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Le cytosquelette

تعليم_الجزائر

Elle établit la notion d’une nécessité pour la cellule de possèder un ensemble de structures qui assurent non seulement la fonction de squelette (armature, forme) mais également d’autres fonctions essentielles telles que mouvements de la cellule et de ses organites, division et, à l’echelle de l’organisme, contraction musculaire.
Elle répertorie les différents types d’éléments du cytosquelette (filaments d’actine, filaments intermédiaires et microtubules) en insistant, par des exemples précis, sur leur fonctions spécifiques.
Elle souligne l’importance du lien entre cytosquelette,
molécules d’adhérence et matrice extracellaire

Le cour contient des informations sur :

  • Les filaments d’actine (5-9 nm)
  • تعليم_الجزائرLes filaments intermédiaires (10 nm)
  • Les microtubules (25 nm


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: La méthode H.A.C.C.P


Introduction

Le système HACCP propose des moyens pour assurer la maîtrise de l’hygiène dans le secteur Agro-alimentaire conformément aux principes de la directive 93/43/ CEE relative à l’hygiène des denrées alimentaires.
L’application des principes de l’analyse des dangers (H.A.C.C.P.) permet de proposer des moyens qui s’appliquent à toutes les étapes mises en évidence dans ce secteur.
Ils concernent notamment la fabrication d’un produit, depuis le transport et la réception de la matière première jusqu’à l’expédition du produit fini.

1. Définition

HACCP ; Abrégé de Hazard Analysis Critical Control Point
(Signification: analyse des dangers, contrôle du point critique)

C’est une méthode pour identifier tous les danger lies à un aliment, puis les maîtriser au cours de la fabrication par des moyens systématiques et vérifies. Autrement dit la méthode H.A.C.C.P. c’est ce qu’on a trouvé de mieux pour s’obliger a envisager tout se qui peut menacer la santé des consommateurs par la consommation d’un aliment et, l’ayant prévu y porter systématiquement remède à l’avance.
En effet durant les étapes de fabrication il ne suffit pas d’avoir tout les moyens techniques de fabrication pour garantir la sécurité du produit alimentaire, mais il faut une démarche rigoureuse pour adapter les moyens à des objectifs définis ; pour cela la méthode H.A.C.C.P. propose donc une démarche structurée, responsabilisante, spécifique, préventive, et créative, mais qui intègre tous les moyens déjà connus.
L’objectif essentiel de la méthode est de :
• promouvoir le choix raisonné des moyens adaptés à la prévention des dangers identifiés,
• accroître l’efficacité des processus en les améliorant à tous les niveaux de la chaîne.
• développer un système de maîtrise de la qualité basé sur la mise en place des mesures préventives de correction plutôt que de mesures après-coup de non-conformité
• accroître le professionnalisme et améliorer les compétences
• anticiper les changements et s’engager à assurer et maintenir la qualité en mettant progressivement en place une démarche intégrée d’assurance qualité.
• priorité à la prévention plutôt qu’à une analyse finale des produits élaborés. (Moreau, 1996)

2. Historique sur le système H.A.C.C.P.

Le système H.A.C.C.P. de gestion des problèmes de sécurité sanitaire des aliments est né à partir de deux grandes idées. La première étape est associée à W.E. Deming, dont les théories sur la gestion de la qualité sont largement reconnues pour leur contribution majeure à l’amélioration de la qualité des produits japonais pendant les années 50. Le Dr Deming et d’autres chercheurs ont développé des systèmes de gestion de la qualité totale (Total Quality Management TQM) qui mettent en application une approche permettant d’améliorer la qualité pendant la production tout en abaissant les coûts.
La deuxième étape est le développement du concept H.A.C.C.P., celui-ci a été mis au point pendant les années 60 par les pionniers que sont la Société Pillsbury, l’armée des États Unis d’Amérique et son administration de l’aéronautique et de l’espace (N.A.S.A.), dans le cadre d’un effort de collaboration pour la production d’aliments sains pour les astronautes. La N.A.S.A. voulait un programme de type «Zéro défaut» afin de garantir la sécurité sanitaire des aliments que les astronautes devaient consommer dans l’espace.
À cet effet, la Société Pillsbury a développé le système H.A.C.C.P. comme système offrant la plus grande sécurité possible tout en réduisant la dépendance vis-à-vis de l’inspection et du contrôle des produits finis. Pillsbury a présenté le concept H.A.C.C.P. publiquement lors d’une conférence sur la sécurité sanitaire des aliments en 1971. L’utilisation des principes du système HACCP pour l’élaboration de la réglementation sanitaire des produits faiblement acides fut achevée en 1974 par la Food and Drug Administration des USA (U.S.F.D.A). À partir des années 80, plusieurs autres sociétés agro-alimentaires ont suivi et adopté cette approche. En 1985, L’Académie nationale des sciences des États-Unis a établi que l’approche H.A.C.C.P constituait la base de l’assurance de la sécurité sanitaire des aliments dans l’industrie alimentaire. (Mortimore , 1998)

3. Avantages de la méthode H.A.C.C.P.

-Prévenir les problèmes de sécurité sanitaire des aliments. Il peut
être appliqué tout au long de la chaîne alimentaire, du producteur primaire jusqu’au consommateur
-Améliorations du degré de responsabilité et de contrôle de l’industrie alimentaire.

-L’abandon des procédures d’assurance de la qualité ou des bonnes pratiques de fabrication déjà établies.

4. Description de la méthode H.A.C.C.P.

Dans la méthode HACCP on peut y voir 3 grandes phases :
• Pyhase1 préparation de l’étude
• Phase 2 analyse des dangers et les points de maîtrise
• Phase3 formaliser l’assurance qualité et sécurité

Et qui comprend 7 principes ; 14 étapes ou procédures.

A / Les 7 principes de la H.A.C.C.P. :

Principe 1 : procéder à une analyse des dangers.
Principe 2 : déterminer les points critiques a maîtrisé.
Principe 3 : fixer le ou les seuil(s) critique(s).
Principe 4 : mette en place un système de surveillance ou traçabilité permettant de maîtriser les CCP.
Principe 5 : déterminer les mesures correctives à prendre lorsque la surveillance révèle qu’un CCP donnée n’est pas maîtrisé.
Principe 6 : appliquer des procédures de vérification afin de confirmer que la système HACCP fonctionne efficacement.
Principe 7 : constituer un dossier dans lequel figurent toutes les procédure et touts les relevés concernant ces principes.

B / Les étapes de la méthode H.A.C.C.P.

Il existe des variantes de présentation de cette démarche ; avec plus ou moins d’étapes, qui mettent en application des principes du H.A.C.C.P., notamment la démarche en 12 étapes du codex alimentarius qui n’inclût pas les point 1 et 14

Etape1 : Définir le champ de l’étude

Une étude H.A.C.C.P. s’applique à un seul produit, pour un seul procédé de fabrication par rapport à un groupe de dangers identifiés, même quand les produits se rassemblent.

Etapes 2 : Constituer l’équipe H.A.C.C.P.

Rassemblement d’une équipe pluridisciplinaire et compétente. L’équipe s’organise et se forme à la méthode H.A.C.C.P. ; s’équipe et fixe un planning avec une date d’échéance, l’équipe doit disposer des informations nécessaires (réglementation, guide de bonne pratique).
Le personnel sélectionné doit avoir des notions de base en :
• Technologie de l’équipement utilisé sur les lignes de fabrication
• Aspects pratiques des procédés alimentaires

• Technologie des procédés alimentaires
• Microbiologie alimentaire appliquée
• Principes et techniques du système H.A.C.C.P.
Etapes 3 : Décrire le produit et déterminer son utilisation
Pour chaque composant ou produit, on rassemble des données précises : Nom, nature, forme et décrie le produit aux principales étapes de fabrication du début à la fin du processuse
• Formulation à l’entrée : toutes les matières première
• Décrire les produits intermédiaires en cour de fabrication
• Formulation du produit final.

Etapes 4 : Identifier l’utilisation attendue du produit :

L’examen des conditions d’utilisation en sortie d’usine, chez le distributeur et chez les utilisateurs finaux, en fonction de la sensibilité du consommateur, et du mode d’emploi du produit.

Etape 5 : Faire un diagramme de fabrication

Pour faire le diagramme,on décompose le procédé en opérations élémentaires,en notant pour chaque étape des information technique précises ; leur durée notamment mais aussi les locaux, l’équipement les séquences les conditions physico-chimiques on décrit aussi les interfaces.

Etape 6 : Vérifier le diagramme de fabrication qui doit correspondre à la réalité.

Chaque équipe HACCP doit aller sur le lieu de fabrication pour vérifie que le diagramme de fabrication correspond à la réalité. Une fois le diagramme de fabrication et le plan de l’usine préparés, ils doivent être confirmés par une inspection sur place.

Etapes 7 : Analyses des dangers cette étape comprend quatre sous étapes :

L’analyse des dangers est le premier principe du système
H.A.C.C.P. Le document Analyse des risques – points critiques pour leur maîtrise (H.A.C.C.P.) et directives concernant son application [Annexe au CAC/RCP1-1969, Rev. 3 (1997)] Codex Alimentarius : définit le danger comme un agent biologique, chimique ou physique ou un état de l’aliment ayant potentiellement un effet nocif sur la santé.

1. Identification des dangers: se sont les dangers sanitaires par la présence des contaminants ou autres, en identifie ces dangers en collectant des information publiées, ou collectées auprès des consommateurs.
2. Evaluer le risque pour chaque danger identifié.
3. On place les dangers qui arrivent sur les opérations de diagramme de fabrication : Pour chaque opération on cherche les causes des dangers identifiés ci-dessus.
4. Identifie les mesures préventives : pour chaque opération : on passe des dangers et leurs causes aux mesures préventives, actions destinées à éliminer les dangers, ou à les réduire à un niveau acceptables


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dosage de la caféine

salam alikoum

savez vous que redbull est interdit dans quelque pays de la comunauté européenne?

a cause du taux de cafeine qu’il contient

voila comment la doser

http://www.4shared.com/file/41301636…ur23_.html?s=1


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le tissu sanguin

c’est un fichier sous forme de photos avec des explications j’espere que ça va vous interessez





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دروس بيولوجيا على شكل فلاش.


Bienvenue à vous tous

Voici un lien de téléchargement

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Bonne chance à tous


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TRAVAUX PRATIQUES coloration de gram

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برنامج محاكاة نشوء الحياة Biogenesis

يحاكي بصريا العمليات التي ينطوي عليها تطور العضيات وحيدة الخلية في الطبيعة.
أنه يحاول أن يعطي مقاربة تعليمية لأفكار الطفرة والتطور، ويمكن أيضا أن تستمتع به في كترفيه.
وقد تم تصميم البرنامج لتقديم الدعم لاظهار الطلاب بعض الحقائق البيولوجية الأساسية. مستوحاة من مفهوم النشوء الأحيائي من الحياة البدائية

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examen chimie generale


…….elsamalamou 3alaykoum………

voici qlq sujet d’examen chimie generale

SUJET N°1

Exercice1:
un médicament injecté par voie intraveineuse voit sa concentration sanguine diminuer de 5,6% par heure. Déterminer la posologie journalière de ce médicament.

Exercice2:
L’aspirine (acide acétylsalicylique) est un acide (Ka= 3,27 10-4) .Il peut exister sous forme de sel sodique (acétylsalisylate de sodium, M=202g)

1- Un comprimé d’acétylsalicylate de sodium de 1,122g est dissous dans 100ml d’eau. Déterminer le pH de la solution.

2- Le suc gastrique est constitué de 100ml de HCL 10²-M
Un patient absorbe les 100ml d’aspirine.Que devient le pH au niveau de l’estomac??

Exercice3:
Soit une solution de sodium (Na2SO4) 0,1 mol/L à laquelle on ajoute du sulfate de strontium solide.
1-Déterminer la solubilité de SrSO4 dans cette solution.
Ks(SrSO4) = 10-6,55

2- La comparer à la solubilité dans l’eau pure .

Les concentrations sont exprimées en mol/L dans Ks.

SUJET N°2

Partie cours:
Exercice N°1 :
L’iode 131 est utilisé en scintigraphie.
L’activité d’un échantillon après 01h est de 15 . 1018 . Déterminer la période de l’iode 131. Quelle est la masse initiale de l’échantillon ?

Exercice N°2 :
On considère l’hydrogénoïde Lix
Déterminer :
1. La valeur de x.
2. Le rayon de la première orbite de Bohr de Lix .
3. L’énergie d’ionisation de Lix .
On donne :
Li {Z:3}
constante de Raydberg de l’atome d’H = 109737 cm1- ;
rayon de la première orbite de Bohr de l’atome d’hydrogène a0 = 0.53 A°

Exercice N° 3 :
1. Comment évoluent les rayons atomiques quand on compare les atomes suivants :
Ga (z =31), As (z =33), Br (z = 35), Rb (z = 37) et Sr (z = 3.
2. indiquer leurs groupes et leurs périodes.
3. L’énergie de première ionisation de Rb est plus faible que celle de Sr, par contre, la deuxième ionisation de Rb demande beaucoup plus d’énergie que celle de Sr.
Quelle est la raison de cette inversion ?

Examen de TD:
Exercice N°1 :
1. Donner la représentation de Lewis des molécules suivantes : F2O, H2O, NF3 et HCl.
2. Le moment dipolaire de la liaison FO dans F2O est beaucoup plus petit que celui de la liaison Ho dans H2O. cela vous paraît il conforme à ce que l’on peut attendre de la polarisation des liaisons ?

Exercice N°2 :
Na a un rayon de 1.16 A°, le Cl ; de 1.81 A°.
Déterminer le volume laissé libre dans une maille.
NaCl sachant que cations et anions se touchent

SUJET N°3

Exercice N°1 :
La réaction nucléaire suivante absorbe t-elle ou dégage t-elle de l’énergie ? :
N He ———) O H
Sachant que: N{ Z:7 ; A:14 } , He { Z:2 ; A:4 } , O {Z:8 ;A:16 } , H { Z:1 ; A:2 }
Quelle est en MeV la valeur de cette énergie ?
On donne :N (14.0067µ) ; He (4.0026µ) ; O (15.9994µ) ; H (2.0078µ)

Exercice N°2 :
Dans le spectre d’émission de l’hydrogénoïde Li2 , le rapport entre les fréquences d’onde de 02 raies limites successives est :
γ 1/γ2 = 2.25
a. à quelle série correspond chacune des raies limites ?
b. calculer en eV, l’énergie d’émission correspondante à chacune de ces 2 raies ?
c. calculer le nombre d’onde correspondant aux 02 transissions considérées.

Exercice N°3 :
On donne des états énergétiques différents correspondant à l’atome d’azote :
1. 1S2 2S1 2P3 3S1
2. 1S2 2S1 2P4
3. 1S2 2S2 2P3
4. 1S1 2S1 2P5
Quel est l’état fondamental et quel est l’état le plus excité ?

Exercice N°4 :
Comment peut on expliquer le fait que dans la groupe V, l’énergie d’ionisation décroît moins vite à partir du 15P encore moins vite à partir du 51Sb.
Soit I (i) (kcal/mol) :
7N 15P 33As 51Sb 83Bi
333 254 231 199 185

Exercice N°5 :
Soient 2 atomes A et B.
L’atome A a moins de 15 éléments et il possède 2 électrons célibataires à son état fondamental, il appartient à la même période que l’atome de 11Na.
L’atome B a moins de 17 électrons et il possède également 2 électrons célibataires à son état fondamental. Il appartient au même groupe que l’atome d’oxygène.
Identifier A et B

SUJET N°4

Partie cours :
Exo 1 :
Le carbone radioactif C (A= 14, Z=6, t1/2= 5570ans) est formé dans les hautes couches de l’atmosphère par le choc des neutrons produits par les rayons cosmiques sur l’azote N (A=14, Z= 7).
a. Ecrire la réaction nucléaire.
b. B. De quelle type de réaction s’agit-il ?
Ce carbone C repand dans l’atmosphère sous forme de CO2. les plantes dans leur photosynthèse, absorbent ce gaz. Dès qu’elles meurent, ce processus s’arrete. La radioactivité dans la plante s’arrete aussi. Ainsi, le bois fraichement abattu a une radioactivité de 15.3 dpm, le bois d’un sarcophage egyptien est de 9.3 dpm, quel est l’age du bois du sarcophage ?

Exo 2 :
Lors de l’emission d’une raie de He , l’énergie émise est de 1258 Kilojoule/mol.
Indexer cette raie
C= 3.10(10) m/s ; h= 6,6 . 10 (-34) J.s

Partie TD :
Exo1 :
Que pensez vous de la stabilité du noyau Ca (A=40, Z=20, M=39.9625)
Masse du proton= 1.0078
Masse du neutron= 1.0087

Exo 2 :
Déterminer la structure électronique, groupe et période (ancienne et nouvelle classifications périodiques) des atomes suivants :
Cu (A=29), Ca (A=20), Rb(A=37), O (A=1, Cl(A=17

………bonne chance………



merci mon frère pour les sujets

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Nutrition humaine

II-La malnutrition :


Un enfant qui ne reçoit pas suffisamment de nutriments dans son alimentation quotidienne est exposé à différentes formes de malnutrition.


La malnutrition est un déséquilibre de l’état nutritionnel, causé par l’insuffisance (sous-nutrition) ou l’excès (surnutrition) d’un ou de plusieurs nutriments essentiels pendant une période prolongée.


Ce déséquilibre constitue un réel problème de santé aussi bien dans les pays sous développés que développés. Il peut s’agir d’une suralimentation avec l’obésité, le diabète, les maladies du cœur d’une part et d’autre part d’une sous-alimentation qui est la malnutrition. Dans le langage courant, malnutrition désigne sous-nutrition


Très souvent, un enfant vivant en Pays en voie de développement, est atteint de sous-alimentation énergétique chronique, caractérisée par un retard de croissance et de développement et une plus grande fragilité face aux infections. En Afrique, 20 à 25 millions d’enfants souffrent de malnutrition.


Le marasme est la forme la plus commune de malnutrition grave. L’enfant semble n’avoir que la peau et les os. La fonte musculaire est évidente, la graisse sous-cutanée a disparu.


Cet aspect de marasme résulte d’épisodes répétés de diarrhée et autres infections, d’un allaitement maternel trop prolongé sans alimentation de complément adéquate et globalement d’un apport insuffisant en calories et en protéines

III-La malnutrition protéino-énergétique :


Plus de CENT MILLIONS d’enfants souffrent de la faim dans le monde et peut-être même beaucoup plus, les statistiques étant incomplètes. Le ” Tiers-Monde ” a faim tant par manque d’aliments apportant de l’énergie (tel les féculents) que par défaut d’un ou plusieurs nutriments (tels des protéines qui sont apportées par la viande et certaines plantes comme le soja ; c’est dans ce deuxième cas que l’on parle plus spécifiquement de malnutrition.


Les guerres (Biafra) les exodes (Ethiopie) les inondations (Inde) la sécheresse (Sahel) ont été l’occasion de vraies famines : mais plus répandues encore sont les disettes sévères et la malnutrition chronique. C’est la conséquence de la pauvreté qui s accompagne souvent d’un manque de connaissance, niais aussi d’une production agricole insuffisante et, de plus, de l’utilisation insuffisante ou inappropriée des ressources.


La malnutrition protéino-énergétique est la plus fréquente des maladies graves dans le monde d’aujourd’hui, Si l’on peut mourir de faim dans le monde en 1988 (cas actuel de l’Ethiopie où plusieurs centaines d’enfants meurent ainsi tous les jours), plus souvent il s’agit d’une maladie chronique qui diminue l’espérance de vie mais aussi la qualité de la vie. D’une manière générale ce sont des enfants faibles qui n’ont pas envie de vivre; Leurs capacités intellectuelles sont très diminuées (le cerveau ne pouvant se passer de sucre et d’oxygène) même leur affectivité est altérée, ce qui frappe indépendamment de l’aspect physique c’est cette apathie, cette absence de sourire, ce refus de la nourriture par perte de l’appétit ou tout simplement par acceptation de la mort.. Un enfant qui souffre de malnutrition ne se plaint pas : il attend.


L’expression ” Malnutrition Protéino-énergétique ” englobe l’ensemble des maladies liées à la sous-alimentation. On distingue classiquement le syndrome de KWASHIORKOR et le MARASME.


Les protéines sont nécessaires pour fabriquer des anticorps qui permettent de se défendre contre les infections. Une infection banale chez un enfant bien nourri devient rapidement une maladie extrêmement grave et parfois mortelle chez un enfant sous-alimenté. Et ceci est d’autant plus grave que l’on ne possède pas toujours les médicaments nécessaires dans ces pays où tout peut manquer. Il est donc important de veiller à ce que l’enfant sevré du sein puisse avoir une alimentation mixte équilibrée. Dans ces cas, une distribution d’aliments complémentaires est souvent utile. Mais il faut veiller à ne pas détruire l’équilibre économique local : un afflux de nutriments importés dans une région où la production agricole est insuffisante peut avoir des conséquences dramatiques par l’effondrement des cours du marché.


L’enfant marasmique est souvent plus jeune. Il se présente avec une expression de vieillard avec une peau fripée. Il est amaigri. L’emploi de lait artificiel peut être responsable de cette situation, l’eau étant souvent polluée ; et de plus le lait artificiel coûte cher ; c’est pourquoi il faut impérativement encourager l’allaitement au sein. Même une mère un peu sous-alimentée, dans la mesure où elle reçoit plus de 1 500 calories par jour. fabrique un lait de q




Qu’est ce que le marasme ?


IV .1-Définition


Le marasme nutritionnel est une forme grave de la malnutrition protéino-énergétique. Alors que le kwashiorkor est dû surtout à une carence en protéines, le marasme tient principalement au manque de nourriture et, par conséquent, d’énergie., Le marasme se manifeste le plus souvent au cours de la première année de vie, quand l’enfant n’est pas allaité correctement ; l’autre période critique est celle de la troisième année de vie, quand l’alimentation n’est pas suffisante et que l’enfant souffre en même temps de diarrhées.


C’est en fait une forme d’inanition qui peut tenir à maintes causes. Pour une raison ou pour une autre, l’enfant ne reçoit pas des quantités suffisantes de lait maternel ou d’un autre aliment qui lui convienne.


En présence de marasme, le sujet ingère une quantité insuffisante de protéines et de calories. Le faible apport calorique signifie que seules de petites quantités de glucides sont ingérées; la glycémie et l’insulinémie sont basses. La lipolyse et la protéolyse ont donc lieu et favorisent un apport adéquat d’acides aminés au foie, à partir des muscles pour la production de protéines. Il n’y a pas d’accumulation de lipides dans le foie, et l’albuminémie tend à être normale, sans oedème périphérique. Souvent, l’état nutritionnel du patient se situe entre ces deux extrêmes.


IV.2-Les causes du marasme :


Les causes les plus importantes conduisant au marasme sont :


Les maladies infectieuses et parasitaires de l’enfance, dont la rougeole, la coqueluche, la diarrhée, le paludisme et autres affections parasitaires.


Des infections chroniques comme la tuberculose peuvent également provoquer le marasme. D’autres causes fréquentes du marasme sont la prématurité, la déficience mentale et les troubles digestifs (défaut d’absorption, vomissements, etc.).


la cause la plus courante est l’interruption précoce de l’allaitement maternel, parfois due au décès de la mère, à l’arrêt de la sécrétion lactée, à la séparation de la mère et du nourrisson (en raison de problèmes familiaux, du travail de la mère, etc.) ou au désir de la mère de nourrir son bébé au biberon plutôt qu’au sein (influencée par la publicité ou par des civilisations étrangères, elle croit que cela fait « plus évolué »ou que c’est mieux). Bien entendu, un arrêt précoce de l’allaitement ne conduit pas obligatoirement au marasme.


En Afrique tropicale, cependant, une très large proportion de la population n’a pas les moyens d’acheter assez de lait pour nourrir correctement un bébé. On a alors tendance à trop diluer le mélange acheté. De même, peu de familles disposent d’eau courante ou d’appareils permettant de stériliser facilement les biberons de lait pour le nourrisson. Même si le lait est acheté en quantités suffisantes pour satisfaire les besoins en énergie et en protéines, l’enfant est souvent atteint d’infection gastro-intestinale qui amorce le cercle vicieux aboutissant au marasme.


Une autre cause rencontrée dans certaines parties d’Afrique est un allaitement prolongé auquel on n’ajoute pas, ou trop peu, d’autres aliments. Il est rare qu’une mère puisse produire, au-delà de six mois, suffisamment de lait pour apporter à l’enfant toutes les calories et autres éléments nutritifs qui lui sont nécessaires.La mauvaise lactation peut-être due à : Une mère mal nourrie, des grossesses rapprochées, une alimentation à l’eau simple par une grand-mère ou une soeur pendant que la mère travaille aux champs, et un allaitement tardif.


Les symptômes du marasme :


On constate toujours un arrêt de croissance. Si l’on connaît l’âge de l’enfant, on remarquera que son poids est très en dessous de la moyenne (moins de 60 pour cent). Dans les cas graves, l’amaigrissement est évident, les côtes sont saillantes, l’abdomen est parfois protubérant, le visage a un aspect simiesque caractéristique, les membres sont très émaciés. L’enfant n’a « que la peau et les os »


Les muscles sont toujours atrophiés à l’extrême. S’il existe encore un peu de graisse sous-cutanée, son épaisseur est très faible. Si l’on prend entre le pouce et l’index la peau qui pend, toute ridée (particulièrement autour des fesses et des cuisses), on constate l’absence de la couche normale de tissu adipeux.


La plupart des enfants atteints de marasme ne sont pas apathiques comme ceux qui souffrent du kwashiorkor. Les yeux profondément enfoncés semblent, au contraire, bien éveillés De même, l’enfant est moins irritable, moins triste.


L’enfant a généralement bon appétit. En fait, comme tout être affamé, il peut être vorace. Il tète violemment ses mains, ses vêtements ou tout ce qu’il peut trouver. Il émet parfois des bruits de succion.


Les selles peuvent être liquides mais ce n’est pas là signe constant dans cette maladie. Des diarrhées d’origine infectieuse, précipitent souvent l’évolution.


Il y a presque toujours anémie due à une carence en fer, protéines et autres éléments nutritifs.


Contrairement au kwashiorkor, il n’y a ni œdème ni dermatose avec peau craquelée. Des ulcérations peuvent se produire aux endroits où s’exerce une pression, mais celles-ci sont généralement localisées sur les saillies osseuses, et non dans les régions de frottements. Des altérations des cheveux, identiques à celles que l’on constate dans le kwashiorkor, peuvent se produire, mais il s’agit plus souvent d’un changement de texture que de couleur. La déshydratation, bien que n’étant pas en soi un caractère de la maladie, l’accompagne souvent et provient de la diarrhée sévère (et parfois des vomissements).


Les signes liés aux carences en vitamines : manque de vitamine D : déformation des os longs manque de vitamine A : baisse de la vision nocturne manque de vitamine K : saignements Infections par chute des systèmes de défense de l’organisme. Toutefois au début de la maladie (Marasme), l’appétit est conservé


Un trouble de l’humeur (enfant triste et il semble à un vieillard).




La cause et la gravité de la maladie déterminent le pronostic. Un enfant atteint de marasme sévère et ayant également les poumons très atteints par la tuberculose a évidemment de faibles chances de survie. Par contre, celui qui ne présente pas de maladie infectieuse et n’est atteint que d’un léger marasme a de meilleures perspectives. Dans tous les cas, la réaction au traitement sera vraisemblablement plus lente que dans le kwashiorkor. Une fois l’enfant guéri, il est souvent difficile de savoir que faire, surtout s’il a moins d’un an. Il peut ne plus avoir de mère ou celle-ci peut être malade, et sans aucun doute son lait sera insuffisant. Il est donc indispensable d’enseigner à la personne qui en aura la charge des notions de nutrition. Si l’enfant a été amené par son père, il faudrait qu’une femme de la famille passe quelques jours à l’hôpital avant la sortie de l’enfant. On lui apprendra à le faire boire à la cuillere ou à la tasse, et non au biberon, à moins que l’enfant ait moins de trois mois. Le meilleur régime est généralement constitué par une bouillie légère, préparée avec des aliments locaux, à laquelle on ajoute deux cuillerées à café de lait écrémé en poudre (ou tout autre supplément riche en protéines) et deux cuillerées à café d’huile par kilogramme de poids corporel et par jour. Si l’enfant a plus de six mois, on indiquera à la personne qui s’en occupe les mets qui doivent faire partie de son alimentation. La mère ou la gardienne devra se rendre à l’hôpital ou au dispensaire une fois par semaine régulièrement si elle habite dans un rayon de dix kilomètres, une fois par mois si elle est plus éloignée. chaque visite, on lui donnera une provision d’un supplément adéquat pour une durée supérieure au temps prévu entre les consultations. On peut donner au jeune enfant des aliments différents, comme ceux indiqués dans le traitement des cas bénins de kwashiorkor .


Il est essentiel que la ration apporte des calories et des protéines en quantité convenable. En général, 120 Calories et 3 g de protéines par kg de poids corporel et par jour suffisent pour un traitement de longue haleine. Ainsi un enfant pesant 10 kg recevra 1200 Calories et 30 g de protéines par jour. A noter qu’un enfant ayant souffert de marasme peut être capable au début de sa convalescence de consommer et d’utiliser de 150 à 200 Calories et de 4 à 5 g de protéines par kg de poids corporel.


IV.5-Traitement :


Il faut surtout veiller à apporter au sujet des quantités convenables de calories. Il est très important de déterminer la cause sous-jacente de la maladie. S’il s’agit d’une diarrhée infectieuse, la déshydratation peut exiger un traitement spécial par injections intraveineuses de solutés ou par sonde gastrique, mais en utilisant une composition beaucoup plus diluée que dans le cas du kwashiorkor. S’il est impossible de trouver une veine, les liquides pourront être injectés dans la cavité péritonéale. Simultanément, il convient d’administrer, par voie buccale, des sulfamides ou de la tétracycline. Une fois la diarrhée arrêtée, un régime alimentaire riche en énergie est nécessaire. L’utilisation d’huile végétale avec le lait écrémé en poudre revêt encore plus d’importance ici que dans les cas de kwashiorkor, car elle assure un apport énergétique élevé.


Il est bon de rechercher la tuberculose. S’il y a un doute, on pratiquera une réaction à la tuberculine et, si le résultat est positif, il convient de faire une radiographie pulmonaire.


Le traitement consiste à effectuer une « renutrition » qui, selon l’état pathologique du patient, peut être obtenue de diverses manières. L’expérience des situations de dénutrition observées lors de la deuxième guerre mondiale dans les corps de déportés a permis aux équipes médicales d’acquérir une certaine expérience chez les sujets particulièrement dénutris en état de cachexie avancée. À condition que ces sujets aient conservé l’appétit, il est possible de leur proposer une alimentation orale c’est-à-dire par la bouche en très petites quantités et en utilisant un protocole très strict. L’alimentation de ces patients s’effectue sur plusieurs semaines et très progressivement. Chez d’autres patients, l’apport alimentaire naturel n’est pas possible. Il est alors nécessaire d’employer des techniques dites de réanimation telles que la pose d’une perfusion intraveineuse en utilisant un cathéter. Il s’agit de l’alimentation parentérale. Enfin, pour certains patients, une sonde disposée directement dans le tube digestif (plus précisément dans l’estomac) permet d’apporter directement au patient les nutriments dont il a besoin à condition que son système digestif ne souffre pas de lésion. On parle dans ce cas d’alimentation entérale.


IV.6- Prévention :


Il est conseillé de donner une alimentation équilibrée en fonction de l’âge : repas de petits volumes de quantité et de qualité adaptée aux besoins nutritionnels en fonction de l’âge


Eviter un allaitement prolongé.


Faire apprendre aux mères de familles les mesures préventives suivantes : éduquer les mères sur l’importance des groupes alimentaires, l’hygiène alimentaire, l’eau et l’environnement, une bonne pratique de l’allaitement maternel ; une bonne conduite du sevrage ; un apport alimentaire adéquat pour les enfants de 0 à 5 ans.


Réduire la pauvreté par de petits projets productifs de revenus, les jardins maraîchers, les poulaillers, … .etc.


Pour que les enfants restent en bonne santé, les parents devraient leur assurer une alimentation qui apporte suffisamment d’énergie et tous les nutriments essentiels, tels que les protéines, les vitamines et les sels minéraux. L’alimentation devrait également être saine et exempte de microbes ou de parasites. Il faudrait donner aux enfants de l’eau de boisson potable et leur enseigner les bonnes pratiques d’hygiène.[/center







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