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Moyens thérapeutiques fixes simples

7 – Moyens thérapeutiques fixes simples
I- Généralités
La thérapeutique fixe simple est intermédiaire entre la thérapeutique amovible et la thérapeutique fixe complexe.
Elle permet la correction d’un nombre important d’anomalies dentaires (rotation, version…), les petites anomalies
Par ces moyens simples, seul quelques dents sont baguées, ces moyens peuvent être associés à des dispositifs amovibles.
II- Utilisation et indications
Sont nombreuses, les dispositifs utilisés sont variés:
• Les éléments actifs: les ressorts, les élastiques, chaînettes
• Les éléments passifs: brackettes, les bagues, les crochets de rétention, il permettent la rétention ou la transmission des forces aux dents
II.A. Traitement d’un diastème inter-incisif (DII)
La fermeture d’un diastème inter-incisif est indiquée en cas de persistance après résection d’un frein bas ou passage à la denture permanente, vérifier sur radiologie, la présence de mésiodens, plusieurs cas doivent être considérés.
II.A.a. Si les axes des incisives sont parallèles
La fermeture d’un diastème se fait à l’aide d’une ligature en huit, cette ligature est croisée au dessus d’un arc conducteur qui va servir de guide pour éviter les mouvements parasites de rotation.
Les actuations sont effectuées pendant une période de 5 à 8jours et consistent à resserrer les ligatures ou changer les élastiques ou la chaînette, au fur et a mesure de la fermeture, les extrémités de l’arc sont coupées et fermées (recourbées) à l’intérieur.
II.A.b. Si les axes des incisives sont divergents
La version des deux incisives centrales dans le sens mésial peut être obtenue par un simple ligature en file d’acier ou des petite annaux élastiques accrochés sur des boutons ou des crochets qui sont soudés mésialement sur les bagues pour éviter les mouvements parasites de rotation.
Si les incisives comportent des brackettes collées sur la face vestibulaire, la ligature ou l’élastique sera
accroché mésialement sur une demi brackette.
II.A.c. Si les deux incisives centrales présentent une rotation disto-vestibulaire
Deux crochets sont soudés sur les côtés distaux, les bagues du côté vestibulaire, une ligature sert de maintient et joint entre les deux centrales, du côté palatin un élastique est utilisé sur des crochets soudés du coté distal.
On procède de la même façon en cas de incisive présentant une rotation mésial, l’élastique est placé du
coté vestibulaire.
Dans le cas d’extraction ou absence de l’incisif inférieure, DDM ou DDD (avec classe I canine et molaire)
les incisives résiduelles et les deux canines résiduelles un élastique va permettre la fermeture d’un diastème.
II.B. Traitement de la rotation
Ce traitement est complexe car il nécessite un ancrage maximum et un couple de force pour corriger une rotation dentaire.
• Rotation de la 11
Baguer de 4 à 6 dents, de canine à canine et placer un arc rigide ligaturé sur les six dents.
La rotation est corrigée à l’aide d’une ligature solidarisée à l’arc à partir d’un bouton ou crochet.
II.C. Traitement d’un articulé inversé
Baguer les deux incisives inférieures antagonistes qui sont en linguocclusion de la résine autopolymérisable est modelé en plan incliné sur les deux bagues inférieures, ce qui permettra le saut de l’articulé dans une semaine.
II.D. Traitement d’un articulé croisé unilatéral de béance latérale
Il est réalisé par des élastiques verticaux postérieures et latéraux.
Il faut savoir que les points d’accrochages sont vestibulaires sur une dent et linguaux sur la dent antagoniste, se sont les élastiques: Criss-Cross.
Exemple : Ling 16, vest 46: vestibulo-gression et une égression de la 16, linguo-gression et égression de la 46.
Cette méthode est indiquée dans les cas de malocclusion type linguale ou vestibulo-clusion du secteur
prémolo-molaire.
Rétraction d’une canine par un système fixe simple.
Il s’agit d’une thérapeutique mixte fixe et amovible, la plaque palatine comporte des crochets de rétention
(Adams) qui comportent des extensions distales.
Des brackettes sont collé sur les canines ectopiques en infra-mésio-position, des élastiques sont tendus entre les brackettes et les extensions des crochets Adams, ils sont changés tous les deux jours.
II.E. Désinclusion d’une incisive ou d’une canine supérieure par un moyen thérapeutique simple
Il faut d’abord s’assurer que l’espace nécessaire à la mise en place de la dent existe sur l’arcade.
L’étape chirurgicale consiste à dégager la couronne dentaire et à coller l’attache sur elle, qui va comporter la ligature qui se termine par une boucle que l’on attache directement sur l’arcade rigide ou à l’aide d’un élastique.
Le dispositif fixe simple comporte des bagues scellées sur: 16~26, un arc rigide comportant une boucle au niveau de l’espace réservé à la dent incluse.
Une brackette collée sur la canine, un élastique tendu depuis la dent incluse jusqu’à la bouche de l’arc qui doit être changé tous les تعليم_الجزائر jours.
On peut aussi utiliser un double arc a l’arcade inférieure soudé sur des bagues 36~46 qui comportent deux boucles orientées vers le bas, la traction se fait depuis la dent incluse supérieure jusqu’aux boucles inférieures.
II.F. Traitement d’une béance antérieure
Lorsqu’elle est d’origine fonctionnelle, elle peut être traitée par une traction intermaxillaire verticale antérieure.
Les quatre incisives supérieures et les quatre incisives inférieures sont baguées, les arcs partiels sont utilisés, des boucles crochets sont réalisés sur ces arcs.
Les élastiques sont tendus entre les deux arcades soit linguaux et vestibulaires supérieures soit linguales supérieures et vestibulo-inférieures soit vestibulo supérieure et inférieure.
II.G. Le ressort Coil ou ressort à spirale
Il peut être utilisé soit pour ouvrir un espace ou comme mainteneur d’espace.
ExempleCas de perte d’espace après extraction prématurée d’une deuxième molaire temporaire
(mésialisation de la 6 et distalisation de la 4)
Les 4 et 6 sont baguées, un ressort à spirale ouvert coulisse dans un arc partiel, ces ressort doit être mesuré pour être actif 1/3 de plus que l’espace a ouvrir, il est ligaturé en compression entre l’extrémité mésiale du tube molaire et la limite distale brackette de la prémolaire.
Le ressort va avoir tendance à reprendre sa forme et va redresser les dents limitées et ouvrir l’espace.
Le ressort (Coil=fermé) sa longueur est égale à celle de l’espace a préserver.
II.H. Les arcs linguaux et palatins
Ce sont des moyens fixes, simples utilisées souvent en O.D.F.
L’appareil comporte deux bagues molaires ajustées sur les dents de 6ans, un arc réalisé au fil rond 0.36 soudé sur les deux bagues et qui s’ajuste aux collets linguaux des dents.
L’arc palatin comporte une boucle que l’on recouvre d’une pastille de résine.
• Indication
• La conservation d’un espace de dérive mésiale (dérive mésiale après extraction des deuxièmes
molaires temporaires)
• Ancrage molaire en cas de traitement fixe multi-attache avec appui sur molaire
• Correction d’une linguo-version molaire et expansion sagittale et transversale de l’arcade, dans ce cas,
l’arc comporte des boucles d’expansion, l’arc d’expansion incisif est indiqué en cas de léger chevauchement avec une occlusion latérale correcte (classe I canine et molaire)
II.I. Le lip Bumper
C’est un appareil fixe, simple, appelé par-choc labial, il permet d’empêcher la pression musculaire labiale sur les incisives inférieures en cas d’hypertonicité donc, il empêche leur lingualisation.
Il comporte un arc rigide 11/10mm qui pénètre dans les tubes molaires et sur lequel coulisse un manchon de résine ou en caoutchouc placé à 5 ou 6mm en avant des incisives inférieures le contact labial.
II.J. Le disjoncteur
Dispositif formé de quatre bagues scellées sur les premières prémolaires et premières molaires et d’un disjoncteur ou un puissant vérin préfabriqué dont les branches sont ajustées du côté palatin, les bagues sont soudées.
On obtient 1mm d’expansion pour un tour complet de vis.
L’activation se fait en bouche, 2 tours en bouche par jour environ avec une clef à vérin d’arrière en avant.
• Indications
Il est indiqué en cas:
• D’endognathie du maxillaire (avec ou sans DDM) il permet la disjonction de la structure mésio-palatine donc une expansion dans le sens transversale (2mm environ)
II.K. Le quad’hélix
Appareil fixe, simple, d’expansion dont l’indication est l’endo-alvéolie et l’endognathie légère du maxillaire avec un articulé inversé bilatéral.
Il est fait de deux bagues scellés sur les deux premières molaires et d’un fil rond de gros diamètre (0.36) comportant 4 boucles, il est soudé du côté palatin des deux bagues.
Il permet une expansion du maxillaire soit dans sa région antérieure soit postérieure ou en latéralité.
II.L. La rétraction des canines
Indiqué en cas de DDM par macrodontie après extraction de la première prémolaire, la mise en place de la canine, ne peut se faire par un moyen fixe simple, sectionnel, que si la canine présente un axe favorable (apex plus distalé que la couronne) et qu’il n’existe aucune autre anomalie.
Ce dispositif sectionnel comporte des bagues scellées au niveau de la 3, 5, 6 et un arc comportant une boucle de a deux ou trois millimètres en avant des tubes molaires.
La 5 ou la 6 sont solidarisées par une ligature en 8 pour éviter un mouvement parasite mésial de la deuxième prémolaire.
l’arc est recourbé au niveau du tube sur son côté distal, l’activation se fait toutes les trois semaines et va permettre le recule de la canine et sa mise en place dans l’espace d’extraction, on peut associer a se dispositif fixe simple, des élastiques vestibulaires et linguaux afin d’avoir un mouvement de la canine en gression et éviter les mouvements parasites.
II.M. L’arc de base de Ricketts
Indiqué en cas de chevauchement des incisives supérieures et inférieurs ou infraclusie ou supra-clusie.
C’est un arc segmenté ou sectionnel qui solidarise les incisives et les premières molaires, se fait de fil rectangulaire ou carré comporte des décrochements au niveau des canines et prémolaires.
Activé de Tip-back (inclinaison distal de l’arc en direction gingivale)


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Le noyau

8 – Le noyau
Plan du document:
I. Le noyau au cours de l’interphase

II. Caractères généraux

1. Forme

2. Nombre

3. Volume

III. Enveloppe Nucléaire

1. Définition

2. Constitution

1. La membrane externe

2. La membrane interne

3. Rôle

IV. Structure du pore nucléaire

1. Définition

2. Structure

1. Les pores nucléaires

2. L’annulus

3. Orifice du Pore

4. Le granulé central

3. Rôle du pore

1. Mécanismes des échanges nucléo cytoplasmique au travers des pores

V. Nucléole

1. Structure du nucléole

1. Microscopie optique

1. Chromatine perinucléaire

2. Corps nucléaire

2. Microscopie électronique

1. Pars Fibrosa

2. La pars granulosa

3. La pars amorphas

4. La pars chromosoma

1. La chromatine nucléo-associée

2. L’organisation nucléaire

2. Organisation du nucléole

3. Le rôle du nucléole : Transcription de l’ARN Ribosomal

VI. Sources

I Le noyau au cours de l’interphase

Le noyau, centre vital de la cellule, unité structurale et fonctionnelle, limité au cours de l’interphase (non mitotique) par l’enveloppe nucléaire.
On retrouve dans le noyau:
• Les chromosomes, sous forme de fibres nucléoprotéiques très allongées, la chromatine.
• La matrice nucléaire, qui est un réseau fibrillaire contenant des protéines.
• Un ou plusieurs nucléoles, ce sont des structures qui interviennent dans la synthèse de l’ARN ribosomique et l’assemblage des ribosomes.
• Le nucléoplasme, substance liquide ou sont dissous les solutés du noyau.
II Caractères généraux

II.A. Forme
تعليم_الجزائر
• 1 – Nucléole
• 2 – Noyau
• 3 – Ribosome
• 4 – Vésicule
• 5 – Réticulum endoplasmique rugueux
• 6 – Appareil de Golgi
• 7 – Cytosquelette
• 8 – Réticulum endoplasmique lisse
• 9 – Mithochondrie
• 10 – Vacuole
• 11 – Cytoplasme
• 12 – Lysosome
• 13 – Centriole
II.B. Nombre

Les cellules possèdent habituellement un seul noyau, cependant, certaines cellules n’en possèdent pas comme :
• Les érythrocytes (Hématie)
• Les kératinocytes
• D’autres possèdent plus d’un noyau :
• Hépatocytes (tétraploïde)
• Ostéoclastes (dizaine de noyau et Plus)
II.C. Volume

Le volume nucléaire est variable et en l’apprécie par le R.N.P (Rapport nucléoplasmique).
RNP Volume nucléaire = (volume nucléaire) / (Volume cellulaire – volume nucléaire)
III Enveloppe Nucléaire

III.A. Définition

C’est un complexe membranaire, qui sépare, le matériel génétique et le cytoplasme qui l’entoure.
C’est la caractéristique la plus importante qui distingue les cellules eucaryotes (possédant la membrane nucléaire) et les procaryotes, ne possédant pas de membrane nucléaire.
III.B. Constitution

C’est une citerne du : Réticulum Endoplasmique.
La partie principale de l’enveloppe nucléaire consiste en deux (02) membranes cellulaires parallèles, distantes de l0 à 50 nm, les deux membranes sont fusionnées par endroits et forment des pores circulaires dans d’autres endroits (une cellule de mammifère possèdent approximativement 3000 pores nucléaires)
III.B.a. La membrane externe

La membrane externe est parsemée de ribosomes et su en continuité avec la membrane du RE.
III.B.b. La membrane interne

Est urne à un maillage fibrillaire dense appelé lamina-nucléaire qui sert de support structural pour l’enveloppe nucléaire ainsi qu’à la fixation des fibres de chromatine à la périphérie du noyau.
III.C. Rôle

Constitue une barrière empêchant le passage des ions, des solutés et des macromolécules entre le noyau et le cytoplasme.
Porte sur sa face cytosolique (externe), des riboses et elle est donc impliquée dans la biosynthèse des protéines et leur modification.
Elle comporte un Ca++ ATPase qui assure le transport actif de du cytosol dans la lumière.
La face nucléoplasmique (interne), comporte plusieurs protéines transmembranaires, agissant comme de véritables récepteurs.
Exemple: molécule de lamine.
IV Structure du pore nucléaire

IV.A. Définition

Sont des structures complexes constitués par une ouverture, zone d’interruption de l’enveloppe nucléaire, le diamètre 70nm.
IV.B. Structure

IV.B.a. Les pores nucléaires

Les membranes s’unissent de place en place, formant des perforations circulaires de diamètre identique (la membrane est donc une frontière perméable et discontinue)
Chaque pore est inclus dans un complexe de pores formant l’annulus.
IV.B.b. L’annulus

Le matériel de l’annulus ou anneau est constitué par 8 particules protéiques, changées positivement, d’un diamètre de 20 mn disposées en octogone sur la surface externe et la face interne de l’enveloppe nucléaire.
IV.B.c. Orifice du Pore

L’orifice occupant le centre de chaque complexe est un canal aqueux qui permet la circulation de molécules hydrosolubles entre le noyau et le cytoplasme dans les deux sens il est limite par les lames d’un diaphragme.
IV.B.d. Le granulé central

Le canal aqueux est occupé par un granule constitué par des ribosomes néosynthétisés par d’autres substances qui transitent.
IV.C. Rôle du pore

Contrairement à la membrane plasmique, qui empêche le passage des macromolécules entre le cytoplasme et l’espace extracellulaire, l’enveloppe nucléaire est un centre actif pour les ARN et les protéine qui se déplacent dans les 2 deux sens entre le noyau et le cytoplasme a tout les pores.
• Mécanismes des échanges nucléo cytoplasmique au travers des pores

Ils se dérouler dans les 2 sens, entre le cytosol et le nucléoplasme:
• Les petites molécules (nucléotides, protéines…) de poids moléculaire < 4OKda et les ions traversent le pore sans intervention extérieur par diffusion : ces échanges utilisent les canaux latéraux du pore.
• Le transport des grosses molécules se produit à travers le transporteur central (voir schéma) s’assoient à des protéines spécialisées de transport.
V Nucléole

Le nucléole est un organite nucléaire non limité par une membrane; responsable de la synthèse des acides ribonucléique des ribosomes (site de la transcription des ARN ribosomaux) présent dans le noyau au cours des phrases G1, S1, G2 et disparaît pendant la mitose
• G1 : Phrase post mitotique
• S : Réplication d’ADN nucléaire
• G2 : Précède la division cellulaire
ARN ribosomaux représente environ 50% de l’ensemble des MI dans une cellule eucaryote.
V.A. Structure du nucléole

Il existe un à deux nucléoles par noyau, en générale moins de 10.
Le nucléole synthétise 3 des 4 ARNr (par l’intermédiaire de l’ARN polymérase) à l’exception de l’ARN5S transcrit en dehors du nucléole par l’ARN polymérase III.
V.A.a. Microscopie optique

Apparaît sous forme d’un granule réfringent sphérique ou ovale entouré + ou- complètement d’un anneau de chromatine, il comprend:
1 Chromatine perinucléaire

Sous forme d’un croissant entourant + ou- complètement 11e corps nucléaire.
2 Corps nucléaire

Aspect d’un granule dense, homogène dont la taille est de 1 à 2 µm.
En contraste de phase, il semble souvent hétérogène, contenant:
• Soit des plaques denses, irrégulières
• Soit une substance sombre, uniforme dans laquelle se détachent des vacuoles plus denses après imprégnation argentinique.
• Une partie dense: nucléonéma: sorte de filament irrégulier sur un fond amorphe ou pars amorpha.
V.A.b. Microscopie électronique

Revel les constituants macromoléculaires, il constitue 4 parties:
1 Pars Fibrosa

Les fibrilles: formées par de fin filaments longueur de 20 à 40 nm sur 4 à 8 nm de leur densité après coloration par le tétraoxyde d’osmium est identique à celle des fibres de chromatine. Après fixation au glutaraldéhyde des sont constitues de ribonucléoprotéine.
2 La pars granulosa

Les granules sont formés par des granules denses de 15 mn de diamètre comportant une zone dense périphérique et un cœur central plus clair, forme par de ribonucléoprotéines.
3 La pars amorphas

Fond amorphe ou matrice protéique, formée par le nucléoplasme contenant des protéines nucléaires.
4 La pars chromosoma

On centre fibrillaire, contenant 2 partitions:
1 La chromatine nucléo-associée

Forme le croissant périphérique d’hétérochromatine contenant AD Nr (ribosomal)
2 L’organisation nucléaire

Forme la portion de la fibre chromatinienne contenant l’ARN et s’exprime par transcription, comme l’euchomatine.
V.B. Organisation du nucléole

Le nucléole contient de grandes boucles d’ADN, appartenant à 5 paires de chromosomes chacune de ces boucles contient un groupe de gènes d’ARNr (une quarantaine environ de chromosomes soit 200 par génome haploïde.
L’ADNr dont la transcription est ARN 45S, est en effet un gène amplifie.
Chacun de ces groupes constitue un centre organisateur nucellaire ou NOR (Nucléo Ion organizing center) sont localisées dans les constitutions secondaires des bras courts des chromosomes 13-14-15-21-22
V.C. Le rôle du nucléole : Transcription de l’ARN Ribosomal

L’isolement des molécules d’ADN du nucléole, suivi par des techniques d’étalement, montre que cet ADN et constitué par des parties codantes (unité de transcription) et des partie non codantes (ADN espaceur).
• Le Pré ARNr de 45S est clivé en 3 fragments, l’un 18S, le,” 5.8S et le dernier 28S, avec enclavement des espacements intra- génique transcrit.
• ARN 18S s’associe avec des protéines ribosomales importées pour donner la petite S/U des ribosomes est sort du nucléoplasme, via les pores nucléaires.
• ARNr 58S et 28S s’associent entre eux et avec des protéines ribosomales importées, puis l’ARN 5.S pour donner la grande S/U du ribosome, qui gagne ensuite le cytosol via les pores nucléaire.
VI Sources

• Source : “Le cytosquelette”
• Source : “Principes de Biochimie” Horton et al. (1994)


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Les principales techniques multibagues

8 – Les principales techniques multibagues

I- Historique
Edward Angle à été le grand précurseur de l’orthodontie fixe puisqu’il a mis au point en 1891 la technique Edgwise.
L’évolution de l’orthodontie fixe a permis le passage du multibague au multiattache.
La plupart de ces techniques dérivent de l’Edgwise classique:
Nous verrons:
• La technique Edgwise
• La technique de Ricketts
• La technique de Begg
• La technique linguale
• La technique de l’arc droit ou “”Straight Wire””
II – Introduction aux thérapeutiques fixes
Les thérapeutiques orthodontiques fixes comportent:
• Des moyens de fixation
• Molaires: bagues
• Autres dents: brackets
• Des moyens d’action, arc de section:
• Ronde
• Rectangulaire
• Carrée
II.A. Les bagues molaires
Vendues préfabriquées, elles sont ajustés puis scellées.
II.B. Les brackets ou attaches
Ils seront collés sur les faces vestibulaires des dents et devront être bien positionnées dans le sens vertical et horizontal.
II.B.a. Tableau des distances
Remarque
Spee : La distance entre le bord libre des dents et la lumière du bracket devra être respectée en fonction de la position idéale des dents sinon il y aura modification de la courbe de Spee

تعليم_الجزائر

II.B.b. Technique de collage des brackets
• Nettoyage des surfaces.
• Etching 15s (acide orthophosphorique)
• Rinçage abondant à l’eau.
• Séchage.
• Application de l’adhésif sur la surface de l’émail.
• Application de l’adhésif et du composite sur l’intrados grillagé du bracket.
• Centrage du bracket à l’aide d’une _____.
Thérapeutiques fiXes et pas fines :$


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L’appareil de Golgi

9 – L’appareil de Golgi
Plan du document:
I. Définition

II. Étude morphologique

1. Microscope optique

1. forme

2. Position

2. Microscope électronique

1. Dictysomes

2. polarité des dictyosomes

1. La région Cis

2. La région médiane

3. La région trans

3. Rôle des microtubules dans l’intégrité de l’appareil de golgi

4. La composition moléculaire

3. Le transit des protéines du RE à travers l’appareil de golgi : mise en évidence

I Définition

L’appareil de golgi est un organite regroupant l’ensemble des dictyosomes (saccules empilés).
Il est le lieu de passage obligatoire de toutes les protéines synthétisées par le REG.
II Étude morphologique

II.A. Microscope optique

II.A.a. forme

La forme de l’appareil de golgi diffère non seulement d’une cellule à une autre, mais aussi dans la même cellule.
Appareil de golgi :
– Est volumineux dans les cellules musculaires.
– Est très développé dans les cellules en hyperactivité
– Est peu développé dans les cellules peu actives
II.A.b. Position

Elle est relativement fixe pour chaque type cellulaire.
II.B. Microscope électronique

II.B.a. Dictysomes

Le dictyosome est formé par l’association ou l’empilement de plusieurs saccules.
Plusieurs dictyosomes sont réunis par de nombreux tubules pour constituer l’appareil de golgi
II.B.b. polarité des dictyosomes

Chaque dictyosome possède deux faces :
– Une face cis proche du RE
– Une face trans tourné vers les grains de sécrétion
En tenant compte des résultats obtenus par des techniques cytochimiques et les techniques d’ultracentrifugation, il est possible de diviser un dictyosome en trois régions:
1 La région Cis

Des vésicules de 20nm se forment par bourgeonnement à partir de la membrane du RE et se dirigent vers le CEN (Cis golgi network ; réseau golgien en position cis)
Ces vésicules sont recouvertes d’un manteau de protéines appelées les coatomères pour faire la navette entre le RE et le CGN.
Elles transportent les produits élaborés par le RE, fusionnent ensuite avec le CGN, déversent leur produit de sécrétion, puis reviennent et fusionnent avec le RE.
Remarque:
Les coatomère jouent un rôle capital; leur neutralisation par micro-injection d’anticorps anticoatomère , inhibe le transport entre le RE et l’appareil de golgi.
Le saccule cis est convexe : sa membrane est de 6nm de diamètre
2 La région médiane

Les saccules médianes interviennent dans la transformation des produits qu’ils contiennent et assurent le transport des produits secrètes jusqu’au saccule de la face trans.
Le transport d’une saccule à l’autre se fait par l’intermédiaire de vésicules recouvertes de coatomère.
3 La région trans

la région est occupée par un saccule concave dont la membrane est plus épaisse ( 7.5um) et entrant en rapport avec le réseau tubulo-vésiculaire le TGN ( trans golgi network).
Du TGN naissent deux types de vésicules : il y a les vésicules à clathrine et le les vésicules a coatomère.
Les vésicules à clathrine : il ya les vésicules migrant vers la membrane plasmique et déversant leurs produits par exocytose, il ya aussi les vésicules de transport qui se dirigent vers les endosomes , ou les lysosome avec lesquels elle fusionnent.
Elles vésicules à coatomères qui transportant les produits.
II.B.c. Rôle des microtubules dans l’intégrité de l’appareil de golgi

Les microtubules associés a des protéines maintiennent la localisation de l’appareil de Golgi.
Exemple :
Pendant la mitose, on a une dissociation de l’AG car tous les microtubules et micro filaments entrent dans la composition du fuseau achromatique.
Lorsque la cellules rentrent en interphase l’AG reprend sa forme.
II.B.d. La composition moléculaire

Lipides :
La composition lipidique diffère selon les faces :
– La face cis : 30%
– La face trans : 40%.
Protéines :
– La face cis : 70%
– La face trans : 60%
Contenu en enzymes des saccules :
– Phosphotransférases intervenant dans la phosphorylation des oligosaccharides).
– Mannosidases intervenant dans la maturation des protéines.
– NADP ases dont le rôle et d’ajouter des résidus glucidiques aux protéines.
– Les phosphatases acides, les transférases et les sulfatases intervenant dans la glycosylation.
– La pompe à protons : Il s’agit d’une pompe ATP dépendantes.
II.C. Le transit des protéines du RE à travers l’appareil de golgi : mise en évidence

Le marquage des protéines par des éléments radioactifs, permet de suivre leur parcours.


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La technique Edgwise

A – La technique Edgwise

I- Introduction et généralités
L’introduction de l’arc rectangulaire représente le sommet de l’effort créateur du grand orthodontiste américain E.Angle.
Cette technique reste le traitement de choix dans de nombreux cas difficiles surtout les cas de traitement avec extraction en denture mixte et permanente.
Le terme Edgwise s’explique par le fait que le fil rectangulaire s’insère dans la lumière du bracket par son côté le plus étroit.
La gorge du bracket est de .022 X .028 inches.
On emploi également des bagues molaires qui portent un tube rond destiné à recevoir l’arc facial.
En Edgwise, même la deuxième molaire est baguée.
II- Les étapes du traitement
II.A. Premier temps
Utilisation des arcs de section ronde pour permettre la mise à plat des arcades (ou nivellement des arcades) ainsi que la correction des dystopies.
Ces arcs comportent des déformations de premier ordre réalisées dans le plan horizontale (ces déformations tiennent compte des épaisseurs relatives des couronnes)
• In-set latéral: décrochement vers l’intérieur
• Off-set canin: décrochement vestibulaire (correspondant à la bosse canine)
• Toe-in: décrochement en baïonnette en avant de la première molaire.
Rétraction des canines en cas d’extraction.
II.B. Deuxième temps
Cas de Classe II ou Classe I biproalvéolie.
II.B.a. Préparation de l’ancrage
C’est l’élément fondamental d’un traitement de classe II, son but est de mettre toutes les dents de l’arcade dans une position telle qu’elles puissent résister ensuite sans se verser mésialement à la traction intermaxillaire de classe II (TIM)
Selon Tweed, l’ancrage se fait grâce:
• Tip back (version distale des dents)
• TIM
• Arcs palatins, de Nance, lingual
• FEB-J-Hooks
II.B.b. Réduction
• Des espaces résiduels d’extraction.
• Réduction de la supraclusion.
II.C. Troisième temps
Réduction des dysmorphoses du sens antéropostérieur à l’aide de:
• Fronde exo-buccale
• Traction intermaxillaire
• Ou l’association des deux.
Nous utilisons à ce stade, le torque (courbure de 3ème ordre) qui s’oppose aux mouvements radiculaires induit par les TIM.
II.D. Quatrième temps
• Finitions artistiques grâce aux arcs idéaux porteurs de courbures esthétiques.
• Coordination des arcades.
II.E. Cinquième temps: la contention
• Plaque de Hawley
• Tooth-positionner
• Ou contention collée au composite sur les faces palatines des dents.


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Le peroxysome

10 – Le peroxysome
Plan du document:
I. Définition

II. Structure

1. La membrane

2. La matrice

1. Les oxydases

2. Les catalases

3. Le nucléoïde

4. La plaque marginale

III. Fonction

IV. Origine (biogenèse)

I Définition

Un peroxysome est un organite cellulaire entouré par une membrane simple et ne contenant pas de matériel génétique (ADN ou ribosomes), toutes les protéines qui le constituent sont donc codées par des gènes nucléaires et proviennent du cytoplasme.
Les peroxysomes dépourvus de génome sont chargés de la détoxification de la cellule par dégradation du peroxyde d’hydrogène très toxique produit par les mitochondries et des acides gars poly insaturés.
II Structure

II.A. La membrane

Ces particules ont un diamètre de 0.15 à1.7um, ils sont constitues par une membrane, elle limite le peroxysome à sa périphérie.
Elle comporte de nombreuses très riches en protéines qu’on a classé en 3 catégories :
• Des protéines de la superfamille : ABC (protéines ATP binding cassette) : participent à l’importation dans la matrice du peroxysome de métabolites et de protéines synthétisées dans le cytoplasme ;
• Des protéines participant à la première étape de l’importation des protéines matricielles et membranaire ;
• Le cytoplasme P450 spécifique au peroxysome et dont le site actif est dans le cytoplasme, elle catalyse l’hydroxylation de molécules endogènes ou exogènes.
II.B. La matrice

Elle est homogène ou finement granulaire modérément opaque aux rayonnements électriques, la matrice renferme plusieurs familles d’enzymes les plus importants sont :
II.B.a. Les oxydases

• Produise le H2O2 en utilisant l’oxygène qui traverse la membrane par diffusion ;
• Les enzymes de la B oxydation : des acides gras à chaînes très longue (plus d e12 carbones) aboutit à la formation d’acide gras a chaîne raccourcie avec libération, en parallèle de molécules d’acétyle coenzyme A ;
• Ces acides gras ainsi que les molécules d’acétyle co-A sont transférés à la mitochondrie ;
• Les enzymes responsables de la synthèse du cholestérol ;
• Les enzymes responsables de la synthèse d’acides biliaires par oxydation de dérivés de cholestérol ;
• Les D et L amino acide oxydase.
II.B.b. Les catalases

Cette hémo protéines (protéine contenant du fer) est la plus abondante, elle oxyde plusieurs substrats en utilisant le H2O2 généré par les oxydases.
Exemple :
Dans le foie, elle transforme en acétaldéhyde 25 à 50 % de l’alcool lui, cet acétaldehyde bloque la polymérisation des microtubules en se fixant sur la tubuline alpha et inhibe ces 2 phénomènes bloque le transport axonal dans le système nerveux.
II.C. Le nucléoïde

D’aspect dense, il occupe le centre des peroxysomes, il est constitué par un tubule primaire qui représente l’unité structurale du nucléoïde.
Il s’associe avec d’autres tubules réalisant ainsi une structure poly multi tubulaire.
II.D. La plaque marginale

Un espace étroit de faible densité aux rayonnements électroniques, sépare la plaque marginale de forme plate, épaisse, linéaire, homogène, dense aux rayonnements, électronique, d’une épaisseur de 8.5nm donc plus épaisse que la membrane du peroxysome.
III Fonction

Comme les mitochondries, les peroxysomes sont des sites essentiels pour l’utilisation du dioxygène, ils utilisent de l’oxygène et du H2O2.
Lors des réactions d’oxydations :
Les enzymes A amino-oxyadase enlèvent des atomes d’hydrogènes libres à des substrats organiques spécifiques :
RH2 +O2————– R+ H2O2 (toxique pour la cellule).
La catalase utilise le H2O2 engendré par d’autres enzymes pour oxyder une variété d’autres substrats :
H2O2 + R1H2———— R1 + 2H2O
Ce type de réaction, est très important dans le foie, les cellules rénales ou les peroxysomes détoxifient certaines toxines passant dans le sang.
S’il existe un excès de H2O2, la catalyse le transforme directement en eau :
2H2O2—–2H2O+ O2
C’est une réaction de sauvegarde car H2O2 en quantité trop abondante et nocif pour la cellule.
IV Origine (biogenèse)

On pensait qu’il provenait d’endocytose des membranes du REL. En fait, il semble que ces organites naissent a partir d’un phénomène de suission des peroxysomes parentaux.
Toutes les protéines sont synthétisées (matrice) du peroxysome sont prélèvés après traduction dans le cytoplasme par des peptides signals.
Les lipides nécessaires à la fabrication de nouvelles membranes paroxysmales sont également importés également du cytosol microtubule et microfilament : organe locomoteur de tout les organites dans le cytoplasme.


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B- La technique biprogressive de Ricketts

B- La technique biprogressive de Ricketts

I- Introduction
La technique biprogressive de Ricketts appartient au groupe des techniques de seconde génération dérivées de l’Ed classique.
Cette technique présente des caractéristiques fondamentales à savoir:
• La segmentation des arcades
• La prise en considération de la couronne
II- Principes de base en technique de Ricketts
• Forces et arcs: l’utilisation de forces légères et d’arcs segmentés
• L’ancrage
• La musculature
Selon Ricketts, l’ancrage varie selon le type facial
• Il est difficile d’ouvrir l’articulé chez un brachyfacial (forte musculature massétérine)
• Alors qu’il est très facile d’obtenir ce résultat chez un Dolichofacial
• L’os cortical: consiste à déplacer les dents d’ancrage contre l’os cortical (os dense, peu vascularisé, ce qui ralenti le déplacement dentaire)
• Supraclusion: traitement de la supraclusion incisive avant le recul incisif
• L’hypercorrection: afin de minimiser la récidive.
III- L’appareil en technique bioprogressive
III.A. Les brackets
Ils sont dit Preinformés avec angulation de troisième ordre et inclinaison du deuxième ordre.
Les brackets sont torquées:
• Gorge inclinée pour la 11, 21 de 22°
• Pour la 13 et 33 de 7°
• Pour la 12 et 22 de 14°
• Inclinaisons de 5° pour les tubes molaires inférieures, canines
III.B. Les fils utilisés
Dans un souci constant de simplification et de gain de temps au fauteuil, des alliages possédant des propriétés
particulières supérieures à celles des aciers sont utilisés en orthodontie, c’est le cas de:
III.B.a. L’Elgilay
C’est un alliage de Chrome-Cobalt.
Il peut être de section:
• Carrée: 016 X 016, ou
• Rectangulaire 018 X 030 Inches
Il existe au niveau de ce fil, une limitation automatique des forces exercées.
III.B.b. Le TMA: titane molybdène ____
Il présente l’avantage d’avoir un module d’élasticité plus faible que l’acier.
Il est soudable avec une soudure électrique, ce qui permet la mise en place de crochets et d’auxiliaire.
IV Les principaux types d’arcs utilisés en Ricketts
• Arc de Base
Il est inséré dans les tubes gingivaux des molaires et dans les brackets des incisives.
Latéralement au niveau des canines et des prémolaires, il contourne la gencive.
Cet arc comporte divers courbures-torques linguals, un Tip Back, un Toe-in
Peut comporter également des spires placées au sommet de chaque angle (l’étasticité antéropostérieure est
augmentée)
IV.A.a. Action de l’arc de base
1- Au niveau des incisives
• Une composante d’ingression ou d’égression.
• Une composante de vestibulo-version ou de linguo-version coronaire.
1- Ingression
Résulte de l’effet du Tip-back postérieur.
En introduisant le segment postérieur dans les tubes molaires, sa portion antérieure remonte dans le sens du vestibule entraînant ainsi les incisives dans le mouvement vertical.
2- Egression
Résulte de l’effet du Tip-foward postérieur.
En introduisant le segment postérieur dans les tubes molaires, la portion antérieure descend entraînant ainsi les incisives dans le mouvement vertical.
2- Action sur les molaires
A toute force ingressante antérieure correspond une composante egressante postérieure.
Ce mouvement est éliminé sous l’effet de FEB à traction haute ou en baguant la deuxième molaires.
Le mouvement corono-distal de la molaire sous l’effet du Tip-Back est éliminé par un Toe-In
3- Au niveau des secteurs latéraux
Pour éviter que le segment d’arc libre rentre trop dans le vestibule, on donne un torque latéral.
IV.A.b. Variantes
Les variantes de l’arc de base:
1- Arc de base d’expansion [Schéma]
Il composte quatre boucles internes construites plus longues que l’arcade.
2- Arc de base de contraction [Schéma]
Il comporte quatre boucles rondes internes construites en avant des tubes molaires pour permettre le recul des incisives.
V- Avantages de la segmentation
La segmentation permet la mise en place précoce d’une thérapeutique chez l’enfant afin d’intercepter la pathologie et permettre à la croissance de s’imprimer librement.
De plus, la biomécanique bioprogressive est soumise à des considérations histo-pathologiques.
Les forces utilisées sont limitées par l’usage d’arcs segmentés.


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La cellule cancéreuse

11 – La cellule cancéreuse
Plan du document:
I. Généralité

II. Caractères morphologique de la cellule cancéreuse

1. Anomalies des noyaux

2. Anomalies des mitoses

3. Anomalies cytogénétique

4. Anomalies du cytoplasme

5. Anomalies de la membrane plasmique

6. Anomalie des organites intracellulaires

III. Caractères fonctionnels de la cellule cancéreuse

1. conservation des fonctions normales

2. Acquisition de nouvelles fonctions

IV. Le tissu tumoral

V. Les différents types de cancers

1. Les sarcomes

2. Les carcinomes

3. Les mélanomes

4. Les leucémies et lymphomes

VI. Les causes de transformation de la cellule cancéreuse

VII. Conclusion

I Généralité

Le cancer est un processus cellulaire caractérisé par une prolifération importante et anarchique de cellules anormales qui ont la capacité d’envahir ou de détruire les tissus sains et de se disséminer dans l’organisme.
En devenant cancéreuse, la cellule perd certains caractères normaux (morphologiques et fonctionnels) et acquiert de nouveaux caractères qui se transmettent aux cellules filles et cela tout en gardant un certain degré de différenciation lié à son tissu d’origine.
Le diagnostic de cancer repose sur l’appréciation des anomalies cellulaires, en le classant toujours en fonction de son tissu d’origine.
II Caractères morphologique de la cellule cancéreuse

Sur le plan morphologique, les cellules cancéreuses, peuvent montrer de nombreuses modifications des caractères normaux de la cellule, mais aucun critere cytologique n’est spécifique d’un cancer.
Tous les organites intra cellulaire peuvent être touchés dans leur taille, leur forme ou leur nombre
II.A. Anomalies des noyaux

L’aspect du noyau constitue le signe le plus caractéristique
– Anisocaryose : inégalité de la taille d’un noyau à un autre dans un même tissu.
– Noyau multiples.
– Augmentation du rapport nucléo cytoplasmique.
– Condensation de la chromatine.
– Anomalies du nucléole : nucléole volumineux, irrégulier ou multinucléolation.
II.B. Anomalies des mitoses

• Augmentation du nombre de mitoses avec raccourcissement de l’interphase.
• Présence des mitoses anormales, multipolaires, avec répartition irrégulière des chromosomes.
II.C. Anomalies cytogénétique

• Fréquentes et polymorphes.
• Certains chromosomes sont perdus, transloqués et les gènes sont amplifiés ou éliminés.
II.D. Anomalies du cytoplasme

• Anisocytose : les cellules sont de taille et de forme irrégulières.
• Le cytoplasme est réduit et basophile.
• Accumulation de certains produits d’élaboration .
Exemple : Kératine, mucus, glycogène
II.E. Anomalies de la membrane plasmique

En microscope optique : elle apparaît épaisse et irrégulière.
En microscope électronique : elle est hérissée de microvillosités amorphes et irrégulières, les jonctions cellulaires sont aussi touchées.
II.F. Anomalie des organites intracellulaires

– Les mitochondries sont raréfiées, le RE est peu développé.

Les filaments intermédiaires jouent le rôle de marqueurs permettant de préciser le tissu d’origine.
Exemple : Les filaments de cytokératine retrouvés dans les épithéliums, la vimentine ou filaments de type 3 retrouvées dans les tissus mésenchymateux.
III Caractères fonctionnels de la cellule cancéreuse

III.A. conservation des fonctions normales

Certaines cellules conservent leurs fonctions d’origine.
III.B. Acquisition de nouvelles fonctions

• Sécrétion anormales et inappropriées :
Il peut s’agir de:
• Molécules de type embryonnaire.
Exemple : l’alphafoetoproteine dans le cancer du foie.
• Substances hormonales ectopiques.
Exemple : l’ACTH dans le cancer bronchique.
• Modification de la perméabilité membranaire :
Elle est due à une modification de la composition physicochimique de la membrane.
• Perte de la cohésion entre les cellules :
Ceci favorise la dissémination du cancer.
• Modification des antigènes membranaires :
Altération des antigènes normaux et acquisition de nouveaux antigènes.
• Perte de l’inhibition de contact :
Les cellules normales cessent de se diviser lorsqu’elles sont en contact les unes avec autres, tandis que les cellules cancéreuses continuent à proliférer de façon anarchique.
• Immortalité (Résistance de l’apoptose) :
Elle est due à une altération des fonctions du gène impliqué dans la mort cellulaire programmée (le gène BAX).
IV Le tissu tumoral

Deux processus participent à sa formation :
• D’une part la prolifération des cellules tumorales proprement dites.
• D’autre part l’individualisation d’un stroma tumoral qui est un tissu conjonctif servant à la fois de charpente et de système de nutrition (vaisseaux sanguins).
V Les différents types de cancers

Le cancer peut survenir sur toute cellule ou tout tissu de l’organisme.
Ils sont classés en fonction de leur tissu d’origine :
V.A. Les sarcomes

Ils se développent à partir d’un tissu mésenchymateux :
• Soit un tissu conjonctif tel que le tissu osseux (ostéosarcome), cartilagineux (chondrosacrome), ou adipeux (liposarcome)
• Soit un tissu constituant la paroi des vaisseaux sanguins (angiosacrome ) , ou les muscles (myosacrome).
V.B. Les carcinomes

Ce sont les plus fréquents, ils dérivent soit de:
• Tissus épithéliaux de revêtement (carcinome épidermoide).
• Tissu glandulaires (adénocarcinome).
V.C. Les mélanomes

Ils prenant naissance au niveau des mélanocytes.
V.D. Les leucémies et lymphomes

Ils prennent naissance à partit d’un tissu hématopoïétique ou lymphoïde.
VI Les causes de transformation de la cellule cancéreuse

• Les oncogènes et anti-oncogènes :
Le cancer résulte de la mutation de deux gènes impliqués dans la régulation de la croissance cellulaire
• Les proto-oncogène qui stimulent la croissance de la tumeur et les gènes suppresseurs de tumeurs qui l’inhibent.
• Les facteurs héréditaires :
Seulement 20% sont dus à une prédisposition héréditaire
• Les facteurs viraux :
Certains virus peuvent être à l’origine du cancer.
Exemple : le papillomavirus dans le cas du cancer du col utérin et le virus de l’hépatite B.
• Les radiations ionisantes :
Elles sont responsables de modification de l’ADN.
• Les facteurs chimiques :
Exemple : les hydrocarbures, le tabac etc.
• Les déficits immunitaires :
Ils favorisent le développement de cancer.
• Les facteurs environnement :
80% des cancers sont dues à l’environnement.
Exemple : L’alimentation, l’exposition solaire etc.
VII Conclusion

Actuellement, il a été découvert que le mécanisme intime du cancer est à l’échelle moléculaire et il est en partie du à une augmentation du nombre de récepteurs cellulaires des facteurs de croissance.
A partir de la une thérapeutique à venir sera envisagée visant à synthétiser des molécules se fixant sur ces récepteurs et détruisant les cellules cancéreuses.


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Les critères de fin du traitement en ODF

13-Les critères de fin du traitement en ODF

I- Généralités
Pour qu’un traitement orthodontique soit réussi ; une fois fini, il doit obéir à des critères sans lesquels, le traitement serait incomplet et voué à la récidive.
Ceci amène d’ailleurs souvent les patients à consulter de nouveau pour différents problèmes tels que des troubles de l’ATM, bruxisme, récidive… qui surgissent après un traitement orthodontique.
Ces états de fait sont la conséquence d’une dysharmonie dans les rapports d’occlusion et donc d’une discordance entre la fonction mandibulaire et l’agencement occlusal établi par l’orthodontiste.
II- Rappel sur les objectifs de traitement en ODF
Un traitement orthodontique est considéré fini s’il a atteint ses objectifs ; qui sont:
II.A. Objectifs occlusaux
Il s’agit d’assurer une fonction occlusale optimale “l’harmonie occlusale” aussi bien à l’état statique que
dynamique.
II.A.a. RC et ICM
La concordance entre les deux positions constitue la relation maxillo-mandibulaire la plus favorable à l’établissement d’une bonne occlusion.
La recherche de cette concordance est un objectif primordial en orthodontie.
II.A.b. Agencement intra-arcades
Trois critères essentiels doivent être respectés:
• Les crêtes proximales au même niveau,
• Les axes dentaires en fin de traitement doivent être parallèles (sur radio panoramique),
• Nivellement de la courbe d’occlusion.
II.A.c. Relations inter-arcades
1- Statiques
• Relation de classe I (idéale à atteindre),
• Relation de classe II thérapeutique,
• Relation de classe III thérapeutique, à rejeter autant que faire se peut.
2- Cinétique
• Mouvement de propulsion: désocclusion immédiate et totale des molaires
• Mouvement de latéralité: fonction canine ou fonction de groupe et pas de contact du côté non-travaillant.
II.B. Objectifs esthétiques
Rechercher:
• Une harmonie du visage,
• Un alignement des dents “harmonie dentaire”, c’est le premier devoir du praticien et aux yeux du patient, c’est le seul objectif du traitement.
II.C. Objectifs fonctionnels
Amélioration de la respiration nasale, phonation…
II.D. Objectifs particuliers
• Améliorer les conditions d’une restauration prothétique.
• Créer des conditions favorables au traitement des parodontopathies.
III- Analyse occlusale
Une fois le traitement orthodontique actif terminé, il est nécessaire de faire une analyse occlusale pour pouvoir envisager par la suite une équilibration occlusale post-orthodontique (très souvent nécessaire en fin de traitement)
Cette analyse doit permettre de localiser les défauts qui perturbent la fonction, elle se fait sur des modèles d’étude montés sur articulateur semi-adaptable et comporte:
• Un examen des arcades séparées, dents, forme, état…
• Analyse de la courbe de Spee,
• Analyse de la courbe de Wilson,
• Analyse de l’hygiène et état parodontal;
• Etude de l’occlusion en ICM,
• Etude de l’occlusion en RC,
• Recherche éventuelle de décalage entre RC et ICM (la différence entre ces deux positions ne doit pas excéder 2mm),
• Recherche d’une déviation du chemin de fermeture avec mise en évidence de prématurités qui peuvent être responsables de la déviation.
• Recherche de la protection canine ou protection de groupe,
• Etude du déplacement condylien qui doit être symétrique sans craquements ni douleurs.
IV- Les critères proprement dits d’un traitement réussi
Les critères auxquels doit obéir la fin d’un traitement orthodontique sont:
• Objectifs de traitement atteints: l’orthodontiste aura fini son traitement d’ODF si les objectifs qu’il s’est assigné en début du traitement sont atteins,
• Disparition de l’anomalie initiale,
• Disparition de l’étiologie,
• La continuité des contacts dentaires doit être respectée,
• Toutes les dystopies doivent être corrigées,
• Les racines doivent avoir un bon parallélisme au niveau des sites d’extraction,
• Tenir compte de la position des incisives inférieures qui assurent la stabilité occlusale et esthétique,
• Intercuspidation correcte à droite et à gauche, condyles en RC, OB et OJ corrects,
• Plan occlusal relativement plat,
• Chemin de fermeture droit,
• Liberté des mouvements fonctionnels,
• Juger du degré de nocivité des dents de sagesse,
• L’ensemble: muscles, ATM et arcades en harmonie (équilibre) à la fois au repos qu’au cours des différentes fonctions.


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La technique linguale

C -La technique linguale
• La technique linguale
Cette technique connaît actuellement un grand intérêt, c’est essentiellement à cause du développement considérable de l’orthodontie adulte.
La situation linguale du dispositif le rendant invisible.
Le collage en technique linguale se fait par méthode indirecte grâce à une gouttière de transfert et une étape de laboratoire nécessitant l’utilisation d’un TARG (Torque angulation référence guide)

D – La straight Wire (arc droit)
• La straight Wire (arc droit)
Ou Edgwise moderne “Andrews 1970”.
Cette technique bouleverse le rapport traditionnel entre l’arc et le bracket puisque l’information nécessaire au déplacement orthodontique est directement incorporée dans le bracket, de ce fait, elle limite les déformations réalisées sur le fil, mais nécessite une grande précision dans le positionnement des attaches.
L’arc est neutre et ne fait que transcrire l’information programmée.
Pour cela, les fils utilisés comportent un haut coefficient de *i**ibilité (Ni Ti).

E- La technique de Begg
I- Définition
C’est une technique de forces légères mise au point par l’orthodontiste australien P.R.Begg.
C’est une technique multiattaches utilisant l’élasticité propre d’un fil d’acier très fin, de section ronde.
Elle se différencie de l’Edgwise par l’utilisation d’un arc rond de propriété remarquable et d’un bracket punctiforme.
II- Principes des déplacements en technique de Begg.
• Utilisation de forces différentielles (déplacement distal des canines sans déplacements des molaires)
• Pas d’utilisation d’ancrage (forces très légères qui ne surchargent pas l’ancrage naturel)
• Utilisation de la position de l’incisive inférieure pour le choix des extractions
• Utilisation d’un fil rond particulier de calibre .012 à .022 comportant des courbures de premier ordre et de deuxième ordre.
III – Traitement en technique de Begg
• Premier stade
• Corriger les malpositions unitaires
• Ouvrir l’articulé
• Réduire les dysmorphoses
• Deuxième stade:
• Fermeture des espaces d’extraction.
• Troisième stade
• Redresser les axes dentaires pour rétablir le parallélisme.
• Quatrième stade:
• Fin du traitement, contention