elle se trouve à proximité de la
ville de Tipasa.
J’analyse :
1- C’est une description en mouvement puisque l’auteur se
déplace « entrer, s’engager… ».
2-
a) Les indicateurs de lieu : à proximité de/ face à/dans/à travers/sur
b) Les verbes de mouvement : s’engager…
c) Les verbes de perception : admirer, sentir.
3- Parmi les cinq sens, ce sont la vue et l’odorat qui sont sollicités.
103
4- C’est une description subjective : emploi d’un vocabulaire
mélioratif : « magnifique/un plaisir/ admirer…).
5- Les paysages splendides de Tipasa suscitent admiration,
émerveillement, fascination, plaisir…
Je m’exerce :
1-
La vue L’ouïe L’odorat Le goût Le toucher
Apercevoir
Contempler
Observer
Regarder
Entendre Parfumer
Humer
Sentir
Déguster
Savourer
Goûter
Toucher
2- Au nord, à l’est, à l’ouest, à proximité (près de, proche de), dans…
3- En poursuivant / atterrissons/ longeons/ remonter/ remontons/
rendre.
Grammaire
La complétive
Je lis et je repère :
1- Il est nécessaire qu’on sache sauvegarder l’imzad.
2- N’oublions pas que l’imzad fait partie de notre patrimoine culturel.
J’analyse :
1/2- Les phrases employées avec « que » sont complexes parce
qu’elles contiennent deux verbes conjugués.
3-
104
Proposition principale Proposition subordonnée
-Il faut
-N’oublions pas
qu’on sache sauvegarder ce violon
ancestral.
que l’imzad fait partie de notre
patrimoine culturel.
4- « Que » est une conjonction de subordination.
5- La proposition subordonnée conjonctive est COD.
6- Je ne peux ni supprimer ni déplacer les propositions subordonnées
car elles ont une fonction essentielle (COD) dans la phrase.
7- Chacune des propositions subordonnées complètent le verbe de la
proposition principale : faut / n’oublions pas.
8- L’expression « il faut » exprime une action incertaine.
L’expression « n’oublions pas » est une action certaine.
Je m’exerce :
1-Soulignez les phrases 1 et 4.
2- A titre d’exemple :
-Je pense que notre patrimoine culturel est très riche ;
-On souhaite que les sites archéologiques soient préservés ;
-Les habitants de vieux quartiers voudraient que les monuments
anciens soient restaurés ;
3. Les habitants attendent que les monuments historiques soient
restaurés.
Les autorités locales souhaitent que de nombreux touristes arrivent
pour le Tafsit.
On regrette que les gravures rupestres soient détruites.
J’écris :
105
Je pense que les sites historiques de mon pays sont dans un état de
dégradation avancé. Il faut que nous prenions des mesures urgentes
pour les restaurer car ils sont les témoins de notre passé.
Les présentatifs
Je lis et je repère
Les mots qui servent à présenter sont :
C’est…….que, il y a……, voici……, voilà…..
J’analyse
1- Les phrases écrites sans présentatif :
Nous avons gagné la ville de Jijel par une route de corniche
vertigineuse. Des paysages sont beaux à couper le souffle. Les grottes
féériques sont ornées d’étranges stalactites et stalagmites. Les
estivants passent des vacances de rêve sur la côte de saphir.*
2- Les présentatifs servent à mettre en valeur (relief) certains mots de
la phrase.
Je m’exerce
– Il y a de nombreux touristes qui ont visité le Sud du pays.
– C’est avec la dynastie des Hammadites que commence le
fabuleux destin de Bejaïa.
– Voilà (Voici) Maqam El Chahid qui domine la ville d’Alger.
– C’est le 5 Juillet 1962 que l’Algérie a eu son indépendance.
J’écris
A titre indicatif :
Je me promène dans le magnifique Jardin d’Essai du Hamma. Il y a
une grande variété d’espèces végétales. Voici l’allée des ficus, voilà l’allée
des platanes. Des palmiers dressent majestueusement leurs cimes vers un
ciel bleu azur. Plus loin, dans le zoo, on peut admirer des oiseaux, des
gazelles, des singes, des félins…
Ce sont les enfants qui sont les plus étonnés par la beauté et la diversité
de la nature.
106
Conjugaison : Le mode subjonctif
Je lis et je repère :
Les verbes soulignés sont conjugués au présent du subjonctif.
J’analyse :
1- Les phrases de l’énoncé expriment une crainte.
2- Les terminaisons (à l’exception des auxiliaires) : e, es, e, ions, iez,
ent.
Je m’exerce :
1- Je souligne : soit et puisse.
2- Je complète :
– Aller : aille-ailles-aille-allions-alliez-aillent.
– Savoir : sache-saches-sache-sachions-sachiez-sachent.
– Dire : dise-dises-dise-disions-disiez-disent.
– Venir : vienne-viennes-vienne-venions-veniez-viennent.
– Partir : parte-partes-parte-partions-partiez-partent.
– Prendre : prenne-prennes-prenne-prenions-preniez-prennent.
– Pouvoir : puisse-puisses-puisse-puissions-puissiez-puissent.
– Croire : croie-croies-croie-croyions-croyiez-croient.
3.
– Il faut qu’on sache parler des langues étrangères ;
– Il faut que les touristes aient une carte routière ;
– Il faut que vous preniez l’avion parce que c’est plus rapide ;
– Il faut que le citoyen fasse son devoir envers son pays ;
– Il faut que je connaisse le patrimoine de ma ville.
J’écris
107
Les fresques du Tassili constituent le plus grand musée à ciel ouvert
au monde. Il ne faut pas que vous abîmiez ce site millénaire par des
graffitis. Il faut que l’on prenne conscience de la valeur de ce patrimoine
universel.
Orthographe : Les adverbes de manière
Je lis et je repère :
1- Le mot souligné indique que les émaux sont disposés de façon
différente dans les broches et les épingles.
2- Trois autres mots qui indiquent la manière avec laquelle sont
fabriqués ces bijoux : couramment, régulièrement, absolument.
3- On appelle ces mots des adverbes.
4- Ils sont formés avec le suffixe « ment ».
J’analyse :
1- Ces adverbes sont formés à partir des adjectifs qualificatifs
suivants :
différent, courant, régulier, absolu.
2- En règle générale, on forme un adverbe de manière en ajoutant le
suffixe « ment » à l’adjectif qualificatif.
3- L’adverbe « absolument » est formé à partir d’un adjectif qualificatif
masculin parce qu’il se termine par une voyelle.
L’adverbe « régulièrement » est formé à partir d’un adjectif
qualificatif féminin parce qu’il se termine par une consonne.
4- Les adverbes « couramment » et « différemment » sont formés à
partir des adjectifs qualificatifs « courant » et « différent ».
5- Pour former un adverbe correspondant à un adjectif terminé par
« ant » et « ent », on emploie les suffixes « amment » et
« emment ».
Je m’exerce :
1- Brillamment, généralement, nettement, particulièrement,
actuellement, activement, habilement, récemment.
108
2- Soigneusement, délicatement, élégamment, patiemment, fièrement,
fidèlement, courageusement.
3-
Adverbe Adjectif au masculin Adjectif au féminin
Admirablement admirable admirable
Précisément précis Précise
Longuement long longue
Tardivement tardif tardive
Spécialement spécial spéciale
Doucement doux douce
Franchement franc franche
J’écris :
A titre indicatif :
L’artisan bijoutier prépare son matériel et commence à façonner
adroitement le bracelet. Ce dernier est ciselé finement puis orné
magnifiquement de corail.
Atelier d’écriture :
Activité 1 :
A titre indicatif :
Il existe à Constantine, le pont suspendu de Sidi M’Cid, à 175 mètres
au-dessus des gorges du Rhummel. Il relie la pointe de la casbah aux
pentes de Sidi M’Cid. Je suis émerveillé par l’architecture de cette ville
perchée sur son plateau rocheux.
Activité 2 :
Il est nécessaire de préserver les sites et les monuments qui sont le bien
de tous. Il faut qu’on sensibilise les citoyens et surtout les jeunes à
l’intérêt culturel des vestiges historiques.
J’écris
109
A titre d’exemple :
Je n’ai jamais vécu dans une maison traditionnelle mais ce
genre de d’habitation ne m’est pas inconnu. Mes parents y sont nés et
mes grands-parents y demeurent encore.
Leur maison est située à Alger, dans un quartier très ancien
qui se nomme La Casbah. Chaque fois que je leur rends visite, je suis
émerveillée par l’architecture de cette grande demeure. Ce qui me plait
surtout, c’est la cour intérieure carrée avec, au centre, un petit bassin
décoré de céramiques bleues. Ce patio est entouré de galeries sur
lesquelles s’ouvrent des pièces larges et peu profondes. Deux d’entre elles
sont occupées par mes grands-parents. Il y a aussi la terrasse ou je ne
manque jamais de me rendre pour admirer la baie d’Alger. Le spectacle
est grandiose !
Nous devons tout faire pour préserver ces maisons traditionnelles
à l’architecture si belle car elles sont le témoin d’une époque particulière
de notre Histoire.
Le méthodique le Français au BEM, Editions Casbah
EVALUATION-BILAN
Un travail d’artiste. D’après Mouloud Feraoun, le fils du pauvre.
Compréhension de l’écrit :
1- Khalti et Nana sont les tantes de l’auteur. Elles occupent leurs
journées en travaillant l’argile et la laine.
2- La poterie est un récipient ou autre objet en argile cuite, vernie ou
non.
3- Le travail de l’argile se fait au printemps. Elles travaillent la poterie à
la maison, dans la courette.
4- Khalti porte une gandoura dont le bas est tiré jusqu’aux genoux, les
bras nus et le foulard relevé en turban. Elle est attentive, rapide.
5- Les quatre actions successives sont : chercher l’argile, la faire
sécher, l’écraser pour obtenir une pâte et la modeler.
Elles sont introduites par les articulateurs chronologiques : d’abord,
puis, ensuite, enfin.
110
6- L’ordre : 1- Travail et modelage de la pâte. 2- Décoration des
ustensiles. 3- Cuisson de l’objet fabriqué.
7- Selon le texte, la phase finale de la fabrication d’un ustensile est la
cuisson.
8- Les mots ou expressions qui montrent la manière : vivement, vite,
avec précaution…
9- Le travail des tantes est parfait. Elles sont comparées à des artistes
« Un travail d’artiste » « Son travail semble aussi parfait qu’elle-
même »
10- Présent de narration : Comme ma mère est très occupée, je
vais souvent chez mes tantes. Avec elles, je ne m’ennuie jamais.
Je peux rester des heures à les observer.
11- La poterie fait partie du patrimoine artisanal.
Les auteures