Je me prépare à l’écrit :
Activité 1
Doïna habitait trois étages plus bas. Elle avait deux ans de plus que moi,
on avait grandi ensemble. Pour moi, elle était de la famille, même si on ne
se parlait pas beaucoup. Elle était grande, tellement plus grande que
moi. Elle avait les cheveux châtain clair aux boucles si fines qu’on
croyait voir un nuage flotter autour de sa tête. Parfois, des tresses
ou une queue-de-cheval faisaient ressortir son visage : des yeux
sombres que je n’osais pas affronter, un menton volontaire, un
nez droit. Elle m’impressionnait. J’ai longtemps eu la certitude qu’elle
savait ce qu’elle allait faire bien à l’avance, et que rien ne pouvait résister
à cette volonté.
Françoise LEGENDRE, Le petit bol de porcelaine bleue,
Editions du Seuil
Un portrait représente une pause dans un récit. Il s’insère au moment où
apparaît le personnage dans le récit pour la première fois. On commence
par un portrait physique et on poursuit par un portrait moral.
Activité 2
[…] Paul Négrel était un garçon de vingt-six ans, mince et joli, avec des
cheveux frisés et des moustaches brunes. Son nez pointu, ses yeux vifs,
lui donnaient un air de furet aimable, d’une intelligence sceptique, qui se
changeait en une autorité cassante, dans ses rapports avec les ouvriers.
[…]
Émile Zola, Germinal.
J’écris (à titre d’exemple)
L’arrivée du « nouveau »
Nous étions en classe, quand le directeur entra suivi d’un nouvel
élève, bien habillé et qui portait un grand cartable. Ceux qui dormaient se
réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.
Le directeur nous fit signe de nous rasseoir ; puis, se tournant vers le
maître :
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– Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous
recommande, il entre en cinquième.
Resté dans l’angle, derrière la porte, si bien qu’on l’apercevait à peine,
le nouveau était un garçon de 13 ans, de taille moyenne. Il était
mince et beau. Il avait les cheveux noirs, brillants, coupés droit
sur le front. Ses yeux noisette, en amande, lui donnaient un
charme mystérieux. Il portait un Jean noir et un T-shirt blanc
immaculé. Il était chaussé de baskets neuves. Il paraissait calme,
sérieux mais un peu timide.
On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses
oreilles, attentif, n’osant même croiser les jambes, ni s’appuyer sur le
coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître fut obligé de
l’avertir pour qu’il se mît avec nous dans les rangs.
Evaluation-bilan
I. COMPREHENSION :
1- Le narrateur de ce texte est Sophie Guichard. Elle parle de Haroun
Tazieff.
2- Il est volcanologue.
3- Haroun Tazieff est qualifié d’un « touche-à-tout » car il a exercé
plusieurs métiers.
4- Il découvre la passion des volcans à 34 ans.
5- Les yeux bleu azur ; le visage bruni ; la charpente de sportif.
6- Ambitieux ; passionné ; franc.
7-Son rêve est d’explorer les pôles. Il ne l’a pas réalisé : « Mais le destin
…
8- Un volcan
9-
Adjectif
qualificatif
GPCN PSR
indépendant De génie Qui posait au sommet de
tous les volcans du monde
10- Le prince du feu. C’est une métaphore.
11- « Qu’un monstre entre en éruption dans le monde et Tazieff se
précipite à son chevet, observe, analyse, explique, filme, court d’une
explosion à l’autre, avec toujours la même passion depuis 1948 ».
12- Un volcanologue de génie.